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Le Forum d’El Moudjahid a accueilli hier l’Association algérienne de solidarité aux malades respiratoires (Aasmaresp) venue évoquer, à l’occasion du 8 juin, Journée nationale de lutte contre l’asthme, le quotidien de ces personnes atteintes d’une maladie chronique.
Dans son intervention, Mme Lamoudi, secrétaire générale de l’association, a, encore une fois, tiré la sonnette d’alarme en rappelant qu’en dépit des efforts fournis par l’association, les pouvoirs publics ne semblent pas se préoccuper pour autant de cette tranche de la société.
«11 ans après la création de notre association, et en dépit du fait que nous célébrons la Journée nationale de lutte contre l’asthme, aucune institution publique ne lève le petit doigt pour participer à cette célébration ou s’intéresser à ce type de malades. Toutefois, nous voulons faire passer notre message et évoquer la détresse de cette population livrée à elle-même puisqu’on ne parle pas assez de l’asthme malgré l’avancée de l’industrie pharmaceutique », a déclaré Mme Lamoudi.
Un professeur membre de l’association a expliqué, pour sa part, que 4 % de la population algérienne est atteinte de l’asthme alors que selon une étude publiée en 2005 par un pédiatre, le Dr Boukari, précise l’intervenante, 8,5 de la communauté des enfants est asthmatique, maladie qui devient de plus en plus fréquente.
Le professeur a annoncé aussi les résultats d’autres études en réalisation qui seront prochainement rendues publiques.
Les intervenants noteront aussi qu’un appareillage de dépistage de cette maladie très simple pourtant n’est pas disponible dans beaucoup de centres de santé. Tout en précisant que les médicaments du traitement de fond ne sont pas remboursables. Mme Lamoudi insistera, également, sur la nécessité de la prise en charge des malades dès que le diagnostic est posé par le médecin en vue d’éviter un traitement lourd et coûteux.
Ils jugeront aussi l’expérience de l’association comme étant concluante du fait que des malades de plusieurs régions du pays font appel à elle.
L’objectif de l’association étant d’informer les malades et leurs familles et de participer à l’organisation de la prise en charge médicale ainsi que d’œuvrer à l’ouverture de centres d’accueil et d’information et d’orientation ainsi que l’organisation d’actions sociales.
Par ailleurs, des actions régulières sont effectuées et concernent notamment l’organisation de portes ouvertes sur l’asthme au grand public, des campagnes de sensibilisation et de prévention au niveau d’établissements scolaires contre la pollution de l’environnement.
- Le Soir d'Algerie
Dans son intervention, Mme Lamoudi, secrétaire générale de l’association, a, encore une fois, tiré la sonnette d’alarme en rappelant qu’en dépit des efforts fournis par l’association, les pouvoirs publics ne semblent pas se préoccuper pour autant de cette tranche de la société.
«11 ans après la création de notre association, et en dépit du fait que nous célébrons la Journée nationale de lutte contre l’asthme, aucune institution publique ne lève le petit doigt pour participer à cette célébration ou s’intéresser à ce type de malades. Toutefois, nous voulons faire passer notre message et évoquer la détresse de cette population livrée à elle-même puisqu’on ne parle pas assez de l’asthme malgré l’avancée de l’industrie pharmaceutique », a déclaré Mme Lamoudi.
Un professeur membre de l’association a expliqué, pour sa part, que 4 % de la population algérienne est atteinte de l’asthme alors que selon une étude publiée en 2005 par un pédiatre, le Dr Boukari, précise l’intervenante, 8,5 de la communauté des enfants est asthmatique, maladie qui devient de plus en plus fréquente.
Le professeur a annoncé aussi les résultats d’autres études en réalisation qui seront prochainement rendues publiques.
Les intervenants noteront aussi qu’un appareillage de dépistage de cette maladie très simple pourtant n’est pas disponible dans beaucoup de centres de santé. Tout en précisant que les médicaments du traitement de fond ne sont pas remboursables. Mme Lamoudi insistera, également, sur la nécessité de la prise en charge des malades dès que le diagnostic est posé par le médecin en vue d’éviter un traitement lourd et coûteux.
Ils jugeront aussi l’expérience de l’association comme étant concluante du fait que des malades de plusieurs régions du pays font appel à elle.
L’objectif de l’association étant d’informer les malades et leurs familles et de participer à l’organisation de la prise en charge médicale ainsi que d’œuvrer à l’ouverture de centres d’accueil et d’information et d’orientation ainsi que l’organisation d’actions sociales.
Par ailleurs, des actions régulières sont effectuées et concernent notamment l’organisation de portes ouvertes sur l’asthme au grand public, des campagnes de sensibilisation et de prévention au niveau d’établissements scolaires contre la pollution de l’environnement.
- Le Soir d'Algerie