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Il compare les législatives du 10 mai au 1er novembre 1954 Bouteflika : “Le pays est en danger !”

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  • Il compare les législatives du 10 mai au 1er novembre 1954 Bouteflika : “Le pays est en danger !”

    Le président Bouteflika a retrouvé sa verve d’antan, le temps d’un discours de circonstance où il a mis les pieds dans le plat en disant les choses crûment. On est loin du discours expéditif de Laghouat, ou de celui enregistré pour la convocation électorale, tout comme on est loin des discours lus par ses conseilleurs.
    Plus d’une heure, debout, usant de ses gestes qui ont fait sa popularité au début des années 2000, le président Bouteflika s’est donné à fond, lui dont l’état de santé alimente les discussions depuis 2007.
    Le chef de l’État, qui a multiplié ses déclarations, ces derniers temps, s’engage personnellement dans la réussite du scrutin de mai prochain. Pour la première fois, il dit les choses comme elles le sont et comme elles se présentent : le pays est en danger et subit une très forte pression étrangère.
    Cette hantise lui fera dire que les élections de mai prochain seraient semblables au 1er Novembre 1954. Une comparaison lourde de sens, dans la mesure où toutes les élections organisées sous son règne n’ont pas bénéficié d’un tel traitement, d’une telle comparaison. C’est l’élection de la dernière chance, semble dire le chef de l’État. En associant le sort et la crédibilité d’un régime, à bout de souffle, à celui du pays, le président Bouteflika agite l’épouvantail des graves conséquences vécues par certains pays arabes, embarqués dans “le printemps libyen”. Pour lui, le peuple algérien serait assez conscient pour ne pas tomber dans le piège et éviter au pays une intervention étrangère aux conséquences fâcheuses. La hantise d’un faible taux de participation fera dire au chef de l’État que le désir de changement et de réformes, devrait s’exprimer à travers les urnes et non par la passivité. Tout en s’impliquant personnellement dans la campagne de sensibilisation, le président Bouteflika invite les partis et le mouvement associatif d’en faire autant. Selon lui, si ces acteurs existent réellement, ils devront le prouver à travers ces élections. Pour sa part, il s’engage à garantir des élections transparentes et crédibles et en veut pour preuve l’appel à des observateurs étrangers pour suivre le déroulement du scrutin. Le chef de l’État veut impliquer les médias dans cette campagne de sensibilisation. Il estimera que les médias soutiendront la volonté populaire. Cette dernière s’est toujours exprimée contre toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays, selon le président Bouteflika, pour qui “nul n’a le droit de se jouer de la crédibilité et de l’indépendance du pays”. S’il est prématuré de mesurer la portée des menaces qui pèseraient sur le pays, telles qu’exprimées par le chef de l’État, il apparaît clairement que le régime se trouve dans une impasse et que seules des élections législatives crédibles, aux yeux de la communauté internationale, pourraient lui accorder un sursis supplémentaire.
    Le président Bouteflika a, toutefois, laissé transparaître sa volonté de quitter le pouvoir. Dans une salle totalement acquise, une voix a fusé pour clamer “quatrième mandat”. La réplique du président Bouteflika est, on ne peut plus éloquente. “Nul n’est éternel, sauf Dieu”, laissant entendre que son âge et son état de santé ne lui permettaient plus de briguer quoi que ce soit. Tab djenanna (les carottes sont cuites), ou encore : “Le sort des êtres humains est entre les mains de Dieu.” Tout porte à croire, donc, que le président Bouteflika est en train de livrer, présentement son ultime combat. Il lui restera, probablement, la révision de la constitution. Là, le chef de l’État fait un clin d’œil au FFS, qui revendiquait depuis 1963 l’élection d’une assemblée constituante, mais aussi à la communauté internationale qui avait bien accueilli l’élection d’une Assemblée constituante en Tunisie, en Égypte et vraisemblablement en Libye. Il laisse entendre que, quels que soient les résultats du scrutin de mai prochain, notamment en cas de victoire des islamistes, il n’y aura pas d’arrêt du processus électoral. Le pouvoir a, semble-t-il, changé de fusil d’épaule et s’accommoderait, à présent, avec un parlement à majorité islamiste. Il serait prêt jusqu’à prendre exemple du modèle turc, histoire de rassurer davantage la communauté internationale.
    La multiplication des appels du président Bouteflika en vue d’une forte participation aux élections, ajoutée aux efforts déployés par le ministère de l’intérieur, vont-ils renverser la tendance à une forte abstention ? Pour le moment, rien ne le présage.

    Liberté
    la curiosité est un vilain défaut.

  • #2
    @Vigilance, c'est la deuxième fois que tu nous balances le même topic!
    Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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    • #3
      excuse-moi. justement j'ai cherché avant de poster.
      la curiosité est un vilain défaut.

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      • #4
        c'est bon je l'ai vu en bas. ça va vite aujourd'hui. j'espère que les modos vont supprimer celui-là. encore une fois désolé.
        la curiosité est un vilain défaut.

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        • #5
          Plus d’une heure, debout, usant de ses gestes qui ont fait sa popularité au début des années 2000, le président Bouteflika s’est donné à fond, lui dont l’état de santé alimente les discussions depuis 2007.
          Un véritable exploit, il a pris la coc c'est certain!

          Le chef de l’État, qui a multiplié ses déclarations, ces derniers temps, s’engage personnellement dans la réussite du scrutin de mai prochain. Pour la première fois, il dit les choses comme elles le sont et comme elles se présentent : le pays est en danger et subit une très forte pression étrangère.
          Madame Clinton est venue lui tirer les bretelles et les oreilles!

          Cette hantise lui fera dire que les élections de mai prochain seraient semblables au 1er Novembre 1954. Une comparaison lourde de sens, dans la mesure où toutes les élections organisées sous son règne n’ont pas bénéficié d’un tel traitement, d’une telle comparaison. C’est l’élection de la dernière chance, semble dire le chef de l’État. En associant le sort et la crédibilité d’un régime, à bout de souffle, à celui du pays, le président Bouteflika agite l’épouvantail des graves conséquences vécues par certains pays arabes, embarqués dans “le printemps libyen”.
          Il est dans délire total, comparer l'incomparable il faut le faire.
          "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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          • #6
            pas dans un délire total, mais dans une fain de réne politique
            Éclairer les nations encore obscures.

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