Le 19 janvier dernier, dans son discours de politique générale, le Premier ministre marocain Abdelilah Benkirane a promis une croissance de 5,5 % sur les prochaines cinq années, un déficit budgétaire à 3 % et un taux de chômage de 8 %.
Un mois plus tard, le haut-commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami vient doucher les espoirs soulevés par le nouveau pouvoir : la croissance ne sera que de 4,1 % en 2012, le déficit budgétaire de 2011 atteint 7 % du PIB alors que 31,4 % des moins de 34 ans et 27 % des diplômés universitaires sont sans emploi.
Et « la situation macroéconomique risque de s'aggraver davantage [...] si l'environnement international devient plus contraignant pour l'économie marocaine », avertit lehaut-commissaire qui n’hésite pas à poser la question de la pertinence d’un programme économique qui vise 300 milliards de dirhams d'investissements sur la période 2011-2015 (27 milliards €). Le pays dispose-t-il vraiment d’une telle capacité de financement ?
Selon le haut-commissaire, si la crise européenne s’aggravait en même temps que le prix du pétrole augmenterait, « ceci remettrait en cause la solvabilité des finances extérieures et affecterait l'attractivité du Maroc au niveau des marchés internationaux de capitaux ».
Suite aux mouvements révolutionnaires des printemps arabes, l’Etat marocain avait procédé à la hausse des salaires des fonctionnaires et augmenté les subventions aux prix alimentaires et énergétiques. Une dépense qui a sans doute sauvé la paix sociale, mais qui a dangereusement aggravé les déséquilibres économiques et financiers du Royaume.
Agence Ecofin
Un mois plus tard, le haut-commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami vient doucher les espoirs soulevés par le nouveau pouvoir : la croissance ne sera que de 4,1 % en 2012, le déficit budgétaire de 2011 atteint 7 % du PIB alors que 31,4 % des moins de 34 ans et 27 % des diplômés universitaires sont sans emploi.
Et « la situation macroéconomique risque de s'aggraver davantage [...] si l'environnement international devient plus contraignant pour l'économie marocaine », avertit lehaut-commissaire qui n’hésite pas à poser la question de la pertinence d’un programme économique qui vise 300 milliards de dirhams d'investissements sur la période 2011-2015 (27 milliards €). Le pays dispose-t-il vraiment d’une telle capacité de financement ?
Selon le haut-commissaire, si la crise européenne s’aggravait en même temps que le prix du pétrole augmenterait, « ceci remettrait en cause la solvabilité des finances extérieures et affecterait l'attractivité du Maroc au niveau des marchés internationaux de capitaux ».
Suite aux mouvements révolutionnaires des printemps arabes, l’Etat marocain avait procédé à la hausse des salaires des fonctionnaires et augmenté les subventions aux prix alimentaires et énergétiques. Une dépense qui a sans doute sauvé la paix sociale, mais qui a dangereusement aggravé les déséquilibres économiques et financiers du Royaume.
Agence Ecofin
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