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L'appétit de Issad Rebrab ne semble pas avoir de limites. Pour devenir le 2ème plus grand groupe algérien derrière Sonatrach, il prévoit d'investir massivement et d'embaucher 50 000 personnes d'ici 2010. Louable ambition...
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Ould-Abbès félicite Rebrab pour son plan emploi de 50 000 personnes - Cevital leader du recrutement
Créer 50 000 emplois d’ici 2010 : tel est l’objectif de Cevital. Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, M. Ould-Abbès, n’est pas resté insensible aux perspectives du groupe de M. Issad Rebrab. Raisonnables, mais conservatoires, a-t-il estimé, hier, lors de l’ouverture de la 2e édition du Salon international du recrutement à Alger. Tout en mettant l’accent sur les efforts de l’État pour réduire le taux de chômage à travers les multiples dispositifs mis en place, le ministre place son parrainage de cette manifestation sous le signe de l’encouragement de l’investissement, d’abord national et ensuite étranger.
Après le point sur la situation de l’emploi établi par le ministre, il s’agissait à travers le constat “positif” d’entrevoir des perspectives allant dans le sens de pérenniser, d’une part, l’emploi et, de l’autre, asseoir un développement économique durable à travers des investissements ciblés. Sur ce registre, le plan de charge de Cevital est à même de répondre, du moins à une partie des préoccupations du pays en matière d’investissement et de création d’emplois. M. Issad Rebrab détaillera avec précision les créneaux qu’il compte investir étant porteurs, à forte plus-value et surtout pourvoyeurs d’emplois. Ainsi, les 50 000 emplois à créer dans les cinq années à venir sont répartis entre l’industrie agroalimentaire, avec 1 500 emplois, la production de verre plat et transformation, 3 500 emplois, la construction de bâtiments préfabriqués dont l’usine est en phase d’achèvement avec 3 000 emplois. La grande distribution, autre créneau à explorer à travers des centrales d’achat, des magasins pour détaillants et grossistes et d’autres pour le grand public créeront 13 000 emplois.
La production agricole dans laquelle se lancera Cevital à travers des investissements dans les agrumes, l’élevage et les viandes, se place en première position avec 22 000 emplois, sans compter les emplois indirects, notamment à travers l’accompagnement des entrepreneurs dans le secteur. Les énergies nouvelles, la pétrochimie et la sidérurgie totalisent respectivement, 1 000, 3 000 et 3 000 emplois. Toutefois, il ne s’agit pas, selon M. Rebrab, de se contenter de ses propres investissements, ayant inscrit son groupe comme étant “une entreprise citoyenne”, mais surtout d’accompagner et de garantir son soutien aux jeunes pour qu’ils investissent à leur tour et créent leurs propres entreprises. Et de définir des segments qu’il est prêt à accompagner sur les plans financier et logistique. Les cultures maraîchères et florales sous-serre en verre qui pourront générer 100 000 emplois, la production de graines oléagineuses avec 20 000 emplois en collaboration avec le ministère de l’Agriculture.
La transformation de verre plat, notamment pour la fabrication des serres, peut créer 2 000 emplois. Et la sous-traitance des œuvres secondaires des bâtiments, 10 000 emplois. D’autres emplois “périphériques” sont indirectement générés à travers une hausse du pouvoir d’achat et la multiplication des sous-traitants. Par ailleurs, Cevital offre une garantie, une caution sur les prêts bancaires (leasing) des jeunes investisseurs tout en leur assurant un marché, un débouché pour leur production, à travers sa filiale distribution. Une production qui aura également la possibilité d’être exportée, puisqu’il est aussi prévu l’installation d’unités de conditionnement et de stockage sur le territoire national et à l’étranger. Pour faire aboutir ces projets, Cevital accorde un intérêt particulier au capital humain. Les ressources humaines sont l’atout principal dans la stratégie du groupe qui a déjà entamé la démarche à travers des conventions avec les universités algériennes et étrangères. Cette coopération est appelée à s’intensifier d’autant plus que des filières professionnelles sont inscrites dans le cadre de la réforme de l’université. Introduire de nouveaux modes de communication avec les jeunes.
Et enfin, une nouvelle approche de l’appréciation des compétences techniques et des qualités humaines. Cevital propose également des formations de perfectionnement et un accompagnement par un tuteur expérimenté afin d’assurer l’intégration dans l’entreprise. Et sa stratégie d’accompagnement des entreprises repose sur le transfert des technologies, l’encadrement et la transmission des compétences ainsi que l’appui à l’investissement. Le ministre a apprécié l’exposé, d’autant plus qu’il l’a implicitement considéré comme un appoint au programme du président de la République prévoyant la création de 2 millions d’emplois d’ici la fin de son second mandat.
Par Liberté
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Ould-Abbès félicite Rebrab pour son plan emploi de 50 000 personnes - Cevital leader du recrutement
Créer 50 000 emplois d’ici 2010 : tel est l’objectif de Cevital. Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, M. Ould-Abbès, n’est pas resté insensible aux perspectives du groupe de M. Issad Rebrab. Raisonnables, mais conservatoires, a-t-il estimé, hier, lors de l’ouverture de la 2e édition du Salon international du recrutement à Alger. Tout en mettant l’accent sur les efforts de l’État pour réduire le taux de chômage à travers les multiples dispositifs mis en place, le ministre place son parrainage de cette manifestation sous le signe de l’encouragement de l’investissement, d’abord national et ensuite étranger.
Après le point sur la situation de l’emploi établi par le ministre, il s’agissait à travers le constat “positif” d’entrevoir des perspectives allant dans le sens de pérenniser, d’une part, l’emploi et, de l’autre, asseoir un développement économique durable à travers des investissements ciblés. Sur ce registre, le plan de charge de Cevital est à même de répondre, du moins à une partie des préoccupations du pays en matière d’investissement et de création d’emplois. M. Issad Rebrab détaillera avec précision les créneaux qu’il compte investir étant porteurs, à forte plus-value et surtout pourvoyeurs d’emplois. Ainsi, les 50 000 emplois à créer dans les cinq années à venir sont répartis entre l’industrie agroalimentaire, avec 1 500 emplois, la production de verre plat et transformation, 3 500 emplois, la construction de bâtiments préfabriqués dont l’usine est en phase d’achèvement avec 3 000 emplois. La grande distribution, autre créneau à explorer à travers des centrales d’achat, des magasins pour détaillants et grossistes et d’autres pour le grand public créeront 13 000 emplois.
La production agricole dans laquelle se lancera Cevital à travers des investissements dans les agrumes, l’élevage et les viandes, se place en première position avec 22 000 emplois, sans compter les emplois indirects, notamment à travers l’accompagnement des entrepreneurs dans le secteur. Les énergies nouvelles, la pétrochimie et la sidérurgie totalisent respectivement, 1 000, 3 000 et 3 000 emplois. Toutefois, il ne s’agit pas, selon M. Rebrab, de se contenter de ses propres investissements, ayant inscrit son groupe comme étant “une entreprise citoyenne”, mais surtout d’accompagner et de garantir son soutien aux jeunes pour qu’ils investissent à leur tour et créent leurs propres entreprises. Et de définir des segments qu’il est prêt à accompagner sur les plans financier et logistique. Les cultures maraîchères et florales sous-serre en verre qui pourront générer 100 000 emplois, la production de graines oléagineuses avec 20 000 emplois en collaboration avec le ministère de l’Agriculture.
La transformation de verre plat, notamment pour la fabrication des serres, peut créer 2 000 emplois. Et la sous-traitance des œuvres secondaires des bâtiments, 10 000 emplois. D’autres emplois “périphériques” sont indirectement générés à travers une hausse du pouvoir d’achat et la multiplication des sous-traitants. Par ailleurs, Cevital offre une garantie, une caution sur les prêts bancaires (leasing) des jeunes investisseurs tout en leur assurant un marché, un débouché pour leur production, à travers sa filiale distribution. Une production qui aura également la possibilité d’être exportée, puisqu’il est aussi prévu l’installation d’unités de conditionnement et de stockage sur le territoire national et à l’étranger. Pour faire aboutir ces projets, Cevital accorde un intérêt particulier au capital humain. Les ressources humaines sont l’atout principal dans la stratégie du groupe qui a déjà entamé la démarche à travers des conventions avec les universités algériennes et étrangères. Cette coopération est appelée à s’intensifier d’autant plus que des filières professionnelles sont inscrites dans le cadre de la réforme de l’université. Introduire de nouveaux modes de communication avec les jeunes.
Et enfin, une nouvelle approche de l’appréciation des compétences techniques et des qualités humaines. Cevital propose également des formations de perfectionnement et un accompagnement par un tuteur expérimenté afin d’assurer l’intégration dans l’entreprise. Et sa stratégie d’accompagnement des entreprises repose sur le transfert des technologies, l’encadrement et la transmission des compétences ainsi que l’appui à l’investissement. Le ministre a apprécié l’exposé, d’autant plus qu’il l’a implicitement considéré comme un appoint au programme du président de la République prévoyant la création de 2 millions d’emplois d’ici la fin de son second mandat.
Par Liberté