Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ouyahia démonte une nouvelle arnaque du groupe Orascom

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ouyahia démonte une nouvelle arnaque du groupe Orascom

    Les dessous d’un partenariat Sonatrach-Orascom
    le 05.03.12 |


    Une vue du complexe Fertial d’Arzew.


    L’entrée en production effective du nouveau méga-complexe pétrochimique d’ammoniac/urée dans la zone industrielle d’Arzew est annoncée pour la mi-mars, a-t-on appris auprès d’un haut cadre siégeant au Conseil d’administration de Sonatrach.

    La société mixte Sorfert, qui aura à l’exploiter, est née d’un partenariat entre la compagnie nationale et le groupe égyptien Orascom Construction Industries (OCI) avec respectivement 49 et 51% de parts du capital social initial s’élevant à 200 millions de dollars. Elle a pour objet la réalisation et l’exploitation des unités d’ammoniac (2 modules), d’urée (1 module), des utilités et des off- sites à Arzew.Sa capacité de production est respectivement de l’ordre de 2000 t/jour et par module d’ammoniac et de 3250 t / jour pour le module d’urée. Notons que le montant de l’investissement a été évalué à 1,6 milliard de dollars.

    Passé sous silence, un changement et non des moindres est intervenu : contrairement à ce qui a été initialement convenu, la vente sur le marché international de l’ammoniac-urée algérien ne sera pas du ressort exclusif du partenaire égyptien. Et pour cause, «la création d’une société conjointe de commercialisation (JVC) offshore avec les mêmes parts et dont l’objet social porte sur la vente des produits finis sur le marché international, a été définitivement abandonnée», indique notre source.

    La mesure, c’est Ahmed Ouyahia qui l’a prise le 11 janvier 2009 par décision n°01/38 lors de la 38e session du Conseil national de l’investissement (CNI) qu’il préside. Mieux, le Premier ministre a également décidé que tout projet nouveau dans le domaine de l’ammoniac-urée doit être soumis à l’avis du CNI préalablement à sa formalisation, ajoute le membre du CA de Sonatrach. Qu’est-ce qui a bien pu pousser notre Premier ministre à mettre trois longues années pour remettre en cause les termes du protocole d’accord conclu le 4 février 2006 entre Sonatrach (VP/AVAL) et Orascom ? Car dans son article 2, outre la constitution de la société de réalisation/exploitation Sorfert de droit algérien, il était question de mettre en place une société de droit Offshore (en dehors de l’Algérie) dénommée «société de commercialisation» laquelle sera chargée d’acheter auprès de la société de production le produit fini afin de le commercialiser sur le marché international.

    Aussi, le Premier ministre s’est visiblement opposé à ce qui avait été décidé par le Conseil de participation de l’Etat (CPE) puisque dans sa résolution n° 19/75 du 4 mars 2007, celui-ci (CPE) avait donné son accord pour la création des deux sociétés conjointes de production et de commercialisation constituées entre Sonatrach et Orascom (OCI-Egypte), le ministère de l’Energie et des Mines alors chargé du suivi de la mise en œuvre des dispositions de la résolution.

    Pour notre source, ce revirement obéit à une logique et elle est peut-être la seule : une prise de conscience de la part des pouvoirs publics qui entendent barrer la route au conglomérat égyptien pour qu’il ne puisse pas se sucrer, encore une fois, aux dépens de l’Algérie.

    Des contrats à des prix défiant toute concurrence !
    Celle-ci semble déterminée à ne pas laisser lui échapper les millions de dollars de marge de bénéfices que Orascom entendait engranger en concevant cet autre stratagème, la création d’une société Off-shore «Sorfert Marketing », en l’occurrence. Comment comptait-il œuvrer ? La réponse nous est venue de M Avksenti, un courtier international dans la filière des fertilisants, intervenant en mer Noire et surtout en Egypte.

    Cet intermédiaire a expliqué comment le groupe Orascom avait esquissé son chemin pour faire du complexe d’Arzew un tremplin pour rentabiliser certaines usines qu’il détient à l’étranger. En effet, indique notre source, en 2010 et 2011, les Sawiris d’OCI ont racheté des actifs non rentables d’engrais en Europe. Et, c’est en décrochant le contrat «inédit» de 35 milliards de mètres cubes de gaz naturel algérien sur 20 ans que le boulevard devrait leur être grand ouvert.

    En réalité, ce que recherche Orascom : engranger une autre manne de plusieurs milliards de dollars associés à la «plus-value» du contrat de fourniture, à un prix défiant toute concurrence, de 1,75 milliard de mètres cubes/an pour les besoins du complexe d’ammoniac-urée d’Arzew pendant 20 ans -sans altération tout au long de la durée du contrat, met en garde M Avksenti. Et de soutenir : « il faut savoir qu’en Egypte, le gaz coûte 3 à 4 fois plus cher qu’en Algérie. Les 1000 m3 s’achètent à 85 dollars alors que l’Algérie le met à la disposition des entreprises étrangères pour 30 dollars/1000 m3. Obtenu pour un prix de revient très bon marché, Orascom risque d’utiliser l’urée algérienne pour rentabiliser ses usines qui sont ailleurs ». En quoi consisterait justement la démarche de l’empire égyptien ?

    L’Egypte produit 6 MT d’urée dont une bonne partie est placée sur le marché international. Au lieu d’acheter l’urée d’Egypte où le prix du gaz est très élevé, Orascom aurait la possibilité d’approvisionner les usines qu’il a rachetées en Europe à partir du complexe d’Arzew, indiquera notre source. «Si les Algériens ne prennent pas les rênes de la commercialisation à l’international, l’urée d’Arzew aura inéluctablement des positions dans le portefeuille OCI pour augmenter les moyens de rentabilité.

    Les prix actuels de 350 à 400 dollars/t laissent une liberté totale aux Egyptiens de maximiser leurs bénéfices», M Avksenti. Pour lui, Orascom n’a jamais été un spécialiste dans l’industrie des engrais. Son entrée dans ce domaine sensible et complexe est intervenue après qu’il ait repris la société égyptienne des engrais détenue par Fort Capital, pour un montant de plus de 50 milliards de dollars.

    Une autre source bien au fait de l’épineux dossier Sorfert, ayant requis l’anonymat, abondera dans le même sens en s’interrogeant sur ce qui a bien pu motiver l’Algérie pour faire un tel cadeau de plusieurs millions de dollars à Orascom ? « Si la société de commercialisation offshore venait à être maintenue, fort de ses 51 de parts (la majorité), Orascom va vendre l’urée et l’ammoniac au prix international alors que conformément au contrat gazier dont il a pu bénéficier, le million d’unités calorifiques va lui reviendrait à des prix n’excédant pas les 4 dollars contre 14 dollars, moyenne des cours sur le marché mondial », tient à préciser la même source. Ce qui rendrait légitime la suspicion de plus d’un parmi les spécialistes du secteur autour de la déclaration faite par M. Djaboub où il avait assuré qu’«il n’y a pas de soutien de la part de l’Etat au prix du gaz, ni de subvention déguisée de l’Etat à la société Fertial ou à d’autres».

    Pourtant, pour le cas Sorfert, le 27 novembre 2006, et à l’issue de ses travaux d’évaluation et d’examen, le CNI dans sa décision n° 09/09 avait décidé, « d’accorder au projet Sorfert, la même durée de maintien de la stabilité de la formule de calcul du prix du gaz naturel livré à l’usine (Décret exécutif 05-128 du 24 avril 2005) que celle accordée au projet Fertial, à savoir 10 années à compter de la date d’entrée en production de l’usine et d’instruire le DG de l’ANDI à l’effet de négocier la durée des avantages d’exploitation autour d’un objectif de cinq (05) années ».

    Est-ce à comprendre qu’en décidant d’exclure l’idée de création d’une société conjointe de commercialisation (JVC) offshore avec Orascom et en édictant de soumettre à l’avis du CNI, préalablement à sa formalisation, tout projet nouveau dans le domaine de l’ammoniac-urée, le premier ministre Ahmed Ouyahia s’était finalement rendu compte de l’attrape-nigaud auquel allait se faire prendre notre pays ?

    Naima Benouaret
    Dernière modification par jawzia, 06 mars 2012, 10h51.

  • #2
    Génèse de la création de SORFERT
    le 05.03.12 |

    Le 4 février 2006, un protocole d’accord a été signé entre Sonatrach (VP/AVAL) et Orascom, pour la réalisation et l’exploitation, en partenariat, d’une usine de production d’ammoniac et d’urée dans la zone industrielle d’Arzew.Dans son article 2, il a été décidé : la constitution entre Sonatrach et OCI (Orascom Construction Industries) d’une société par actions (SPA) de droit algérien, dénommée «société de production» et ce après l’obtention des accords nécessaires du Conseil national de l’investissement (CNI). La constitution entre Sonatrach et OCI d’une société par action de droit Offshore dénommée «société de commercialisation» laquelle sera chargée d’acheter auprès de la société de production le produit fini afin de le commercialiser sur le marché international.

    Le 24 juillet 2006, le projet Sorfert a fait l’objet d’un premier examen par le conseil national de l’investissement (CNI), réuni en sa 28e session, durant laquelle il a été décidé, entre autres, d’encourager le projet par l’octroi du régime de la convention d’investissement et l’octroi d’avantages, conformément aux réglementations en vigueur et aux dispositions de l’ordonnance n° 01/03 modifiée et complétée.
    Le 27 novembre 2006, et à l’issue de ses travaux d’évaluation et d’examen, le CNI dans sa décision N° 09/09 a décidé d’accorder au projet Sorfert, la même durée de maintien de la stabilité de la formule de calcul du prix du gaz naturel livré à l’usine (décret exécutif 05-128 du 24 avril 2005) que celle accordée au projet Fertial, à savoir 10 années à compter de la date d’entrée en production de l’usine et d’instruire le DG de l’ANDI à l’effet de négocier la durée des avantages d’exploitation autour d’un objectif de cinq (05) années.

    Le 4 Mars 2007, par résolution N° 19/75, le Conseil de participation de l’Etat (CPE) donne son accord pour la création des deux sociétés conjointes de production et de commercialisation constituées entre Sonatrach et Orascom Construction Industries (OCI-Egypte).

    Le 17 mars 2007, un accord d’association entre Sonatrach et Orascom OCI a été signé et porte sur le projet de réalisation d’une usine d’urée/ammoniac.
    Le 16 juin 2007, par résolution n° 58-02, le Conseil d’administration de Sonatrach approuve le projet de création d’une société de réalisation et d’exploitation d’unités de production d’ammoniac et d’urée, constituée entre Sonatrach et Orascom et donne mandat au PDG de sonatrach pour soumettre ce projet à l’Assemblée générale (AG) de Sonatrach, conformément à l’article 103 des statuts de Sonatrach.

    Le 10 décembre 2007 : par décision n° 03/34, le CNI et après examen et débats : approuve les termes de la convention d’investissement ANDI/SPA Sorfert Algérie.

    Le 11 janvier 2009, par décision nN°01/38, le CNI et dans sa 38e session, a décidé de confirmer le projet d’investissement Sorfert Algérie, d’exclure l’idée de création d’une société conjointe de commercialisation (JVC) Offshore dont l’objet social porte sur la vente des produits finis sur le marché international et que tout projet nouveau dans le domaine de l’ammoniac-urée doit être soumis à l’avis du CNI préalablement à sa formalisation.

    Source : direction business
    et développement-aval,
    Sonatrach

    Commentaire


    • #3
      Ouyahia démonte une nouvelle arnaque du groupe Orascom


      Au dela du ridicule du titre, pourquoi reparler de sa "prouesse" 3 ans plus tard ?

      Ah mais bien sur, les elections approchent !
      Dernière modification par Casanostra, 06 mars 2012, 11h00.
      Communist until you get rich, Feminist until you get married, Atheist until the airplane starts falling ...

      Commentaire


      • #4
        Si quélqu un veux faire du bien a l Algérie il doit:

        -1-comme cértaines sociétés FABRIQUER ICI EN ALGERIE EN VALORISANT LES RICHESSES NATIONALES PETROLIERES ET GAZIERES - QUI AUPARAVENT PARTAIENT TOUTES BRUTES VERS L ETRANGER AU PLUS BAS PRIX

        -2-Ces sociétés qui on valorisés en partie le GAZ ET PETROLE BRUT ALG2RIEN en ammonique et urée ONT UN GRAND MERITE ---CELUI D ETRE PLUS FORT ET PLUS UTILES QUE LE GOUVERNEMENT-VAUTOUR EN PLACE QUI N EST LA QUE POUR SUCER L ARGENT GAGNE PAR LE TRAVAIL ET LA LABEUR( impots +taxes+ assurances LOIS DES 51% ne suffit plus comme moyen de partage parasitaire.... etc ).

        -3- si quélqu un VEUX ETRE UTILE maintenant que l amoniaque et l uree existe en Algérie- IL DOIT VALORISER EN LES TRANSFORMANT UNE 2 ET ENIEME FOIS au lieu de PARASITER ET TERRORISER LES INVESTISSEURS PRIVES --- ( ON N A JAMAIS VU CELA OH MON BON DIEU CLEMENT ET MISERICORDIEUX °
        Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

        Commentaire


        • #5
          pourquoi reparler de sa "prouesse" 3 ans plus tard ?
          A l'occasion de l'inauguration (imminente) de ce complexe !
          Ah mais bien sur, les elections approchent !
          El Watan (qui a publié une enquête dans son supplément économique) étant foncièrement pro-RND
          Dernière modification par jawzia, 06 mars 2012, 11h11.

          Commentaire


          • #6
            El Watan étant foncièrement pro-RND
            FLN,RND,MSP, c'est Blanc bonnet, bonnet blanc, et tu le sais, du moins j'espere !:22:

            A l'occasion de l'inauguration (imminente) de ce complexe !
            C'est bien ce que je disais, les elections approchent
            Dernière modification par Casanostra, 06 mars 2012, 11h24.
            Communist until you get rich, Feminist until you get married, Atheist until the airplane starts falling ...

            Commentaire


            • #7
              FLN, RND, MSP, c'est Blanc bonnet, bonnet blanc, et tu le sais, du moins j'espere !
              Si c'est un marocain ... averti qui le dit !
              Au dela du ridicule du titre,
              Un attrape-nigauds. Et ça a marché.

              Bref, revenons à l'essentiel :

              Alexandre Skripka. PDG d’Agrofertrans Trading (Ukraine)
              «L’Algérie peut avoir le monopole dans le segment urée»
              le 05.03.12 |


              -Pouvez-vous nous dire comment se comporte actuellement le marché mondial des engrais, l’ammoniac surtout ? Sa tendance actuelle ?
              Depuis plusieurs mois – notamment depuis novembre 2011 l’ammoniac vit une crise épouvantable. Les raisons sont les suivantes : crise globale économique en bref plus particulièrement la baisse de la consommation aux Etats-Unis. Le marché d’ammoniac mondial est d’à peu près 20 millions de tonnes. 4 à 5 MT sont consommées par le marché d’application directe au sol notamment aux USA. Il y a une baisse énorme de la consommation globale par la population mondiale. Comme conséquence, les produits de consommation de masse comme les voitures, produits de maison, etc. qui sont faits à partir de matières nécessitant le NH3, sont à la baisse. Ce qui s’est traduit par autre énorme baisse de la consommation de nh3 par les utilisateurs industriels, donc par une baisse de la demande pour produits phosphatés (engrais). L’impact direct : les producteurs (Maroc, Tunisie, USA) consomment moins d’ammoniac. Ceci a fait que depuis le mois de novembre les prix ont chuté de manière spectaculaire. Ils sont passés de 600 USD/t à 300-320 USD/t FOB Yuzhny (le port de référence au monde en termes de prix NDLR).

              -Le marché de l’ammoniac se caractérise par sa volatilité. Pouvez-vous être explicite ?
              Les prix fluctuent beaucoup. Et cela se renforce par le fait que c’est un produit qui entre dans la catégorie des produits dangereux qui est très difficile à stocker et à transporter. Donc les difficultés de manutention aggravent les complications du marché.

              -Les volumes produit de par le monde convergent tous vers votre pays, l’Ukraine - port de Yuzhny…

              Il y a aussi l’ammoniac produit en Ukraine et en Russie est chargé depuis Yuzhny. Au monde, il existe plein d’autres terminaux, y compris en Algérie, Egypte, Arabie Saoudite, aux USA, en Russie ainsi qu’en mer Baltique. Toutefois, Yuzhny est doté du plus grand terminal de déchargement et stockage au monde. Ses capacités se situent à 120 MT pour l’ammoniac et 90 MT pour l’urée. Il était la seule référence au monde en matière de prix. La donne a quelque peu changé avec l’entrée de la Chine qui est devenue autonome et exportatrice d’urée avec une production de l’ordre de 45 MT, l’Ukraine 3,5 MT, Russie 4 MT, Egypte 6 MT et l’Algérie entre 3 et 4 MT. Globalement, en matière d’ammoniac ou d’engrais, le marché mondial dépend des volumes exportés depuis Yuzhny. En ce qui concerne les mouvements à l’import, le port Tampa (Etats-Unis) occupe la première marche du podium. Fort de ses quelque 5.000 KM de pipelines, il dessert 11 Etats d’Amérique.

              -On sait que plusieurs usines en Europe et aux USA sont à l’arrêt du fait de la hausse des prix du gaz, intrant essentiel dans le processus de fabrication de l’ammoniac. Pouvez-vous nous en énumérer quelques exemples ?

              C’est le cas de l’Europe de l’Ouest et de l’Ukraine où plusieurs unités sont à l’arrêt. Les USA jouissent d’un prix de gaz extrêmement bas à cause de l’extraction de grandes quantités de gaz schisteux. Le prix de gaz aux USA est de 3 USD par million d’unités calorifiques qui est équivalent à environ 84 USD/1000 mètres cubes.

              -Le marché va connaître un mouvement incontestable avec l’entrée en service imminente de trois grandes usines au Qatar, en Arabie Saoudite et en Algérie. Quels sont d’après vous les marchés qui pourraient être intéressés par l’ammoniac algérien ?
              Les marchés naturels pour le produit algérien sont l’Europe et les Etats-Unis. Et, comme il y aura croissance industrielle en perspective pour les années 2014 – 2018, le produit algérien va aller en Asie et à l’est de Suez

              -Ajoutées à celles déjà réalisées par Fertial, les capacités de production des deux nouvelles usines d’Arzew, peuvent-elles conforter l’Algérie dans son ambition de ravir le leadership en Méditerranée, elles sont appelées à mettre sur le marché des quantités avoisinant celles de Sluiski (Pays-Bas), actuel numéro un d’Europe avec ses 1,7 MT ?
              L’Inde était un grand consommateur d’urée. Il produit 19 MT et consomme 24 à 25 MT. La différence est importée d’Ukraine, de Russie, d’Arabie saoudite et d’Iran. Ce pays a arrêté ses achats jusqu’à février 2012.
              Le Brésil est l’un des 4 gros marchés mondiaux. Pour lui, 2011 était une année record en termes de consommation d’engrais, 24 MT dont 17 MT importés. Lui aussi a arrêté les achats à partir du début décembre 2011. L’Europe endormie, demande de plus en plus faible. Pour l’ammoniac : Environ 20 MT d’ammoniac sont échangées sur le marché mondial. Sur ces 20 MT, 4 à 5 MT sont utilisées pour l’application directe dans sol aux USA.
              L’Algérie en tant que producteur d’ammoniac et d’urée a deux concepts : toute l’urée produite dans le monde va trouver preneur y inclus l’urée européenne, algérienne et ukrainienne. La consommation va augmenter. D’autres producteurs en Ukraine, Europe de l’Est et l’Europe centrale peuvent arrêter la production à cause de la hausse des prix du gaz. Les perspectives pour l’urée algérienne sont parfaites. (Ressources en gaz disponible).
              Elle peut même avoir le monopole dans le segment Urée. La conjoncture actuelle est très favorable.

              Naima Benouaret

              Commentaire


              • #8
                Un attrape-nigauds.
                En manque d'attention Jawzia ? :22:

                Si c'est un marocain ... averti qui le dit !
                C'est ce que te dira n'importe quel Algerien avec un minimum d'honnetee et qui ne roule pas pour le regime.

                Tu ne rentre malheuresement dans aucune de ses categories a ce que je vois.:22:

                Bref, revenons à l'essentiel :
                Allez hop, retrousse tes manches et au travail !
                Dernière modification par Casanostra, 06 mars 2012, 11h32.
                Communist until you get rich, Feminist until you get married, Atheist until the airplane starts falling ...

                Commentaire


                • #9
                  En manque d'attention Jawzia ?
                  Non, juste une petite séance de pêche matinale ... aux nigauds !
                  Tu ne rentre malheuresement dans aucune de ses categories a ce que je vois
                  Ne prends pas les choses trop à coeur et évite de personnaliser les débats. Je ne te connais pas et je n'en ressens pas l'envie.

                  Dernier recadrage :
                  Fertial : interrogations sur les ventes à l’international via Fertiberia
                  le 05.03.12 |

                  L’Algérie par le biais de Sonatrach doit impérativement veiller à la souveraineté nationale dans la vente de l’ammoniac/urée issus des deux nouvelles usines d’Arzew si elle veut que la marge essentielle - plusieurs centaines de millions de dollars- ne finisse pas dans les poches de l’égyptien Sawiri d’Orascom et de l’Omanais Suhail Bahwan du groupe Holding LLC (SBGH) ».


                  Tel est l’appel lancé par nos sources à l’adresse de la haute administration algérienne, laquelle est également interpelée afin d’éviter de reproduire la même erreur Fertial.

                  Quelle est justement cette erreur ? Selon les déclarations de nos à sources à El Watan économie, «pour être vendues, les 600. 000t de Fertial sont annexées aux 2 millions de tonnes de la filiale espagnole Fertiberia. Car sans cette option, l’ammoniac algérien peinerait à trouver sa place sur un marché où sont échangées pas moins de 150 millions de tonnes» - faites par les représentants en Algérie du partenaire espagnol Villar Mir, propriétaire des 66 % des actifs de Fertial -, sont bien loin de refléter la réalité.

                  Toujours selon ces sources, « votre pays est victime d’une énorme injustice. Les Espagnols engrangent de substantielles marges sur le dos des Algériens grâce à un ammoniac obtenu à partir d’un gaz très bon marché. Les 600 000 t vendues exclusivement à Fertiberia sont en réalité utilisées telles quelles. L’ammoniac algérien n’est pas revendu sur le marché international. Il est transformé sur place (en Espagne) en produits fort rémunérateurs tels que le nitrate d’ammonium et le Di Ammonium Phosphate. Des produits très prisés et dont les prix sont excessivement élevés en Europe. C’est l’affaire qui fait perdre à l’Algérie des centaines de millions de dollars US par an au moins ». Mieux, tient à soulignent à souligner nos sources, le marché de l’ammoniac est très demandeur, l’offre a toujours été en deçà de la demande.

                  «Affirmer que sans Fertiberia, l’ammoniac algérien peinerait à trouver sa place à l’international est en conséquence illogique». Pour argumenter leurs dires, nos interlocuteurs estiment nécessaire de rappeler que les productions les plus élevées sont dans la mer Noire. Par rapport à ses concurrents de cette région (Ukraine et Russie) mais aussi à ceux de l’est du canal de Suez, l’Algérie jouit d’un avantage comparatif déterminant. Allant dans le détail, ces mêmes sources européennes souligneront que «Le marché du bassin méditerranéen est déficitaire en ammoniac. L’Algérie se trouve en pôle position pour l’approvisionnement de ce marché qui demande 3 et 5 millions de t/ an. Votre pays a l’avantage de la proximité».

                  Mieux encore, lâchent-elles, « ce que les responsables de Fertial ont omis de dire c’est que l’ammoniac algérien n’est pas taxé sur le marché européen alors que celui issu de la mer Noire est soumis à une taxe d’entrée représentant entre 2 et 5% du prix de l’ammoniac ». Quels sont dans ce cas les garde-fous à mettre en place en matière d’exportation et commercialisation d’ammoniac et d’urée pour que notre pays puisse se prémunir de toute éventuelle déconvenue avec l’égyptien Orascom et l’omanais Suhail Bahwan Group Holding (SBGH) ? «Il appartient à l’Etat algérien de prendre les mesures qui s’imposent pour ne pas tomber dans la même erreur. Offrir le gaz super bon marché et confier la vente du produit fini aux étrangers serait aberrant, voire relèverait de la débilité mentale. Car cela veut dire que la marge essentielle reste à l’étranger », répondent nos sources.

                  Le marché va connaitre de grands bouleversements essentiellement dus à l’entrée en service de nouvelles capacités de production ainsi qu’à l’impact de la crise en Europe et dans le monde sur le marché de l’ammoniac, l’urée et le phosphate, poursuivent-elles. Avec les deux lignes d’ammoniac de 2200 t/j chacune -une ligne pour la transformation en urée et une ligne destinée à l’exportation- et une ligne d’urée de 3500 t/j issues de Sorfert auxquelles s’ajoutent celles d’AOA/Smida –deux pour l’ammoniac, 2200 t/j et deux à 3500 t /j d’urée chacune, l’Algérie va ainsi totaliser quelque 10 000 t d’urée /j. Avec une moyenne de prix actuelle allant de 350 à 400 dollars/t, ces deux nouvelles usines seront à même de générer des ressources s’élevant à 4 millions de dollars/j en moyenne. De quoi avoir un appétit d’ogre !

                  Naima Benouaret

                  Commentaire


                  • #10
                    Non, juste une petite séance de pêche matinale ... aux nigauds !
                    Donc c'est bien ce que je disais, en manque d'attention

                    Allez, je te laisse travailler !
                    Communist until you get rich, Feminist until you get married, Atheist until the airplane starts falling ...

                    Commentaire


                    • #11
                      Difficile d'en vouloir a des vautours étrangers qui trouvent en face d'eux des corrompu et des idiots sur le dos desquels ils peuvent se faire des milliards.

                      Nos dirigeants ne font pas confiance aux compétences nationales car ils croient qu'ils sont tous incompétent et corrompu comme eux. Et s'inclinent devant les étrangers qu'ils considèrent superieur et 100% honnête.

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X