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Syrie: Erdogan dénonce le mutisme de la communauté internationale
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé mardi la communauté internationale de passivité face à la violence qui sévit en Syrie voisine, où le régime du président Bachar al-Assad cherche depuis bientôt un an à écraser la contestation populaire.
"Le régime syrien en place confirme aux yeux du monde l'atrocité avec laquelle il extermine son propre peuple. On ne peut que déplorer que la communauté internationale, Onu en tête, se limite à un rôle d'observateur", a déclaré M.Erdogan devant les députés de son Parti de la justice et du développement (AKP).
Selon ce dernier, le fait que les résolutions (sur la Syrie) n'aient toujours pas été adoptées à l'Onu "ne fait qu'encourager le régime syrien à sévir encore plus brutalement contre l'opposition".
M.Erdogan a exhorté la communauté internationale à exercer des pressions sur Damas afin d'ouvrir immédiatement des couloirs pour l'acheminement d'aide humanitaire en Syrie où la répression a déjà fait plus de 7.600 morts, selon l'Onu.
Il a salué le peuple de Syrie pour sa résistance honorable et déterminée, en affirmant que "le peuple syrien ne serait jamais seul, la Turquie sera toujours à ses côtés".
Le premier ministre turc a souligné qu'Ankara poursuivrait ses efforts diplomatiques pour régler la crise syrienne, et que la deuxième rencontre des Amis de la Syrie à Istanbul fin mars y serait consacrée.
Craignant une réédition du scénario libyen, Moscou et Pékin bloquent ces derniers temps les résolutions sur la Syrie du Conseil de sécurité de l'Onu. Ils ont aussi refusé de participer à la première rencontre des Amis de la Syrie qui s'est tenue fin février à Tunis.
RIA Novosti
"Le régime syrien en place confirme aux yeux du monde l'atrocité avec laquelle il extermine son propre peuple. On ne peut que déplorer que la communauté internationale, Onu en tête, se limite à un rôle d'observateur", a déclaré M.Erdogan devant les députés de son Parti de la justice et du développement (AKP).
Selon ce dernier, le fait que les résolutions (sur la Syrie) n'aient toujours pas été adoptées à l'Onu "ne fait qu'encourager le régime syrien à sévir encore plus brutalement contre l'opposition".
M.Erdogan a exhorté la communauté internationale à exercer des pressions sur Damas afin d'ouvrir immédiatement des couloirs pour l'acheminement d'aide humanitaire en Syrie où la répression a déjà fait plus de 7.600 morts, selon l'Onu.
Il a salué le peuple de Syrie pour sa résistance honorable et déterminée, en affirmant que "le peuple syrien ne serait jamais seul, la Turquie sera toujours à ses côtés".
Le premier ministre turc a souligné qu'Ankara poursuivrait ses efforts diplomatiques pour régler la crise syrienne, et que la deuxième rencontre des Amis de la Syrie à Istanbul fin mars y serait consacrée.
Craignant une réédition du scénario libyen, Moscou et Pékin bloquent ces derniers temps les résolutions sur la Syrie du Conseil de sécurité de l'Onu. Ils ont aussi refusé de participer à la première rencontre des Amis de la Syrie qui s'est tenue fin février à Tunis.
RIA Novosti
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