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Elections : les jeux sont-ils déjà faits?

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  • Elections : les jeux sont-ils déjà faits?

    Le coup d'envoi des futures élections législatives est donné. Certains diront que le sort de ces élections est déjà joué et que les quotas sont déjà préparés en haut lieux entre les partis déjà agréés et ceux qui viennent de l'être, façon de démultiplier les acteurs des différents courants et d'avaliser leurs représentativités. Mis-à-part la coalition gouvernementale, FLN-RND-MSP, qui est déjà en campagne, d'autres partis multiplient les sortis médiatiques, les meetings, pour assurer leurs succès aux prochaines élections. On comptera ainsi le PT, PRA, FNA, AHD54, UDR... et probablement le FFS, parti historique d'opposition, ainsi que les islamistes. Qu'en est il des courants politiques représentés, et sont-il représentatifs de la société algérienne?

    La première des différentiations des partis politiques algériens se situe en terme de référents historiques et identitaires. Ainsi, les questions identitaires et sociétales prennent le dessus sur les voies et politiques de développement. Dans ce sens, on distinguera 3 ou 4 grandes familles de partis politiques, les courants nationalistes, les courants islamistes et ceux qu'on nomme abusemment le courant démocratique, mais aussi des courants régionalistes héritier du berberisme politique.

    L'autre des différentiations qui semble avoir son importance dans le choix des algériens, et le niveau de proximité vis-à-vis du système de gouvernance qui a prévalu depuis l'indépendance en Algérie. On parlera ainsi des partis du système, des partis d'opposition fagocités par le système, voir issus du système, et partis d'opposition dit authentiquement anti-système. La ligne de démarcation se situant dans ce cadre autant par les liens politiques et la participation ou pas au pouvoir, mais aussi par la résolution plus ou moins affichés des uns et des autres dans le maintient du statut quo, et la réforme du système, voir une rupture fondamentale et irrémédiable avec tout ce qu'a été les 50 ans de gouvernance. On retrouvera ainsi tout les liens claniques du système, et leurs forces de frappe politiques. Dans ce cadre, on distingue d'autre part les visions fondamentales quant à l'essence du pouvoir, née des prémices de la révolution de novembre 54, celle de la primauté du militaire ou du politique dans l'exercice du pouvoir, une vision qui a son importance dans les positionnements politiques passés, mais aussi avec acuité en ce moment et notamment pour le prochaine échéance électorale.

    Et enfin, force est de constater que la majorité des partis politiques algériens sont constitués autours de personnes, de leaders, plus ou moins charismatiques. Ils ne sont que pour une seconde mesure l'expression de courants idéologiques fondamentalement différenciateurs, mais organisés autours de zaims et de leurs carrières politiques.

    Qu'en est il des futures joutes électorales et des participants à l'élection de mai 2012?

    Le courant nationaliste se confondant souvent avec le courent pro-système est bien évidement dans les starting blocs. On y retrouve ainsi le FLN et le RND, partis de gouvernement, avec une différentiation aujourd'hui concernant l'essence du pouvoir, mais aussi des partis nationalistes qui se positionnent dans l'opposition : FNA de Touati, AHD54 de Rebaine... ou d'autres partis récemment agréés : UFDS de Bahbouh...

    Le courant islamiste, est lui aujourd'hui largement représenté lors de ces élections. On y trouve ainsi des partis de gouvernement récemment entré dans l'opposition qu'est le MSP de Soltani, ou du MRN/El Islah ex Ennahda, mais aussi des partis nouvellement créés, à l'image du FC de Menasra, du PLJ de Mohammed Said, ou du FJD de Djaballah dont la positionnement pro/anti- système restent discutables au vu du rôle de chacun dans cette mouvance. Les islamistes profondément anti-système que veut continuer à incarner les militants de l'ex-FIS, restent eux interdits de représentation politique.

    Le courant dit démocratique, un non sens dans une démocratie, je parlerais plutôt de mouvement progressistes, sont largement sous représentés lors de ces élections. On y retrouverait ainsi le FFS d'Ait Ahmed, parti d'opposition historique, défenseur farouche de la primauté du politique sur le militaire, dont la participation donnerait une crédibilité certaine aux prochaines échéances électorales, et l'engagerait résolument dans la bataille importante qui se jouera en 2014. Le PT de Louisa Hanoune, parti trokstiste, ainsi que l'UDR/MPA de Benyounes qui représente la voie progressiste ayant participé au gouvernement et plus proche du système. Les autres partis proches de ce courant, ayant annoncé leurs désaveux des prochaines élections sont le RCD de Saidi, le FD de Ghozali, ou le MDS de Hocine Ali ou le PLD de Moulay Chentouf.

    Quant aux régionalistes, certaines logiques politiques se cristallisent autours d'objectifs peu avouables, dans le cadre d'enjeux politiques nationaux, voir purement régionales.

    On notera qu'aucun de ces partis politiques ne s'engagent dans ces joutes électorales avec des programmes politiques, des programmes économiques clairs et audibles. Les idées sont relégués derrières les postures politiques.

    On observe depuis peu un regain d'activité des cercles du pouvoir ayant pour objectif avoué, de donner une réelle crédibilité aux futures échéances électorales. Le pouvoir actuel redouble d'efforts et d'appels au vote, craignant ainsi un taux de participation faible et un désaveux des algériens. Il est surprenant de voir ceux qui ont substantiellement muselé la pratique démocratique en Algérie, fermant les médias lourds aux voix discordantes, et interdisant l'agrément de nouveaux partis politiques, s'inscrire aujourd'hui dans une démocratisation forcenée de la vie politique algérienne. C'est probablement une des retombées du printemps arabe sur l'Algérie. En effet, malgré l'affirmation de beaucoup selon laquelle les jeux sont déjà faits, les quotas sont déjà répartis, ces élections ne se résumant qu'à un plébiscite factice pour le président actuel et ses réformes politiques; on peut interroger sur les tenants de cette théorie et sur la nature des appels massifs au vote. Pourquoi le pouvoir aurait tant besoin d’électeurs, s'il a déjà préparé les résultats, les quotas, et pourquoi donc pas la participation. On s'inscrirait ainsi véritablement dans une nouvelle ère politique, où les jeux politique seraient relativement ouverts, et dans laquelle l'Algérie vivrait une phase historique de démocratisation de la vie politique. Ainsi, ceux qui s'inscrivent dans cette élection, ayant prix conscience des enjeux nationaux et internationaux qui se jouent actuellement en Algérie, considèrent cette période cruciale, après 50 ans d'indépendance dans l'animation d'une vie politique plus ouverte, et représentant d'une manière plus qualitative les aspirations des algériens.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Le PRA participera aux élections

    Bensalem (PRA) souligne la responsabilité des partis politiques à réaliser le changement

    Le Temps du 24-02-2012

    Le secrétaire général du Parti du renouveau algérien (PRA), M. Kamel Bensalem a souligné, jeudi à Alger, la responsabilité des partis politiques à réaliser le changement eu égard au champ d'action et l'influence dont ils disposent.

    Présidant l'ouverture des travaux de la session ordinaire du conseil national du PRA, M. Bensalem, qui avait été réélu en tant que secrétaire général du parti, a affirmé que "la responsabilité d'aboutir au changement incombe à l'ensemble des partis politiques présents sur la scène nationale", ajoutant que "la classe politique dispose d'un large champ d'action et d'influence pour ce faire".

    Le secrétaire général du PRA a, dans ce contexte, invité l'ensemble des formations politiques à présenter des candidats compétents et politiquement formés afin de mieux représenter leurs élus, ce qui confortera le retour de la confiance et le rapprochement entre les citoyens et les députés". Evoquant la préparation des législatives prévues le 10 mai prochain, M. Bensalem a indiqué que le PRA était "parfaitement conscient que l'Algérie vivait un moment à la fois historique et décisif" à la lumière des nouvelles donnes, notamment l'ouverture du champ politique qui "rendra la concurrence rude vu le nombre important des partis".

    La réunion du conseil national du PRA intervient pour finaliser la restructuration du parti, entamée le 30 avril dernier. Par ailleurs, M. Bensalem s'est dit "optimiste" quant au déroulement dans la transparence et la concurrence loyale des législatives de 2012 dans le sillage d'une volonté politique affichée", affirmant que "le dernier mot reviendra au peuple".

    Le secrétaire général du PRA a estimé que les prochaines législatives constituaient "un large espace de loyale concurrence entre les forces vives et les programmes riches en vue d'aboutir à une Assemblée populaire nationale crédible regroupant l'élite de la société". S'agissant de la stratégie adoptée par sa formation politique pour ce rendez-vous électoral, M. Bensalem a souligné que le discours du PRA "est basé sur le réalisme et une prise de conscience des souffrances dont a souffert le peuple durant toute une décennie". "Nous sommes conscients des défis actuels et prêts pour les prochaines élections législatives", a-t-il conclu.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Le msp, el islah et en nahda ont établi des listes communes

      LE MSP, EL ISLAH ET EN NAHDA ONT ÉTABLI DES LISTES COMMUNES
      Les islamistes en quête de baraka

      Par Karim AIMEUR - L'expression du Lundi 27 Fevrier 2012

      «Cette alliance consolide les chances des islamistes de remporter les législatives»
      Ils font feu de tout bois pour remporter les législatives du 10 mai prochain.
      C'est officiel. Les partis islamistes MSP, En Nahda et El Islah présenteront des listes communes pour les élections législatives du 10 mai prochain.
      L'annonce a été faite hier par le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, lors d'une conférence de presse tenue au siège de son parti à Alger.
      Sans surprise donc, les sessions extraordinaires des conseils consultatifs du MSP et du mouvement En Nahda, tenues avant-hier, pour débattre de la question, ont pris des décisions déjà annoncées par El Islah. Le président du MSP a annoncé, à la même occasion, l'installation de trois commissions qui se chargeront de la préparation de ces échéances et tout ce qui a trait aux listes électorales. La première commission est chargée du programme commun de ces trois partis islamistes. La deuxième travaillera pour confectionner des listes électorales communes. En cas de désaccords ou de malentendus entre les partis, une troisième commission d'arbitrage est prévue pour cette nouvelle coalition. «Cette alliance consolide les chances des islamistes de remporter les législatives du 10 mai prochain», a expliqué le conférencier, ajoutant que cette démarche constitue un espoir pour inciter les potentiels abstentionnistes à voter.
      M.Soltani a indiqué qu'une cérémonie sera organisée dans les prochains jours pour l'annonce solennelle de la naissance de la coalition MSP-El Islah-En Nahda.
      Le conférencier, qui décèle une volonté politique d'organiser des élections libres et transparentes, a appelé le chef de l'Etat à concrétiser ses garanties dans des mécanismes juridiques qui définissent les prérogatives des partis et des juges dans l'opération de surveillance des élections. Ainsi, la révolution «tranquille» et «sans scrupules» des islamistes serait-elle en marche en Algérie? Profiteront-ils du contexte régional pour s'emparer des institutions nationales en vue d'asseoir une hégémonie longtemps recherchée sur la société? Les islamistes en sont convaincus.
      Pour les partis politiques de cette mouvance, les élections législatives du 10 mai prochain ne peuvent avoir un autre vainqueur que les islamistes. Bouguerra Soltani est allé jusqu'à citer sept raisons de cette victoire des islamistes. Il estime que la coalition qui vient de naître consolidera ses chances. Ignorant le parti de Djaballah et refusant les conditions de Menasra, le conférencier a indiqué que cette alliance sera ouverte après les élections du 10 mai. Pour ces trois partis, l'enjeu est de taille: les prochaines élections législatives seront un rendez-vous important avec l'histoire. «L'alliance est en marche», s'est félicité de son côté le secrétaire général du mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi, joint au téléphone. Pour sa part, le Mouvement En Nahda a réitéré, dans un communiqué sanctionnant les travaux de son conseil consultatif, son adhésion et son soutien à cette démarche. Lors de la conférence, le président du MSP a abordé d'autres questions relatives à l'actualité nationale. La visite de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a occupé une bonne partie de son intervention. M.Soltani s'est félicité de la déclaration de l'hôte d'Alger qui avait affirmé que les USA ne financent pas les partis politiques. «Une réponse claire à ceux qui soupçonnent que les USA financent les partis islamistes», a-t-il estimé.
      Pour le conférencier, le message porté par la visite de Mme Clinton est que les USA veulent la liberté des peuples et n'interviennent pas dans les pays qui respectent ces libertés et les règles de la démocratie.
      M.Soltani tire une leçon de cette visite: l'Algérie est respectée par les USA.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Huit nouveaux partis politiques agréés par le ministère de l'Intérieur

        Neuf autres attendent leur agrément
        Huit nouveaux partis politiques agréés par le ministère de l'Intérieur

        Sonia Lyes par TSA le 26/02/2012

        Huit partis politiques sur les dix‑sept ayant déposé leur dossier et remplissant les conditions légales ont été agréés, a annoncé ce dimanche 26 février le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué.

        Il s’agit du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) de l’ex‑candidat à l’élection présidentielle, Mohand Oussaïd Belaïd, du Front national pour la justice sociale (FNJS), dont le président est M. Khaled Bounedjema, responsable de l’organisation des enfants de chouhadas, du Front El Moustakbal (président : M. Abdelaziz Belaïd, un dissident du FLN et ancien responsable de l’UNJA), du Front de l'Algérie nouvelle (FAN) de Djamel Benabdeslam, du parti El Adala dont le président est Saad Abdellah Djaballah, du parti El Karama (président : M. Mohamed Benhamou), du Front national pour les libertés (FNL, président : M. Mohamed Zerrouki) et du Mouvement populaire algérien (MPA) dont le secrétaire général est Amara Benyounès, ancien ministre et dissident du RCD.

        Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a réuni dimanche les services concernés du ministère pour l'examen des dispositions prises au sujet des dossiers de demande d'agrément – déposés au niveau du ministère – des partis politiques ayant tenu leur congrès constitutif. Il a donc donné le feu vert à ces huit partis en attendant d’autres formations politiques.

        Selon le communiqué, l'examen des autres dossiers de constitution et d'agrément de partis politiques « est toujours en cours » et « les résultats seront communiqués ultérieurement ». « L’agrément des nouveaux partis politiques pourrait se faire au‑delà de l’échéance des prochaines élections législatives », a affirmé à Oran Dahou Ould Kablia. Conformément à la loi organique relative aux partis politiques, dix‑sept nouveaux partis ont été autorisés par le ministère de l'Intérieur à tenir leur congrès constitutif.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Pourquoi le pouvoir aurait tant besoin d’électeurs, s'il a déjà préparé les résultats, les quotas, et pourquoi donc pas la participation.
          Effectivement, intéressante observation. S'il vont truquer les résultats, qu'est ce qui les empêche de truquer le taux de participation (sans abuser bien sûr, juste le minimum qu'il leurs faut) ?!

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          • #6
            du Front El Moustakbal (président : M. Abdelaziz Belaïd, un dissident du FLN et ancien responsable de l’UNJA)
            Le type qui a détourné 3 milliards des caisses de l'UNJA et qui (théoriquement) est toujours poursuivi en justice ? En tout cas, ça donne une idée des nouveaux particulets introduits dans la pièce théâtrale.

            Petit rappel sur le personnage, et probablement futur député, pour ceux qui ne le connaissent pas.

            Abdelaziz Belaid, El Moustakbel

            Ancien patron de l’UNJA (Union nationale de la jeunesse algérien), M. Belaid a fait un parcours politique en zigzag. Député du FLN (Front de libération nationale), ex-membre du comité central de ce parti avant de larguer ses amarres en créant un parti politique, El Moustakbel, à la faveur de la nouvelle loi sur les partis politiques.

            Un sacré personnage Abdelaziz Belaid. Chef de l’UNJA pendant plusieurs années, deux fois députés du FLN, rescapé d’une tentative d’assassinat, poursuivi en justice pour détournements de fonds, victime d’une chasse à l’homme par le clan présidentiel, membre du comité central du FLN, aujourd’hui déclaré opposant. Sacré personnage, en effet.

            Elu deux fois député du FLN en octobre 1997 puis en mai 2002, Abdelaziz Belaid a longtemps frayé au sein de l’ex-parti unique avant de prendre ses distances.

            Nous sommes en 2004.

            La campagne électorale pour la présidentielle bat son plein. En face du président Bouteflika, candidat sortant, il y a notamment Ali Benflis, son ancien chef du gouvernement, SG du FLN avant d'en être éjecté.

            Dans cette campagne sanglante, le FLN se divisera en deux camps : les fidèles à Benflis et les ralliés à Bouteflika. Abdelaziz Belaid, à la tête de l’UNJA, décide de soutenir Benflis.

            Mal lui en a pris. Il sera vite éjecté de son poste quelque mois plus tard par le clan présidentiel qui ne lui pardonnera jamais d’avoir mis l’organisation au service de l’ancien chef du gouvernement.

            En janvier 2004, quatre mois avant le scrutin présidentiel, Abdelaziz Belaid fera l’objet d’une mystérieuse tentative d’assassinat à Sidi Fredj, une station balnéaire sur le littoral algérois où il avait ses quartiers.

            Au cours d'une soirée en ce mois de janvier 2004, il sera pris pour cible par des tirs d’un inconnu. Règlement de comptes, acte terroriste, tentative d’intimidation ?

            La gendarmerie nationale avait à l’époque ouvert une enquête sur cette agression, mais aujourd’hui encore on ignore tout de ces investigations.

            Le temps passe. Abdelaziz Belaid se fait discret.

            Trois années plus tard, en février 2007, il fera l’objet de poursuite judiciaire au tribunal de Chéraga, sur les hauteurs d’Alger, pour détournement de fonds présumé d’un montant de 3 milliards de centimes.

            La nouvelle direction de l’UNJA l’accusait d’avoir commis des micmacs dans la gestion du centre de jeunesse de Sidi Fredj.

            Interrogé à l’époque par la presse, Abdelaziz Belaid a expliqué que ces 3 milliards, versés par le ministère des Finances, ont été consacrés aux travaux de rénovation du centre de Sidi Fredj.

            Son successeur à la tête de l’UNJA, Mohamed Madani, évincé depuis, a livré une autre version des faits.

            M.Madani a soutenu, qu’en prenant possession de l’organisation, il avait hérité d’une structure qui cumulait plus de 7 milliards de centimes de dettes dont « 500 millions relatifs à l’approvisionnement en viandes ».

            Mohamed Madani, lui, sera accusé par son successeur d’avoir abusé des mêmes pratiques que son prédécesseur.

            Aujourd’hui encore, on ignore tout de la plainte déposée contre Abdelaziz Belaid au tribunal de Chéraga.

            A-t-elle été classée ? L’instruction est-elle toujours en cours ?

            Loin d’être atteint par ces remugles politiques et ces déboires judiciaires, Abdelaziz Belaid poursuit son petit chemin se consacrant à ses affaires.

            C'est ainsi qu'en 2008, il ouvrira une clinique ultra moderne, située à Kouba, banlieue d'Alger, spécialisée dans les dyalises.

            Après une petite « traversée du désert », il reviendra au bercail du FLN en se faisant élire au comité central du parti. Il en démissionnera en décembre 2011 pour créer son nouveau parti, El Moustakbal (l’avenir). Celui-ci possède désormais un siège à Didouche Mourad, l'une des plus prestigieuses artères d'Alger.

            L’idéologie de cette nouvelle formation est résumée en quelques mots : « Un parti du centre, patriote et nationaliste, qui puise ses principes dans les constantes nationales et le message de la Révolution de Novembre 54, humaniste et éternel et qui consacre le caractère républicain de l'Etat algérien moderne et sacralise la volonté des Algériens à vivre libres et dans la dignité ».

            Un sacré personnage.
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #7
              Le type qui a détourné 3 milliards des caisses de l'UNJA et qui (théoriquement) est toujours poursuivi en justice ? En tout cas, ça donne une idée des nouveaux particulets introduits dans la pièce théâtrale.

              Petit rappel sur le personnage, et probablement futur député, pour ceux qui ne le connaissent pas.
              Merci de nous rappeler ce qu'est ce genre de personnage, cependant, je souhaiterais que cette rubrique soit plutôt réservée à la vie démocratique supposée ou réelle issue du prochain scrutin électoral.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Le FFS met le cap sur les législatives du 10 mai

                Alors que sa base est globalement hostile à la participation
                Le FFS met le cap sur les législatives du 10 mai

                Liberté le 27/à2/2012
                Par : OUYOUGOUTE M.


                Jamais la participation ou non à une élection n’a autant suscité de débats que les législatives du 10 mai prochain. C’est davantage le cas chez les militants du Front des forces socialistes (FFS) où les discussions sont parfois houleuses entre partisans de la participation et ceux qui y sont hostiles. Bien que la question sera tranchée le 2 mars prochain lors d’un conseil national extraordinaire, on a appris de sources proches de l’actuelle direction que c’est plutôt la première option qui a été retenue. Ils affirment qu’on s’attellerait présentement à désigner les candidats susceptibles de conduire les listes dans les principales wilayas où le parti a une chance de s’y adjuger quelques sièges. C’est le cas en Kabylie, bien sûr, mais aussi dans l’Algérois.
                On miserait même sur quelques sièges en dehors du fief traditionnel du parti d’Aït Ahmed en parrainant les candidatures de personnalités nationales, qui ont une chance de glaner quelques sièges dans leurs régions respectives. Et débarrasser définitivement le FFS de son étiquette de parti régional. On a cité, entre autres, des militants des droits de l’Homme, des universitaires reconnus chacun dans son domaine, des hommes de culture, etc. En portant l’affaire sur la place publique, les partisans du boycott veulent surtout battre en brèche les arguments que ne manqueront pas de mettre en avant les participationnistes le 2 mars prochain. Comment ? En affirmant qu’après un “large débat” auquel ont participé durant plus d’un mois les militants et sympathisants du FFS ainsi que les représentants de la société civile, la majorité a pris option, en toute responsabilité, pour la participation. Et cela couperait, a-t-on prévenu, le FFS historique de sa base sociale. Pis, il risque même “une normalisation à laquelle il a échappé jusqu’à maintenant”.
                Il faut dire qu’au cours des discussions avec une partie de la base militante du FFS à Béjaïa, qui est globalement hostile à la participation, on ne perd pas de vue que cette option pourrait aussi “être un choix tactique”. Explication : “Une fois le constat définitivement établi qu’il n’y a pas de possibilité d’avancer à l’intérieur de l’hémicycle (l’APN, ndlr), le parti aura pour option le retrait de l’Assemblée.” Pour cela, il faut au préalable miser sur des candidatures sûres. L’on se rappelle que le FFS avait eu, pour sa première participation aux élections législatives, à se séparer de huit députés.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Reda Malek : Les islamistes ne croient pas en la démocratie, ils ne l'utilisent qu'à des fins propres

                  ''الإسلاميون لا يؤمنون بالديمقراطية ويريدونها فقط لتحقيق أهدافهم''


                  28-02-2012 الخبر: حميد عبد القادر

                  يعتقد رضا مالك أن السلطة في العالم العربي ليست حذرة بخصوص التعامل مع الظاهرة الإسلامية، معتبرا أن ما جرى في تونس بعد صعود الإسلاميين عبارة عن عبث. وقال إن: ''الإسلاميين لا يؤمنون بالديمقراطية، بل يريدونها فقط لتحقيق أهدافهم، ثم يتركوها''.

                  قال رضا مالك، في حوار مطول أجرته معه ''الخبر'' وتطالعون تفاصيله غدا: ''إن الوضع المتأزم الذي يعيشه هذا البلد بعد الثورة، لم يكن يسمح بإجراء الانتخابات، ورغم ذلك جرت هذه الانتخابات، وحقق الإسلاميون فوزهم. وهم الآن يريدون تغيير شكل الدولة''. واعتبر مالك أن الغرب حاليا يريد فرض ديمقراطية من الخارج. وقال ''إنها تشبه المهمة الحضارية التي كان يتشدق بها الغرب سابقا خلال القرن الـ19، ومن خلالها ترسل الحكومات الغربية قواتها باسم الديمقراطية، وتثير الخوف والهلع في أوساط الأنظمة المحلية، وتمارس الضغط عليها بواسطة المنظمات غير الحكومية، فيجبروها على لعب لعبة الديمقراطية، التي تتحول إلى لعبة مضحكة''
                  .
                  Othmane BENZAGHOU

                  Commentaire


                  • #10
                    Merci de nous rappeler ce qu'est ce genre de personnage, cependant, je souhaiterais que cette rubrique soit plutôt réservée à la vie démocratique supposée ou réelle issue du prochain scrutin électoral.
                    Comment parler de cette "vie démocratique" sans évoquer les acteurs qui la configurent, et surtout sans parler des mécanismes intrinsèques au système qui la sous-tendent ?

                    L'exemple que j'ai mentionné (ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres) montre comment on peut diluer le jeu démocratique (à supposer qu'il l'est réellement) en y introduisant une multiplicité d'acteurs sans menace réelle pour le pouvoir, parce que traînant derrière eux un certain nombre de casseroles.

                    Ce genre de manoeuvres, puissamment rodées maintenant dans les officines secrètes du pouvoir, sont la réalité de la vie politique en Algérie. L'occulter, c'est passer complètement à côté de la plaque, à mon avis...
                    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                    • #11
                      Effectivement, intéressante observation. S'il vont truquer les résultats, qu'est ce qui les empêche de truquer le taux de participation (sans abuser bien sûr, juste le minimum qu'il leurs faut) ?!
                      Parce qu'il leur sera difficile de truquer le taux de participation en raison de la présence attendue d'observateurs internationaux.
                      Ils peuvent tricher sur la qualité, mais pas sur la quantité.
                      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

                      Commentaire


                      • #12
                        Parce qu'il leur sera difficile de truquer le taux de participation en raison de la présence attendue d'observateurs internationaux.
                        Ils peuvent tricher sur la qualité, mais pas sur la quantité.
                        A part le jeu de mots qualite/quantite, peux tu plus nous eclairer sur ce raisonnement, qui n'est pas tout a fait a la porte de tous....
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          Il n,y aura ni triche ni sidi Zekri........................ça va etre une mosaique de partis a l,APN avec une legere hausse des islamistes suivis directement des nationalistes conservateurs...............Dommage la kabylie boycotte,le FFS et le RCD sont depasses completement ils perdent du terrain et n,ont plus de leaders charismatiques...
                          Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

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                          • #14
                            ...............Dommage la kabylie boycotte,le FFS et le RCD sont depasses completement ils perdent du terrain et n,ont plus de leaders charismatiques...
                            Le FFS ne boycottera pas!
                            Et puis, ça ne changera rien à la donne car le RCD et le FFS ne gagnent des sièges que chez nous en kabylie et un peu dans l'algérois.

                            Pourquoi tu trouves que c'est dommage orrano?
                            "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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                            • #15
                              On a besoin de toutes les forces democratiques c,etai une erreure de mettre Tabou secretaire national il avait une telle gueule et une perte de temps alors la le dernier representent il est tellement ringard Da Elhoucine est vieux il faut changer et mixer le parti avec toutes les couleurs nationales je trouve que les femmes sont mal representees et meme probleme au RCD un certain temps il etait tres actif aujourd,hui ilest completement depasse a cause de leurs idees de boycotte.Les islamistes tiennent le coup et meme ils encaissent mais ils vont recolter le fruit.
                              Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

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