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Xerox sauvé par Anne Mulcahy

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  • Xerox sauvé par Anne Mulcahy

    A son arrivée à la tête de Xerox fin 2001, Anne Mulcahy avait hérité d'une compagnie malade ayant une situation financière des plus difficiles. Mulcahy a réussi à la sauver et désormais, Xerox envisage l'avenir avec sérénité misant sur la recherche et l'innovation.

    Pas étonnant qu'elle soit classée parmi les femmes les plus influentes dans le classement Forbes...



    ===
    «Pour sauver Xerox, j'ai misé sur la recherche»

    LE FIGARO. – Vous venez d'être promue chevalier de la Légion d'honneur pour votre implication personnelle en France. Xerox possède un centre de recherche européen installé à Grenoble et est associé à deux pôles de compétitivité. Avez-vous l'intention d'accroître vos investissements en recherche et développement dans l'Hexagone ?

    Anne MULCAHY. – Il est vrai que Xerox France est particulièrement important pour nous, en particulier parce qu'un laboratoire de recherche s'y trouve à Grenoble. Il me semble que le principal atout de la France et des pays développés est leur R&D. Leur capacité dans ce domaine est plus importante que toutes les politiques sociales ou les aides proposées aux entreprises. L'investissement de Xerox dans ce centre est stable et nous pensons que nous devrions peut-être associer nos efforts à ceux d'autres entreprises appartenant à des métiers différents pour accroître ses capacités. C'est ce que nous faisons dans notre «lab» de Palo Alto. La distinction que m'a remise le ministre du Commerce extérieur ne me revient pas personnellement. Elle revient à Xerox. La fonction que j'occupe ne durera pas toute la vie, l'entreprise ne m'appartient pas. C'est seulement la reconnaissance que peut-être je fais bien mon job.

    Xerox était au bord de la faillite, lorsque vous avez été nommée présidente il y a cinq ans. Aujourd'hui, le groupe est de nouveau en croissance. Comment l'avez-vous rebâti ?

    Nous avons connu une crise financière extrêmement grave, mais nous savions que nous avions des atouts. En particulier dans le domaine de l'innovation. Nous avons continué à nous concentrer sur les besoins des clients, nous les avons protégés en dressant une sorte de barrière autour d'eux. En revanche, nous avons restructuré lourdement la production et les services administratifs. Nous avons maintenu nos efforts dans le domaine de la recherche. Et franchement, dans la situation qui était la nôtre, nous aurions pu être tentés de trancher dans la R&D. Cela aurait été une décision plus facile que de supprimer des divisions et des emplois. Mais nous avons continué à investir. Aujourd'hui, on ne peut pas crier victoire. Il nous faut assurer la transition vers le monde de la couleur et des services.

    Si vous regardez en arrière, est-ce que vous estimez que vous avez fait les bons choix ?

    Je pense que nous avons trop tardé à nous tourner vers les services aux entreprises. La division Global services a été lancée en 2002, nous aurions dû commencer plus tôt. Nous aurions dû aussi nous attaquer plus vite à l'efficacité des fonctions administratives. Il nous faut anticiper plus vite les changements.

    La communauté financière ne vous a pas ménagée à votre arrivée. Avez-vous retrouvé la confiance des investisseurs ?

    Il a fallu du temps pour acquérir une certaine crédibilité. Je pense qu'elle est acquise à présent. Je n'ai pas à me plaindre !

    Par Le Figaro

  • #2
    Xerox Lab avec Bell Labs etaitent le top des top des labs de recherche pour leur creativite, l'endroit rever pour plusieurs chercheur. Malheusement ce n'est plus le cas aujourd'hui.

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