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La Russie élève le niveau de sa station électronique basée en Syrie pour alerter l’Iran

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  • La Russie élève le niveau de sa station électronique basée en Syrie pour alerter l’Iran

    IRIB-Les Russes ont élevé le niveau de leur station de surveillance électronique de Jabal Al-Harrah, au Sud de Damas, face à la mer de Galilée, en ajoutant des ressources et composants spécialement faits sur mesure pour envoyer à Téhéran une alerte précoce d’une attaque américaine ou israélienne, selon des sources du renseignement américain de Debkafile. Avant d’être renforcée par de la technologie ultrasophistiquée et une main-d’œuvre spécialisée, la station couvrait déjà les mouvements civils et militaires du nord d’Israël jusqu’à Tel Aviv, du nord de la Jordanie et de l’Ouest de l’Irak. Aujourd’hui, son rayon s’étend à toutes les régions d’Israël et de la Jordanie, au Golfe d’Aqaba et au nord de l’Arabie Saoudite.

    La seconde partie du projet de Moscou, visant à étendre le rayonnement des outils qui sont ses yeux et de ses oreilles au Moyen-Orient, a consisté à mettre à niveau le radar syrien équipé par les Russes, qui est stationné sur le Mont Sannine au Liban et connecté à l’installation de Jabal Al-Harrah en Syrie. Les techniciens russes ont aussi complété ce second projet. La Russie est, à présent, capable de tracer, en supplément, les mouvements navals et aériens américains et israéliens dans l’Est de la Méditerranée, y compris jusqu’à Chypre et la Grèce.

    Selon nos sources, l’escale du porte-avions russe Amiral Kouznetsov dans le port syrien de Tartous, durant la majeure partie de janvier et jusqu’au 13 février, avait pour mission spéciale de garder un œil sur tous les préparatifs israéliens visant à attaquer l’Iran, la Syrie ou le Hezbollah. Cette mission comblait l'écart laissé béant par la station russe du sud de Damas, qui était pleinement occupée à recueillir des données sur les mouvements de l’opposition syrienne contre Bachar al Assad et à surveiller tout signe avant-coureurs d’une intervention étrangère, militaire ou secrète, contre son régime.

    Le vaisseau russe, pendant ce temps, suivait le trafic croissant de drones américains au-dessus de la Syrie, qui ont conservé la traçabilité de l’arsenal syrien de missiles à ogives chimiques, biologiques et de gaz innervant.

    Washington a dévoilé, le 25 février, que le Département d’Etat américain avait envoyé des alertes à six pays : Israël, la Turquie, le Liban, l’Arabie Saoudite, la Jordanie et l’Irak, leur demandant d’accentuer la vigilance au sujet de ces armes meurtrières. Il n’était pas clair de comprendre si l’alerte faisait référence à une possible décision du régime Assad d’utiliser des ADM contre ces nations ou au danger de leur transfert à destination de terroristes présents sur le territoire de ces pays.

    Moscou a décidé de renforcer les capacités de traçage de son radar de surveillance au profit de l’Iran, en réponse à une plainte de Téhéran, disant qu’il ne pouvait plus compter sur la Russie pour une alerte en temps réel, en cas de déclenchement d’une frappe américaine ou israélienne, parce que ces ressources étaient sollicitées jusqu’à leurs dernières limites, dans le soutien au régime Assad.

    Après avoir étendu et amélioré leur rayonnement, de façon à contenter les besoins iraniens, en interconnectant les deux stations et ajouté de la main d’oeuvre russe supplémentaire, Moscou a ordonné à l’Amiral Kouznetsov de quitter Tartous, le 13 février et de prendre le chemin du retour vers le port de Severomorsk, dans la Péninsule de Kola. Les stations russes en Syrie et au Liban étaient alors fin prêtes pour répondre à leurs missions étendues.

    debka.com
    french.irib
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