Librement, sans aucune contrainte, depuis plus de deux mois à présent…
Un nouveau drone le Predator C Avenger, cet fois ci furtif, a été engagé par l’US Air Force en Afghanistan. Mais il y a déjà des dizaines de drones armées qui opèrent actuellement en Afghanistan et dans les zones tribales du Pakistan (RQ-1 Predator et MQ-9 Reaper) accomplissant parfaitement leurs différentes missions respectives. Un de plus, ne va faire strictement aucune différence.
Alors pourquoi donc envoyer un engin furtif avec un « armement spécifique » logé en soute ventrale sur ce théâtre d’opération alors que les insurgés afghans n’ont pas de moyens de détection ? Les Talibans ne disposent également d’aucunes fortifications ou installations fortement bunkérisés nécessitant le moindre emploi d’armes GBU JDAM anti-bunkers.
La réponse au combien « évidente », par simple corollaire, a été subtilement confirmé par Leon Panetta le secrétaire à la Défense US le 13 décembre 2011.
Traduction approximative pour non Anglophone issue de l’article original intitulé : « Panetta Says Drone Campaign Over Iran Will Continue »
Panetta dit que la campagne de Drone en cours en Iran continuera
Par Justin Fishel et Jennifer Griffin
Publié le 13 Décembre 2011
FoxNews
Le Secrétaire à la Défense Leon Panetta, dans une interview exclusive avec la Fox News, a déclaré que la campagne de drone furtif le long de la frontière Iran-Afghanistan se poursuivra "absolument" malgré la perte d'un drone précieux et sophistiquée en Iran.
La perte mystérieuse du drone RQ-170 Sentinel a révélé non seulement que les Etats-Unis effectuaient des opérations d'espionnage sur l'Iran, mais aussi que le programme a été exécuté à partir de la base aérienne de Shindad dans l'ouest de l'Afghanistan.
Panetta n'a pas voulu commenter directement ce que faisait ce drone au-dessus de l'Iran, mais il a dit que l'armée américaine n'a pas l'intention de stopper l'opération drone d'Afghanistan de l’ouest.
"Ces opérations doivent être protégés afin de faire le travail et la mission dans laquelle ils sont impliqués," a-t-il dit.
Lorsqu'on lui a demandé s'il voulait poursuivre ces missions telles qu’elles ont été menées hors d’Afghanistan, il a répondu avec un seul mot: "Absolument."
Panetta n’a pas spéculé quant à savoir si le drone Sentinel avait été abattu par une cyber-attaque ou un dispositif de brouillage de haute technologie.
"Vous pouvez faire toutes sortes de suppositions à ce stade. Évidemment, il n'y a rien que vous ne pouvez exclure et rien qui vous permette de vous prononcer en ce moment", a-t-il dit.
Le président Obama a déclaré lundi qu'il n'a pas voulu commenter la situation au-delà de dire que les États-Unis ont demandé aux Iraniens de leur retourner. «Nous verrons comment les Iraniens répondront," a-t-il dit.
Panetta se rendra plus tard cette semaine à Bagdad pour une cérémonie afin de marquer la fin de la guerre américaine en Irak. Le secrétaire n'était d'accord avec l'évaluation du premier ministre Nouri al-Maliki à Washington lundi suggérant que l'ingérence iranienne en Irak allait disparaître une fois que toutes les troupes américaines seront rentrées chez eux.
"Je pense que vous devez être très prudent concernant l'Iran et ce qu'ils font», a déclaré Panetta. "Je soupçonne que d'une manière ou d'une autre ils vont tenter d'influencer ce qui se passe là-bas."
Il a ajouté les États-Unis conservera 40.000 soldats dans des bases partout dans le Golfe pour contrer toute menace potentielle iranienne.
Pendant ce temps mardi, un haut fonctionnaire iranien a déclaré que l'armée iranienne mettra en pratique l’obturation du détroit d'Ormuz, le plus important canal de transport de pétrole au monde. C'est un geste provocateur qui illustre la capacité de l'Iran de perturber l'approvisionnement en pétrole mondial.
Le porte-parole du Pentagone Doug Wilson répondra en disant bien qu'il ne possède aucune information sur ces exercices spécifiques, les États-Unis sont "engagés au libre et sûr passage dans les eaux internationales."
Tout ce qui affecte cela, selon M. Wilson, serait «préjudiciable».
De retour à Kaboul, le secrétaire à la défense va également évaluer comment soigner la relation avec le Pakistan après sa fermeture des frontières et des routes d'approvisionnement clés en réponse à la frappe aérienne de l'OTAN le 26 novembre qui a tué 24 soldats pakistanais.
Le général John Allen commandant en chef des États-Unis en Afghanistan, a déclaré que juste avant cet incident, il est allé voir le général Kayani du Pakistan pour des réunions qui espérait-il " aller apporter à cette relation un niveau élevé de coordination."
Mais dans la foulée de l'incident du 26 novembre, "qui s’est refroidi dans une certaine mesure," dit Allen.
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Un nouveau drone le Predator C Avenger, cet fois ci furtif, a été engagé par l’US Air Force en Afghanistan. Mais il y a déjà des dizaines de drones armées qui opèrent actuellement en Afghanistan et dans les zones tribales du Pakistan (RQ-1 Predator et MQ-9 Reaper) accomplissant parfaitement leurs différentes missions respectives. Un de plus, ne va faire strictement aucune différence.
Alors pourquoi donc envoyer un engin furtif avec un « armement spécifique » logé en soute ventrale sur ce théâtre d’opération alors que les insurgés afghans n’ont pas de moyens de détection ? Les Talibans ne disposent également d’aucunes fortifications ou installations fortement bunkérisés nécessitant le moindre emploi d’armes GBU JDAM anti-bunkers.
La réponse au combien « évidente », par simple corollaire, a été subtilement confirmé par Leon Panetta le secrétaire à la Défense US le 13 décembre 2011.
Traduction approximative pour non Anglophone issue de l’article original intitulé : « Panetta Says Drone Campaign Over Iran Will Continue »
Panetta dit que la campagne de Drone en cours en Iran continuera
Par Justin Fishel et Jennifer Griffin
Publié le 13 Décembre 2011
FoxNews
Le Secrétaire à la Défense Leon Panetta, dans une interview exclusive avec la Fox News, a déclaré que la campagne de drone furtif le long de la frontière Iran-Afghanistan se poursuivra "absolument" malgré la perte d'un drone précieux et sophistiquée en Iran.
La perte mystérieuse du drone RQ-170 Sentinel a révélé non seulement que les Etats-Unis effectuaient des opérations d'espionnage sur l'Iran, mais aussi que le programme a été exécuté à partir de la base aérienne de Shindad dans l'ouest de l'Afghanistan.
Panetta n'a pas voulu commenter directement ce que faisait ce drone au-dessus de l'Iran, mais il a dit que l'armée américaine n'a pas l'intention de stopper l'opération drone d'Afghanistan de l’ouest.
"Ces opérations doivent être protégés afin de faire le travail et la mission dans laquelle ils sont impliqués," a-t-il dit.
Lorsqu'on lui a demandé s'il voulait poursuivre ces missions telles qu’elles ont été menées hors d’Afghanistan, il a répondu avec un seul mot: "Absolument."
Panetta n’a pas spéculé quant à savoir si le drone Sentinel avait été abattu par une cyber-attaque ou un dispositif de brouillage de haute technologie.
"Vous pouvez faire toutes sortes de suppositions à ce stade. Évidemment, il n'y a rien que vous ne pouvez exclure et rien qui vous permette de vous prononcer en ce moment", a-t-il dit.
Le président Obama a déclaré lundi qu'il n'a pas voulu commenter la situation au-delà de dire que les États-Unis ont demandé aux Iraniens de leur retourner. «Nous verrons comment les Iraniens répondront," a-t-il dit.
Panetta se rendra plus tard cette semaine à Bagdad pour une cérémonie afin de marquer la fin de la guerre américaine en Irak. Le secrétaire n'était d'accord avec l'évaluation du premier ministre Nouri al-Maliki à Washington lundi suggérant que l'ingérence iranienne en Irak allait disparaître une fois que toutes les troupes américaines seront rentrées chez eux.
"Je pense que vous devez être très prudent concernant l'Iran et ce qu'ils font», a déclaré Panetta. "Je soupçonne que d'une manière ou d'une autre ils vont tenter d'influencer ce qui se passe là-bas."
Il a ajouté les États-Unis conservera 40.000 soldats dans des bases partout dans le Golfe pour contrer toute menace potentielle iranienne.
Pendant ce temps mardi, un haut fonctionnaire iranien a déclaré que l'armée iranienne mettra en pratique l’obturation du détroit d'Ormuz, le plus important canal de transport de pétrole au monde. C'est un geste provocateur qui illustre la capacité de l'Iran de perturber l'approvisionnement en pétrole mondial.
Le porte-parole du Pentagone Doug Wilson répondra en disant bien qu'il ne possède aucune information sur ces exercices spécifiques, les États-Unis sont "engagés au libre et sûr passage dans les eaux internationales."
Tout ce qui affecte cela, selon M. Wilson, serait «préjudiciable».
De retour à Kaboul, le secrétaire à la défense va également évaluer comment soigner la relation avec le Pakistan après sa fermeture des frontières et des routes d'approvisionnement clés en réponse à la frappe aérienne de l'OTAN le 26 novembre qui a tué 24 soldats pakistanais.
Le général John Allen commandant en chef des États-Unis en Afghanistan, a déclaré que juste avant cet incident, il est allé voir le général Kayani du Pakistan pour des réunions qui espérait-il " aller apporter à cette relation un niveau élevé de coordination."
Mais dans la foulée de l'incident du 26 novembre, "qui s’est refroidi dans une certaine mesure," dit Allen.
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