Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Qui a tué les intellectuels Algériens et quand est ce que ils seront jugés ??

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Qui a tué les intellectuels Algériens et quand est ce que ils seront jugés ??

    Il m'est triste de citer les noms des intellectuels Algérien lâchement assassinés :T. Djaout, R. Zenati, M. abada, Y. Sebti, D. Lyabès, M.Boucebci, L.Flici, L.Birah, Pr Belkhenchir, S. Mekbel, H.Sanhadri, A. Alloula, N. Djahnine et liste est malheureusement longue.

    Pensez-vous qu'il est temps de punir les lâches assassins qui ont voulu mettre la grande Algérie à genou en tuant ses intellectuels ?

  • #2
    une fois que le DRS a lancé ses commandos de la mort, les partisans des assassinés ont réagi de leur part , et d'autres services étrangers, les mêmes que ceux qui freine les Perses sont entrés en scène

    c'est pourquoi DHINA sans nier la part des activistes du FIS demande que des commissions d'enquête soient chargées d'étudier cas par cas pour remmonter au mandataire

    Commentaire


    • #3
      Voici le constat fait par l'un des victimes de la sauvagerie terroriste. Il est fait par Said Mekbel, Allah irahmou, dans une interview accordée à la journaliste Monika Bergmann. L'interview a été publiée dans un livre dédiée à la mémoire du défunt assassiné le 04 décembre 1994 (Said Mekbel : une mort à la lettre)

      Entretien avec Monika Bergmann réalisé le 3, le12 et 16 décembre 1993.


      M.B-Vous êtes-vous demandé, parfois, s'il ne valait pas mieux quitter le pays parce que vous aviez l'impression de vous retrouver en minorité ?
      .
      .
      .
      S.M-Durant les mois d'avril, de mai, de juin et de juillet, l'intellectuel algérien a été désigné comme cible par les gouvernants, par le premier ministre, par le ministre de la culture, par le ministre de l'intérieur, par le ministre des affaires religieuses … Nous étions désignés comme des ennemis à abattre. Cette période a été la plus dure pour nous. Mais nous étions convaincus que nous étions les seuls qui pouvions sauver la république moderne, l'Etat moderne,mais en même temps nous étions convaincus qu'on allait nous sacrifier. A un moment donné, d'ailleurs, dans des conférences, je n'ai pas hésité à prononcer le mot de « génocide » parce que j'étais convaincu qu'il y avait un projet pour éliminer une certaine catégorie de la population. Et je suis toujours convaincu qu'il y a un projet pour liquider cette même frange de la population.

      Pourquoi ?


      Pourquoi ? Parce que je pense que cette frange sait ce que signifie une république, ce que signifie une démocratie. C'est cette frange qui peut parler de l'avenir parce qu'elle sait que d'autres pays ont réussi ces expériences. Lorsque vous interrogez un jeune de 20-25 ans, il est incapable de vous dire de qu'est une république, ce qui est un Etat, ce qu'est un président, ce qu'est une assemblée nationale, ce qu'est un député, ce qu'est une liberté. Pourquoi ? Parce que l'école ne lui a rien appris sur ces questions. Tout ce qu'on lui a dit, c'est : « Celui-ci est un ennemi, c'est un mécréant, c'est un incroyant, c'est un impie, c'est antimusulman. »C'est tout ce qu'il sait. Il est le produit de l'école du parti unique.


      La partie de la population qui a échappé à cette formation sait ce qu'est une république, ce que représente la liberté, etc. On tue un peu les témoins de ce savoir. On veut tuer ceux qui détiennent l'héritage de la civilisation universelle. C'est ce qu'on veut tuer.
      Si vous prennez tous ceux que l'on a assassiné, tous, de Lyabès à Flici, en passant par tous les autres, ce sont des gens qui ont toujours cherché, en plus de leurs métiers, à transmettre quelque chose à la jeunesse. Ces gens rencontraient les jeunes et organisaient beaucoup de conférences sur la drogue, sur la poésie, sur la communication...On a cherché à éliminer ceux qui avaient le pouvoir de tansmettre. Je pense que c'est un projet qui existe toujours. Il y a des gens qui ne veulent pas que l'on transmette un certain héritage de la civilasatio. Je suis persuadé de ça.


      Lors de notre premier entretien, vous m'avez parlé de votre découverte de photos de
      personnes assassinées...


      Ce qui me préoccupe sans cesse est la question : « Pourquoi on nous tue ? Pourquoi on meurt ? Et pourquoi nous »Quand je dis « nous », je désigne une certaine frange d'intellectuels. J'ai voulu donc trouver une réponse pour d'abord protéger ma vie, pour essayer de trouver des moyens de survivre. Et puis une fois que j'ai résolu ce problème, que j'ai trouvé certaines petites précautions à prendre, j'ai voulu comprendre pourquoi on nous a choisis.
      Une nuit, lors d'une insomnie, j'ai ouvert le journal « El Watan » qui avait fait un numéro spécial sur l'assassinat d'un confrère, Smail Yefsah, le dernier journalsite de la télévision à avoir été assassiné. El Watan avait publié deux pages avec des photos. Sur la page de gauche, il y avait des photos de journalsites assassinés, et sur la page de droite, celles d'intellectuels assassinés qui étaient pour la plupart médecins. Entre deux heures et trois heures du matin, des coups de feu m'ont réveillé. Je me suis mis à lire le journal et j'ai fais une découverte ou plutôt un constat fantastique. J'ai constaté que les visages des journalsites se ressemblaient. C'était le même visage. Les visages des médecins se ressemblaient aussi, c'était tout à fait le même visage. On peut superposer l'une sur l'autre les photos des journalistes, l'une sur l'autre celles des médecins, et l'on constate que ce sont les mêmes visages. Cela m'a travaillé tout le restant de la nuit et toute la journée du lendemain.


      Qu'avez-vous ressenti ?


      J'ai eu l'impression que j'avais découvert quelque chose qu'il ne fallait pas découvrir. J'ai réellement la certitude que j'ai mis par hasard le doigt, l'oeil plutôt, sur quelque chose que je n'aurais pas dû voir. C'est cette constatation qui me fait dire aujourd'hui que je suis convaincu qu'il y a quelqu'un qui choisit les victimes. Et que ce choix est très motivé, très conscient. Peut-être qu'il faut soumettre l'idée à un psychiatre ou à un psychologue, parce que c'est quand même curieux que les visages des journalistes se ressemblent, de même que ceux des docteurs, avez-vous vu ce journal ?
      Dernière modification par limier, 26 février 2012, 19h22.

      Commentaire


      • #4
        Non, pas encore. Demain j'ai rendez-vous avec la rédaction d'El Watan. Je vais leur demander.


        Parmi les photos de journalsites, il faut extraire celle d'Abada, qui est à part. En revanche, chez les médecins, c'est flagrant. La seul différence, c'est le port des moustaches, mais sinon chez les médecins, tout est pareil, la calvitie, l'âge. C'est fantastique.


        Cette découverte vous a-t-elle fait peur ?


        Oui. Et j'ai toujours peur. Quand j'ai fait cette découverte, j'étais très paniqué. J'ai eu tous les sympthômes de l'effroi. J'ai eu peur, j'ai sué, j'ai eu froid, j'ai tremblé. Et quand je revois ce moment, j'ai toujours l'impression que j'ai découvert quelque chose que peut-être je n'aurais pas dû voir.
        Vous-êtes donc la première personnes à qui j'en parle et c'est la deuxième fois que je le fais avec vous. Mais peut-être que je n'aurais pas dû dire ça.
        J'ai l'impression qu'il y a quelqu'un, qu'il y a une personne qui connait bien...qui connaissait bien Lyabès, Flici, Tahar Djaout, Senhadri, Boucebci, tout le monde. Qui devait bien connaître le destin de ces gens-là et qui a bien choisi ses victimes. C'est un choix très réfléchi et qui répond peut-être en plus à un besoin psychique pour cette personne. Il y a un cerveau quelque part qui choisit. Peut-être que les exécutants, ceux qui tuent, sont recrutés parmi les petits tueurs islamistes, chez les intégristes. Mais moi, je pense qu'en haut il y a des gens qui choisissent. Ces choix sont faits très froidement, c'est mon sentiment.


        Après cette découverte, vous vous êtes senti encore plus menacé ?


        Je crois que maintenant je suis encore plus menacé qu'avant. Parce que j'ai avancé sur ma découverte. Par exemple, pour ce qui est arrivé aux étrangers, je l'ai annoncé trois semaines avant dans une conférence à Montpellier. A une question d'une personne dans l'assistance, j'avais répondu : « Maintenant, je pense que la prochaine étape sera de s'attaquer à des étrangers. On peut commencer par des Franaçis, ensuite par des Italiens, etc. Mais on va toucher certainment à des
        citoyens étrangers qui travaillent. » Quinze jour après, il y a eu l'enlèvement des deux Français qui travaillent dan sune société. Et puis la suite...


        vous a donnée raison !


        Oui. Et j'avais répondu, à Montpellier toujours, à une autre question, j'avais dit que, maintenant, on ne va pas tout de suite assassiner, on va enlever. Parce que l'enlèvement sera quelque chose de nouveau. Cela permet de maintenir le suspens, cela permet de faire dire aux futures victimes ce que l'on veut. Et puis les assassins prennent moins de risques. Enlever quelqu'un, c'est plus facile que de le tuer ou...Donc ça aussi je l'avais dit. Et puis moi, ce qui me fait peur, ce qui me fait mal personnellement, c'est que je ne suis vraiment pas fait pour ça. Je n'ai rien d'un agent de police, ni d'un terroriste, ni d'un stratège. C'est simplement la réfléxion qui m'a amené à faire ces constats. Mais peut-être qye notre seule arme contre le terrorisme, c'est le cerveau. Dès que'il se passe quelque chose, dès qu'il y a un assassinat, je réfléchis et je ne peux m'empêcher de rechercher des éléments nouveaux.


        Depuis une semaine, j'ai rencontré beaucoup de gens, mais personne ne m'a parlé comme vous de ces assassinats.


        Cela m'a vraiment choqué. Je veux toujours comprendre pourquoi on tue. Qu'est ce qu'un écrivain ou un médecin peut faire ? Pourquoi assassine-t-on des gens comme ça ? Pourquoi assassine-t-on un pédiatre, qu'est qu'il a fait ce pédiatre ? Pourquoi assassine-t-on un sociologue ?
        Pour revenir à Tahar Djaout, on a dit que c'était un journaliste méchant qui écrivait. Non, ce n'est pas vrai. On peut reprendre ce qu'il a écrit. Même ses écrits dans le journal « Ruptures » n'étaient pas les plus virulents. Je trouvais même qu'ils étaients gentils.
        Donc, j'ai voulu comprendre pourquoi il est possible de ma formation de physicien m'a ramené à réfléchir sur des faits particuliers que mes confrères n'ont pas pris en compte. Je veux comprendre pourquoi, pour pouvoir d'abord me l'explique à moi-même et pour pouvoir l'expliquer aux autre, pour essayer de trouver des solutions et des causes. J'avoue que je ne trouve pas d'excuses. Je crois qu'on veut réellement sacrifier pour sacrifier, une partie de la population. Mais je suis troublé, maintenant. Je suis troublé, parce qu'au début, je me disais que c'était les intégristes qui tuaient. C'était facile. C'était confortable, c'était peut-être pas loin de la vérité. Mais plus on vance sur les assassinats, plus on réfléchit, plus on se dit que ce ne sont sûrement pas que les intégristes. C'est sûrement une mafia, comme la mafia italienne, américaine ou japonnaise. Donc, il y a les inétgristes et puis il ya aussi la mafia. Ils tuent soit pour établir n nouveau régim, soit pour protéger leur régime. Mais en plus, maintenant, je suis persuadé-et l'honêteté me pousse à dire cela- qu'il y a des gens qui font tuer un peu par pédagogie !
        Je m'explque : si on fait brûler une usine, on prend conscience de qu'est une usine, parce qu'une usine a disparu. Si on fait brûler une école, on sait ce qu'est une école, parce qu'il n'y a plus d'école et les enfants sont dans la rue. Si on tue un grand psychiatre, comme le grand psychiatre n'est plus là pour soigner les fous, peut-être que l'on va découvrir ce qu'est grand psychiatre.
        Alors je me pose la question : « Est-ce qu'il n'ya pas un gran pédagogue qui veut nous apprendre des choses par les assassints ? » Et puison doit réfléchir pour ne pas devenir fou, pour trouver une raison de vivre. Parce qu'il y a des choses qui sont troubles. Il faut essayer de comprendre, et je pense que c'est le rôle des intellectuels, justement. C'est peut-être pour ça que je leur reproche d'être partis, parcequ'ils nous auraient peut-être aidés à trouver, à découvrir le véritable visage des choses. Il y a une réfléxion qu'il faut lancer. On doit comprendre la raison du génocide des juifs, celui qui se déroule en ex-Yougouslavie. Mais il faut aussi qu'on réfléchisse sur ce petit génocide qui se passe en Algérie. En Colombie, les trafiquants de drogue éliminent les journalistes. Chez nous, c'est pareil, il y a des journalistes et des intellectuels qui meurent. Il faut comprendre pourquoi. C'est un phénomène rare, c'est un phénomène sociologique très grave qu'il faut comprendre.

        Commentaire


        • #5
          Merci limier pour ce topic L'ignorance mon ami c'est elle qui a tué la vraie et seule richesse du pays ! Elle tue toujours d'ailleurs mais ne cherche pas elle est installée et très bien installée elle gouverne, décide conduit, navigue à vue, ment, éloigne et dénigre les enfants d’Algérie (comme moi et comme beaucoup) car d'autres aiment plus le pays tel qu’il est sans réelle maîtrise de son destin ni leçons d’histoire... ils pensent ,comme l'ignorance, que la richesse du pays est dans les banques américaines en coupons du trésor ...

          Il y a deux ans un scientifique américain un grand j'ai dit était prêt à m'aider à installer des recherches dans la physique thermique Ô combien utile pour un pays qui souhaite maîtriser l'énergie solaire ... je viens juste de recevoir un mail de sa part me demandant où j'en suis de mon projet ...

          J'ai répondu ... "il y a un silence total mon ami..." je ne sais pas si les hauts responsables de la recherche que j'ai rencontré et à qui j'ai expliqué les choses et qui savent ... travaillent réellement pour l'Algérie ou contre l'Algérie
          Dernière modification par Aloha, 26 février 2012, 20h13.

          Commentaire


          • #6
            Voici une révélation encore plus spectaculaire faite quelques pages plus loin et où Said Mekbel, Allah irahmou accuse directement le général Toufik.

            Alors quand tu découvres ça à deux heures du matin...Jamais de ma vie je n'ai eu cette angoisse. Et tout de suite, ce qui est terrible, tout de suite...C'est très rapide, je ne sais pas si c'est la nuit qui fait ça...Mais je ne sais pas si c'est la vérité ...J'ai mis de suite une tête sur le commanditaire. Tout de suite. Et je me suis dit : « Il y a que cette personne qui soit capable de connaître ces personnes, de choisir, d'avoir cette finesse psychologique .»
            Si ce monsieur n' pas encore décidé pur moi, c'est un peu par respect intellectuel, Je suis sûr que maintenant il sait que je sais. Parce que j'ai souvent traité de cette question dans les petits billets, par sous-entendus. Il m'admire. Il doit se dire : « Celui-là, c'est un adversaire » Et puis quand il décidera ce sera fait. Mais pour l'instant je suis sûr qu'il me respecte un peu...Parce que je fais trait d'union entre les deux. Je vois bien ma tête ici, moi entre les photos des journalistes et les photos des intellectuels. Entre les deux. C'est sûr.
            C'est terrible ce qui se passe chez nous.


            Tu le connais personnellement ?


            Oui. Je l'ai rencontré. C'est un monsieur...Effectivement, je suppose que c'est celui-là. J'ai fait les portrait-robots des victimes et j'ai aussi retrouvé parmi les gens que je connaissais, parmi les gens puissants, quelqu'un qui avait un rôle de décision. Il fallait trouver quelqu'un qui nous connaît tous. Il a géré leurs carrières, leurs fichiers, leur vie, leurs diplômes, etc.


            C'est quelqu'un de l'armée ?


            Oui
            Je te demande ça parce que Khalida Messaoudi a rendu Toufik responsable...


            C'est ça, c'est lui


            C'est lui !


            Comment s'appelle-t-il en réalité ? C'est le général Toufik ?


            Son nom est Mohamed Mediène. Moi, je pense que c'est un personnage...y compris l'assassinat de Boudiaf. Parce que, là de-dans, il faut mettre le portrait de Boudiaf en grand avec ceux-là. Il faut mettre portrait de Boudiaf là-dedans. Tous les portraits, tu les mets sur Boudiaf, sur le grand portrait de Boudiaf.

            C'est un personnage ...Alors quand j'ai découvert ça, j'ai essayé de rassemble, de faire le puzzle. C'est un personnage qui a toujours été dans l'ombre, qui n'est pas très instruit, contrairement à tous ceux-là. Il n'a pas un physique très agréable. Il a des traits asiatiques, presque mongoliens. Il est petit, trapu. Il n'a côtoyé que des gens très important. Et je suppose qu'il a du mépris pour les responsables et qu'il a rassemblé assez de renseignements sur eux pour les mépriser. C'est sûr. Et puis, il doit y avoir une sorte de déception personnelle. Et une sorte d'envie. C'est quelqu'un qui tue des gens brillants. Il a tué son grand rival du renseignement (Kasdi Merbah). Moi aussi, je le rends responsable. Et je t'assure qu'entre Khalida et moi, c'est un sujet tabou. On n'en parle jamais, je ne sais pas comment elle a su qu'on a failli m'enlever. Je ne sais pas qui lui a dit. Est-ce les renseignements ou la police ? Je ne sais pas.


            Peut-être son oncle (abdellah Ben hamza, ancien chef du service opérationnel à la sécurité militaire) ?


            Oui, peut-être son oncle. Donc entre nous, on ne parle jamais de ça, c'est une condition de départ, parce qu'il y a son oncle. Je ne comprends pas qu'elle vive chez lui. Et je ne comprends pas qu'elle prenne sa défense, par exemple pour dire que ce qu'on raconte sur lui n'est pas vrai. Vu ce que j'ai subi personnellement...Donc c'est mon témoignage. Ce n'est pas ce que les autres m'ont dit.. C'est un sujet que l'on aborde jamais. Cela ne m'étonne pas qu'elle soit arrivé à la même conclusion grâce aux renseignements qu'elle a pu obtenir. C'est une personne qui fréquente sans états d'âme les services de renseignements. Sa pureté lui permet de traverser tout ce monde là sans se salir. Tandis que moi, je suis arrivé à cette conclusion par déduction.
            Ce qui est terrible chez cette homme-là (Toufik), c'est qu'il semble être l'auteur d'une théorie qui affirme que certains pays doivent sacrifier leur élite à un moment donné de leur histoire.D'après les renseignements que j'ai eus, ce monsieur est un partenaire de cette théorie. Et selon cette théorie, il faut commettre des actes choquants pour réveiller les masses, pour réveiller la conscience, la société civile. Je ne suis pas loin de penser que cette programmation vise de commettre des assassinats pédagogiques afin que l'on sache ce qu'est un journaliste, ce qu'est un écrivain, ce qu'est un pédiatre, un sociologue, un psychiatre, etc. C'est un terrorisme pédagogique.


            Tous ces personnages-là ont été découverts par le population après leur mort. Djaout n'était pas très populaire auprès des masses. Mais tous les autres non plus. Il n'y avait que certains cercles qu connaissaient Boukhabza, qui connaissaient Flici. C'est le même terrorisme pédagogique que l'on retrouve quand on brûle une école, quand on brûle une usine. C'est pour que l'on sache ce que vaut une école, ce que vaut une usine.
            Dernière modification par limier, 26 février 2012, 19h43.

            Commentaire


            • #7
              MEKBEL par ses prises de position pour une démocratie à la Française, sa langue de travail et sa référence culturelle irritait à la fois le pouvoir et les islamistes

              les médecins, il y eu ceux qui ont rejoint la lutte révolutionnaire et les autres qui en petits bourgeois aliénés ont suivi leur colonisateur où sont restés sur place pour préparer le retour de la France. Eux aussi été dans le collimateur des deux tueurs potentiels. Ceux qui n'étaient pas protégés par des alliances furent sacrifiés avec cynisme pour contribuer à instaurer la terreur.

              Commentaire


              • #8
                Aloha,

                Rétablir la vérité est aussi un devoir de chacun. Il ne faut pas tuer toutes les victimes une deuxième fois.

                Commentaire


                • #9
                  Oui mais là aussi tu vas avoir un silence total Pour que le sens de l’histoire ne change pas ....

                  Commentaire


                  • #10
                    Oui mais là aussi tu vas avoir un silence total Pour que le sens de l’histoire ne change pas ....

                    C'est sûr. Les criminels échappent souvent à la justice par les complicités trouvées ici et là.
                    La vérité finira toujours par éclater et les criminels écroués. Il faut se battre pour que la mémoire des Lyabès, Mekbel, Djahnine, Sanhadri et toutes les victimes soit rétablie. Il ne faut pas les tuer une deuxième fois.

                    Commentaire


                    • #11
                      je pense personnelement qu'il n y avait aucune raison pour les voir mort...

                      un penseur qui n'as pas une rotatif et un service de distribution que pourra t'il faire??? meme son discours ne pourra depasser la porte de son voisin...meme sa famille ne croit pas a ce qu'il pense...c'est l'argent qui fait circuler les choses....et il n yavait pas que les intelectuels, beaucoup de gens appartenant a toute la société, des policiers des gendarmes des enseignant des medecins, des footbaleurs???? des prostituées? des marabouts, des imames, des chanteurs, des y'a beaucoup de monde...

                      un enseignant en medecine se croyant donjuane en s'adressant aux étudiantesa dit en plein cours ''min koulli koutrine oughniya''

                      une étudiantes actuelemnt medecin lui avait rétorqué sur place

                      ''machi koul hchicha khadra''
                      en français
                      '' ne crois pas que chaque verte est une herbe''
                      on a rien compris une fois a la chambre on a compris les fleches
                      lui avait sous entendu
                      ''de chaque promos j'aurais une au lit''
                      et elle de lui répondre
                      ''wajh el khrouf ma3rouf""

                      Commentaire


                      • #12
                        Qui a tué les intellectuels Algériens ?
                        Le FIDA. Une succursale terroriste spécialisée dans l'assassinat des intellectuels.

                        Commentaire


                        • #13
                          vraiment ont aoublie cette tranche mais

                          y a des chose que youme el kiammaa eybaanou et yethassebou
                          toutes façon rien ne dure un beau jour tous les tertre serons mort
                          sont gagniez sur terre mais l'enfer les attentent
                          faut jamais dire de nos que suis instruit ou je suis savon par ce qu il y a beaucoup de tertre et rival et jaloux de savon c par principe et les gents aurons toujours besoin d'eux pensé a l'avenir font ça pour détruire la personnalité algérienne c 'est claire !et c'est dommage
                          tous finira un jour "l’argent "tous sauf le bon Allah restera éternel" les autres instruits allah yerhammhoum et yewassaa allihoum

                          Commentaire


                          • #14
                            Toutes les victimes de la décennie noire méritent qu’on leur rend justice et pas uniquement ces quelques intellectuels triés sur le volet….mais bon on ne vit pas dans un état de droit....

                            Allah yarham tous nos morts.
                            (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

                            Commentaire


                            • #15
                              Le FIDA. Une succursale terroriste spécialisée dans l'assassinat des intellectuels.


                              Comme disait Said Mekbel, Allah irahmou, c'était facile de désigner comme ça des commanditaires qui arrangent selon son angle de vision. C'est comme le berger qui désigne à chaque fois le loup pour justifier sa négligence.


                              Je reprends mot par mot ce que disait l'un des victimes de cette barbarie mafieuse et nous sommes très nombreux à penser comme lui : Page 37 du livre cité ci-dessus :

                              "Mais je suis troublé, maintenant. Je suis troublé, parce qu'au début, je me disais que c'était les intégristes qui tuaient. C'était facile. C'était confortable, c'était peut-être pas loin de la vérité. Mais plus on avance sur les assassinats, plus on réfléchit, plus on se dit que ce ne sont sûrement pas que les intégristes. C'est sûrement une mafia, comme la mafia italienne, américaine ou japonaise. Donc, il y a les intégristes et puis il y a aussi la mafia."

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X