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M. Medelci achève sa visite à Tripoli : signature d’un procès-verbal

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  • M. Medelci achève sa visite à Tripoli : signature d’un procès-verbal

    TRIPOLI- Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a achevé lundi aprés-midi sa visite de travail en Libye, à l’invitation de son homologue libyen, M. Achour Saad Ben Khayal.

    La visite a été sanctionnée par la signature d’un procès-verbal qui prévoit "la dynamisation des mécanismes de coopération bilatérale algéro-libyenne dans différents domaines".

    Lors de sa visite, M. Medelci s’est entretenu avec son homologue libyen sur "les relations bilatérales unissant les deux pays et les questions d’intérêt commun".

    Dans une conférence de presse conjointe avec son homologue libyen, M. Medelci a déclaré qu’il était venu en Libye "pour transmettre un message de solidarité et de coopération" avec ce pays, dans tous les domaines mais aussi pour examiner de nombreux dossiers d"’importance majeure" telles les questions sécuritaires.

    Le chef de la diplomatie algérienne a souligné en outre qu’"il faut reprendre des relations normales " pour participer "efficacement" à la nouvelle ère que connaît la Libye et l’ensemble de la région. Il a affirmé que la prochaine étape verra l’ouverture de dossiers et d’horizons nouveaux entre l’Algérie et la Libye qui "dispose d’énormes potentialités qui doivent être exploitées".

    A propos de la présence de certains membres de la famille El Gueddafi sur le territoire algérien, M. Medelci a de nouveau affirmé que l’Algérie les avait accueillis pour des raisons "purement humanitaires" et qu’elle s’engageait à ce que ces derniers "ne touchent pas à un cheveu" du peuple libyen.

    M. Ben Khayal a salué de son côté les relations "étroites" et de longue date qui lient l’Algérie et la Libye, précisant que la visite de M. Medelci à Tripoli s’inscrivait dans le cadre de "l’ouverture d’une nouvelle page" et "vient confirmer le soutien de l’Algérie à la Libye" outre l"’examen des questions de sécurité et de stabilité" dans son pays.

    Il a indiqué par ailleurs qu’elle intervenait à l’issue d’un important processus de concertations politiques et de nombreuses rencontres bilatérales qui se sont tenues à divers niveaux et qui ont porté sur des questions importantes dont le dossier sécuritaire.

    M. Medelci a été également reçu par le président du Conseil national libyen de transition (CNT), M. Mustapha Abdeldjalil. Le ministre algérien a saisi l’occasion pour souligner la non ingérence de l’Algérie dans les affaires internes de la Libye, comme pour la Tunisie et l’Egypte, et ce conformément à "ses positions diplomatiques de principe".

    Par ailleurs, le président du CNT a salué le rôle "distingué" de l’Algérie et son soutien à la révolution, soulignant que son pays aspirait à un avenir meilleur entre les deux pays.

    M. Abdeldjalil a exprimé "la considération" du gouvernement et du peuple libyens à l’égard des positions politiques de l’Algérie en faveur de la révolution, mettant en exergue le rôle "distingué" de l’Algérie lors des rencontres et réunions consacrées à l’examen de la situation en Libye.

    "Le peuple libyen n’oubliera jamais cette position. Nous aspirons à un avenir meilleur entre les deux pays, tout comme nous voulons tourner la page vers un véritable partenariat notamment en matière de stabilité sécuritaire", a indiqué le président du CNT qui a exprimé le souhait de voir de nouvelles perspectives dans le domaine d’investissements.

    Par la suite, M. Medelci a été reçu par le chef du gouvernement libyen, M. Abderrahmane El Kib, qui a exprimé la volonté de son pays de développer davantage les relations avec l’Algérie.

    M. El Kib a ajouté avoir abordé avec le chef de la diplomatie algérienne la question de la sécurité interne et frontalière.

    M. Medelci souligne les positions diplomatiques de principe de l’Algérie

    TRIPOLI- Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a souligné lundi à Tripoli que l’Algérie et la Libye oeuvraient à lever le "malentendu" entre les deux parties, réaffirmant que la position de l’Algérie concernant la non ingérence dans les affaires internes des autres pays s’inscrit dans le cadre du respect de ses positions diplomatiques de "principe".

    Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience qui lui a été accordée par le président du Conseil national libyen de transition (CNT), M. Mustapha Abdeldjalil, le ministre a mis en exergue l’importance de consacrer le rapprochement entre les deux pays, soulignant la non ingérence de l’Algérie dans les affaires internes de la Libye, comme pour la Tunisie et l’Egypte, et ce conformément à "ses positions diplomatiques de principe".

    Par ailleurs, le président du CNT a salué le rôle "distingué" de l’Algérie et son soutien à la révolution, soulignant que son pays aspirait à un avenir meilleur entre les deux pays.

    M. Abdeldjalil a exprimé "la considération" du gouvernement et du peuple libyens à l’égard des positions politiques de l’Algérie en faveur de la révolution, mettant en exergue le rôle "distingué" de l’Algérie lors des rencontres et réunions consacrées à l’examen de la situation en Libye.

    "Le peuple libyen n’oubliera jamais cette position. Nous aspirons à un avenir meilleur entre les deux pays, tout comme nous voulons tourner la page vers un véritable partenariat notamment en matière de stabilité sécuritaire", a indiqué le président du CNT qui a exprimé le souhait de voir de nouvelles perspectives dans le domaine d’investissements.

    M. Medelci est arrivé lundi matin à Tripoli dans le cadre d’une visite de travail d’un jour, à l’invitation de son homologue libyen, M. Achour Ben Khayal.

    APS
    la curiosité est un vilain défaut.

  • #2
    Au secours du CNT libyen

    Alger et Tripoli inaugurent une nouvelle phase dans les relations bilatérales. Sous le signe du renouveau, “de la transparence et de la sincérité”. Et de la solidarité, comme l’a précisé le chef de la diplomatie algérienne en visite hier à Tripoli.
    Tous les dossiers “importants” ont été abordés. Y compris celui des membres de la famille Kadhafi accueillis à Alger pour “des raisons humanitaires” et que le CNT de Abdeljalil réclame avant l’amorce de la reconstruction des institutions de la nouvelle Libye. La réponse est venue depuis un moment de Niamey qui abrite un des fils du défunt dictateur. L’argument du Niger repose sur la faiblesse des autorités et l’absence d’institutions.
    Ces questions ne sont pas les seules à avoir été abordées “avec franchise”. Les armes ne se sont toujours pas tues alors que le pays libéré est au bord de l’éclatement.
    Une tension qui menace la sécurité des pays voisins avec la prolifération des armes sur un terrain qui reste incontrôlable pour les nouveaux maîtres de Tripoli. Ce sont, paradoxalement, les occidentaux qui ont appelé l’Algérie à l’aide pour la sécurisation de ce terrain et à aider la Libye dont les autorités, dans l’euphorie de la victoire, se sont mises à dos le voisinage avec des déclarations politiquement inamicales.
    Une année après “la révolution”, le risque de dérapage sur lequel l’Algérie avait alerté est bien réel en Libye. C’est malheureusement le cas, le CNT ayant passé beaucoup de temps à prendre des engagements, à tisser de nouvelles alliances “légitimantes” et, accessoirement, à se faire des “ennemis”, ignorant totalement les mises en garde.
    La poignée de main entre Bouteflika et Abdeljalil à Doha a rétabli le courant entre Alger et Tripoli qui, désormais, marchent sur le chemin de la normalisation. Mais beaucoup reste à faire. En Libye, le pays est à reconstruire au sens propre comme au sens figuré. L’Algérie a un grand rôle à jouer. Tel a été le souhait des Américains et des Anglais. Alger en fait un devoir afin d’éviter le chaos qui ne sera pas sans conséquence pour toute la région. Malgré ses divergences internes, le CNT et le gouvernement libyens semblent avoir enfin saisi la position d’Alger et compris la nécessité de revenir à des relations “normales”.

    Par : Djilali BENYOUB

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    • #3
      Je crois que , au delà des communiqués "maisons" dictés par la langue de bois , les relations entre l'Algerie et ses voisins , notamment, la Lybie et le Maroc ne pourront réellement s"améliorer que quand le personnel politique algerien actuel qui a mené , pendant des decenies, une politique hostile est destabilisante ait passé la main à une nouvelle generation de CIVILS politiquement plus préoccupés par le sauvetage du pays que par la recherche d'un mythique leadership qui maintiendrait fermées les portes du Maghreb à toute cooperation et à toute integration.
      Concernant la Lybie, l'APS , pour faire sérieux, devra faire part à l'opinion publique des engagements algeriens concernant le sort des sbires de Kadafi qui beneficient toujours de l'asile et de la porotection du régime algerien.

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      • #4
        catulicarmina

        notamment, la Lybie et le Maroc ne pourront réellement s"améliorer que quand le personnel politique algerien actuel qui a mené , pendant des decenies, une politique hostile est destabilisante ait passé la main à une nouvelle generation de CIVILS politiquement plus préoccupés par le sauvetage du pays


        Mais bien sur qu'il y'a une nouvelle génération de politique CIVIL , qui est fin prête pour sauver le pays des dangers de la drogue,a bombarder les plantations de cannabis de MOMO 6 au napalm s'il faut,et autant de fois que nécessaire !!!!!!
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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