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La production d’or passera de 700 kilogrammes à 3,2 tonnes par an à partir de 2007

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  • La production d’or passera de 700 kilogrammes à 3,2 tonnes par an à partir de 2007

    La dictature du marché noir pour l’or n’est plus un tabou. C’est un fléau avec lequel les professionnels doivent composer.

    Tel est le constat établi après le passage à l’émission de la Chaîne I «El Mountada» par le président-directeur général de l’Entreprise national de traitement et extraction de l’or (Enor), Ali Nouioua.
    Ce dernier a déclaré que pour la commercialisation du métal jaune, son entreprise doit se plier aux règles du marché parallèle et celui de l’officiel qui provient en fait de l’importation.
    «Du fait que nous ne pouvons vendre moins cher le prix appliqué mondialement, nous avons dû faire appel à l’avis d’appel d’offres pour les lingots d’or», a souligné l’invité de la radio. Ainsi, le prix est fixé entre celui du marché noir et celui officiel. Actuellement, l’Enor produit 700 kilogrammes d’or par an au gisement de Tirek et dès 2007 trois tonnes à Amesmessa. Le début de l'extraction minière de ce second gisement, exploité en partenariat avec la compagnie australienne Goldmines, qui détient 52 % de l'Enor avec la compagnie nationale Sonatrach (48%), aura lieu en septembre 2006, après l'achèvement de la construction de la mine, entamée ce mois de mai. La capacité de production de cette nouvelle mine, dont l'investissement total est estimé à 40 millions de dollars, sera de 100 000 onces/an, soit 3,2 tonnes d'or. Après leur sortie des mines, ces minerais sont transférés en Suisse pour être affinés puis vendus sur le marché national. Interrogé sur les potentialités du marché national, le Pdg de l’Enor estime qu’en comptabilisant l’or cassé et celui garanti, il est évalué entre 12 et 14 tonnes. L’or contrôlé ne représente que près de 15%. Quant au pourquoi et le comment de ce dysfonctionnement, le Pdg de l’Enor ne peut avancer aucune explication formelle, son entreprise n’étant pas chargée de la commercialisation de l’or. Toutefois, Ali Nouioua qualifie la production algérienne «de très minime». «La situation ne peut que s’améliorer du fait de l’intérêt croissant des entreprises étrangères pour les potentialités algériennes», a souligné l’invité de l’émission «El Mountada». Une entreprise libanaise a d’ores et déjà commencé l’exploitation de deux gisements tandis qu’une seconde a obtenu un permis d’exploration. «La nouvelle loi minière de 2001 a permis la mise en place de toutes les règles nécessaires pour l’émergence d’un marché et l’installation de nouveaux opérateurs», a ajouté le premier responsable de l’Enor. Tout en constatant que l’Algérie connaît un manque flagrant d’exploitation de ses sous-sols, notamment dans le Hoggar, le sud-ouest et le nord du pays, Ali Nouioua a annoncé que son entreprise acquerra des permis pour la prospection de nouveaux gisements. L’Enor prévoit, pour rappel, l'extension de la capacité de production de la mine de Tirek (Hoggar) de 50 % pour atteindre 1,6 tonne d'or/an.


    - Le Soir d'Algerie

  • #2
    c'est le nouveau far west on dirait...il etait temps. Mais ce qui est inquietant c'est l'exploitation de notre or par des etrangers.

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