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Un Algérien croupit depuis 20 ans dans une prison américaine

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  • Un Algérien croupit depuis 20 ans dans une prison américaine

    Ce n'est qu'un, un échantillon de beaucoup d'autres qui sont partie "étudier, travailler ou y vivre....et dont on en a plus entendu parler.
    La vie est si dure!

    Il croupit depuis 20 ans dans une prison américaine : Un Algérien espère la liberté conditionnelle


    Emprisonné depuis 20 ans aux Etats-Unis, un Algérien inculpé pour tentative de meurtre lutte depuis près de dix ans pour obtenir la liberté conditionnelle. Jugé et condamné pour tentative de meurtre sur sa compagne en 1986, Djoudi Djadi est un cas atypique de ces Algériens de la diaspora qui croupissent dans l’anonymat le plus total dans une prison en terre étrangère souvent sans défense.

    Avant le drame, M. Djadi était un citoyen modèle apprécié autant pendant ses études que lorsqu’il s’est établi à son compte dans le New Jersey. Reconnu coupable de tentative d’assassinat par arme à feu sur sa compagne, il a écopé d’une peine d’emprisonnement à vie lors d’un procès au cours duquel ses avocats avaient démontré qu’il avait agi sous l’impulsion d’un «fort désordre psychique».

    L’argument avait été soutenu par une expertise psychiatrique établissant qu’il n’était pas en possession de ses moyens psychiques au moment de la tentative. Il s’agissait d’une «tentative d’assassinat par usage d’arme à feu dans un homicide au cours duquel le prévenu souffrait d’anxiété profonde, une maladie psychique caractérisée par un désordre dans le tempérament», avaient soutenu, alors, des experts cités par la défense.

    Il s’agit d’un cas auquel peut être sujet tout individu normal et qui est très observé dans les ménages, selon ces experts. Le cas Djadi a été relevé dans un livre intitulé Les lois et l’évolution du célèbre juriste américain Me David Barton, spécialisé dans ce type de procès.

    Les membres du jury d’un tribunal du New Jersey n’avaient pas tenu compte de l’argumentaire des experts et l’avaient reconnu coupable. Sa détention, qu’il a qualifiée d’»abusive et de disproportionnée» dans une prison de haute sécurité, l’avait quelque peu fragilisé les premiers années où il avait failli sombrer dans une dépression, selon le témoignage de ses amis de la communauté algérienne établie aux Etats-Unis qui ont constitué depuis cette date un comité de soutien.

    Djoudi, aujourd’hui âgé de 52 ans, espère obtenir une libération conditionnelle pour laquelle il se bat depuis 1995 de l’intérieur de sa cellule de la prison de l’Etat du Maryland avec le soutien sans faille de l’ambassade d’Algérie à Washington et de l’association des Algéro-Américains du Grand Washington (AAA-GW).

    Depuis, l’ambassade et l’association ont été très actives en lui rendant des visites constantes et en mobilisant des fonds pour lui assurer une assistance judiciaire. L’ex-ambassadeur d’Algérie à Washington, M. Idriss El Djazairi, avait fait part de ses regrets de n’avoir pas pu obtenir sa libération pendant son mandat dans un discours d’adieu adressé à la communauté algérienne.

    Le dossier a été néanmoins repris par son successeur, M. Amine Kherbi, et constitue l’une des préoccupations du chargé des affaires consulaires auprès de l’ambassade, M. Ahmed Djellal, qui l’assiste pour obtenir la relaxe. En 1998, Djadi avait introduit une demande de révision de son procès devant la Cour suprême.

    Son dossier, portant le numéro 8 207, portait la mention «révision par certiorari», à savoir un recours qui autorise la cour supérieure à annuler la décision rendue par un tribunal et à renvoyer l’affaire pour un nouvel examen, notamment lorsqu’il s’agit d’une erreur de droit.

    La Cour suprême avait rejeté sa demande en 1999 mais le refus de l’examen de son dossier ne signifie pas que celle-ci soit d’accord avec la décision du tribunal du New Jersey, selon ses avocats. Cette décision avait anéanti ses espoirs de voir son affaire aboutir vers une libération, n’était l’acharnement de son comité de soutien, notamment, qui milite depuis onze ans pour son cas.

    Depuis, Djadi ne cesse d’introduire des demandes de libération conditionnelle au Parole Board de l’Etat du Maryland avec l’aide de la communauté algérienne en espérant que son calvaire prendra fin. M. K.

    Le jeune Independant
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