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Le projet aventureux du Qatar pour la Syrie

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  • Le projet aventureux du Qatar pour la Syrie

    Après être intervenu en Libye, Doha plaide maintenant pour la création d'une force arabe de maintien de la paix en Syrie... De notre envoyé spécial.

    De notre envoyé spécial,
    Un an après avoir servi, comme les Emirats, de caution arabe à l'intervention de l'Otan en Libye en mettant à la disposition de l'alliance anti-Kadhafi six de ses douze Mirage 2000 et une unité de ses forces spéciales, l'Etat du Qatar plaide aujourd'hui pour la création d'une force arabe de maintien de la paix en Syrie. C'est la position qu'a défendue à Tunis le ministre qatari des Affaires étrangères lors de la réunion des Amis de la Syrie.
    Le projet, qui exigerait au moins le feu vert du Conseil de Sécurité de l'ONU et qui a paru aventureux à nombre de participants, a peu de chances d'aboutir. Ce n'est pas, vu de Doha, une surprise ou une déception car il s'agissait surtout pour le Qatar d'afficher, une fois encore, une position spectaculaire et de s'affirmer comme une puissance diplomatique régionale.
    Etaler sa richesse

    Malgré une superficie (11 500 kilomètres carrés) à peine supérieure à celle de la Gironde et une population de 1,7 million d'habitants, dont 85% d'expatriés, le Qatar, qui partage avec l'Iran le plus grand gisement de gaz de la planète et dont le PNB a approché en 2011 les 130 milliards d'euros, a les moyens financiers d'un géant. Un géant bling-bling qui aime étaler sa colossale richesse et qui entend l'utiliser pour exister sur la scène mondiale. Acheter le PSG, une brassée de palaces, investir à Hollywood et dans l'immobilier londonien, obtenir l'organisation de la Coupe du Monde de Football 2022, convoiter les jeux Olympiques, confer des chantiers de prestige aux stars de l'architecture : voilà pour la visibilité.
    Devenir un acteur majeur

    Mais l'émir Hamad ben Khalifa al-Thani, au pouvoir depuis 1995, après avoir déposé son père, entend aussi faire de sa presqu'île ensoleillée un acteur diplomatique majeur du monde arabe. Un acteur dont les choix sinueux et opportunistes sont servis et célébrés par l'autre richesse nationale : la chaîne globale Al-Jazeera.
    Aux côtés des rebelles à Tunis, au Caire et à Damas mais hostile aux révoltés du Bahreïn, financier du Hamas et ami du Hezbollah mais en bons termes avec Israël avant l'opération de 2009 contre Gaza, allié de Washington qui dispose ici d'une base géante mais protecteur des islamistes et fier de ses bonnes relations avec Téhéran, le Qatar est intervenu, dans les conflits du Liban, du Soudan, du Yémen, de Somalie. Il a offert l'asile de son territoire aux talibans pour négocier avec Washington et tenté de réconcilier le Hamas et le Fatah palestiniens. Dimanche et lundi, il hébergeait une conférence internationale sur Jérusalem (dont nous publions ci-dessous la déclaration finale). A ce jour, il faut le dire, les résultats de cet activisme diplomatique sont modestes.
    (Cet article a été publié dans "le Nouvel Observateur" du 1er mars 2012)

  • #2
    si le petit qatar est sur tout les fronts, c'est qu'ils profitents de l'occasion, tout les autres défendent le kourssi à coup de pseudo réformes ou pseudo nouvelles constitutions....

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    • #3
      l'Etat du Qatar plaide aujourd'hui pour la création d'une force arabe de maintien de la paix en Syrie
      Si mon pays s'associe a cet immondice,je souhaiterais ne plus appartenir a cette communauté de hyènes.Les émirats(M.O.) chez eux et nous chez nous(Afrique du nord).Mais plus dur sera la chute,et la, il faudra tirer la chasse

      Commentaire

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