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PREMICES
Au-delà des changements visés par ces décrets, dont la portée reste limitée dans l’absolu, l’impératif est d’aller vers plus de réformes à un niveau macro-institutionnel et en finir avec les schémas jacobins, synonymes de bureaucratie.
Au tout début de son premier mandat, le président Bouteflika avait identifié l’administration comme une des causes structurelles du sous-développement du pays. Ce constat ayant été établi, il fait appel à Missoum Sbih, spécialiste en la matière, placé à la tête d’une commission chargée de mettre en place un schéma de réforme des institutions de l’État. Le travail de cette commission est consigné dans un volumineux rapport remis au président de la République. Mais, force est de constater que ce rapport est depuis mis sous le coude, alors qu’il aurait fallu passer à la phase de son exécution pour créer les conditions nécessaires à la mise en œuvre des réformes nécessaires au passage de notre pays à l’ère de l’ouverture.
Une ère qui exige aussi plus de souplesse et moins de rigidité dans le fonctionnement des institutions de l’État. Dans le dernier Journal officiel, un certain nombre de décrets viennent d’être pris par le président de la République. Il est attendu des institutions concernées par ces décrets, comme la Fonction publique, le Conseil de participation de l’État, le Conseil national de l’investissement, l’Agence nationale de développement et de l’investissement, une plus grande efficacité dans la concrétisation des missions qui leur sont imparties. Espérons, en tout cas, que ce sera cela l’objectif visé par ce changement de tutelle et non pas quelque autre dessein politicien sous-tendu par des calculs peu avouables.
Mais, au-delà des changements visés par ces décrets, dont la portée reste limitée dans l’absolu, l’impératif est d’aller vers plus de réformes à un niveau macro-institutionnel et en finir avec les schémas jacobins, synonymes de bureaucratie. Question : ces décrets sont-ils les prémices d’une reconfiguration de l’État ?
N. Sebti (Editorial )
Au-delà des changements visés par ces décrets, dont la portée reste limitée dans l’absolu, l’impératif est d’aller vers plus de réformes à un niveau macro-institutionnel et en finir avec les schémas jacobins, synonymes de bureaucratie.
Au tout début de son premier mandat, le président Bouteflika avait identifié l’administration comme une des causes structurelles du sous-développement du pays. Ce constat ayant été établi, il fait appel à Missoum Sbih, spécialiste en la matière, placé à la tête d’une commission chargée de mettre en place un schéma de réforme des institutions de l’État. Le travail de cette commission est consigné dans un volumineux rapport remis au président de la République. Mais, force est de constater que ce rapport est depuis mis sous le coude, alors qu’il aurait fallu passer à la phase de son exécution pour créer les conditions nécessaires à la mise en œuvre des réformes nécessaires au passage de notre pays à l’ère de l’ouverture.
Une ère qui exige aussi plus de souplesse et moins de rigidité dans le fonctionnement des institutions de l’État. Dans le dernier Journal officiel, un certain nombre de décrets viennent d’être pris par le président de la République. Il est attendu des institutions concernées par ces décrets, comme la Fonction publique, le Conseil de participation de l’État, le Conseil national de l’investissement, l’Agence nationale de développement et de l’investissement, une plus grande efficacité dans la concrétisation des missions qui leur sont imparties. Espérons, en tout cas, que ce sera cela l’objectif visé par ce changement de tutelle et non pas quelque autre dessein politicien sous-tendu par des calculs peu avouables.
Mais, au-delà des changements visés par ces décrets, dont la portée reste limitée dans l’absolu, l’impératif est d’aller vers plus de réformes à un niveau macro-institutionnel et en finir avec les schémas jacobins, synonymes de bureaucratie. Question : ces décrets sont-ils les prémices d’une reconfiguration de l’État ?
N. Sebti (Editorial )