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A deux mois des législatives: Les femmes en appellent à la vigilance

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  • A deux mois des législatives: Les femmes en appellent à la vigilance

    Toute erreur d'appréciation risque de faire péricliter tout le combat de la femme algérienne.

    A la veille des prochaines élections législatives, les femmes algériennes, notamment celles encadrées par l'Association pour la promotion de la femme et de la jeunesse, que préside Mme Nadia Dridi, ainsi que d'autres se réclamant d'horizons différents comme la justice, l'entrepreneuriat, le sport ou la culture, s'organisent en vue de faire face aux prochaines échéances électorales avec pour objectif de préparer le terrain politique qui fera émerger la femme algérienne authentique, c'est-à-dire celle se réclamant des valeurs du 1er Novembre 1954 et qui a pour idéal les moudjahidate qui ont combattu au temps de la Révolution, aux cotés de leurs frères engagés alors dans les maquis.
    Ainsi, et à la faveur d'une rencontre autour «de la participation de la femme pour la promotion de la vie politique et économique» organisée par le quotidien arabophone El Chaâb à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance du pays, un collectif de femmes composé d'anciennes moudjahidate et de dames actives ont particulièrement insisté sur l'importance du prochain rendez-vous électoral, qu'elles ont qualifié d'occasion décisive qui permettra au peuple d'asseoir définitivement la vraie identité de la femme algérienne telle que décrite par l'histoire séculaire de tout un peuple.
    Elles ont alors salué au préalable l'annonce, par le président de la République de la promulgation, avant les échéances électorales de 2012, d'une loi organique relative à la représentation des femmes au sein des assemblées élues.
    C'est dans cet esprit que Me Bouzid, avocate, et à l'instar d'autres oratrices, aura évoqué le courageux parcours de la femme algérienne, dont son âpre résistance durant la tragédie nationale. Elle a ensuite enchaîné que l'Algérie est en avance d'une guerre par rapport aux autres pays arabes, non sans préciser: «Nous nous démarquons du printemps arabe, et nous n'avons de leçons à recevoir de qui que ce soit.
    Ce fameux printemps arabe dont nous constatons les retombées sur nos voisions immédiats, a-t-elle poursuivi, a été fomenté de longue date c'est-à-dire en 2002 à Oxford avec la bénédiction des services secrets britanniques et quelques partis, spécialement Ennahda tunisien!»
    Nous ne voulons pas de ce schéma en Algérie, a-t-elle averti en ajoutant que toute inattention risque de compromettre dangereusement l'émancipation de la citoyenne algérienne qui se verra, dans les pires scénarios, «confisquer ses droits les plus élémentaires comme celui de conduire par exemple. La femme est ciblée.
    Nous ne sommes ni iraniennes ni saoudiennes ni pakistanaises... nous sommes algériennes tout simplement.» a-t-elle enchaîné, tout en se félicitant de la désormais forte représentativité de la femme dans des secteurs clés comme la justice et la défense des droits de l'homme. La même intervenante a néanmoins indiqué que le bâtonnat demeure encore la chasse gardée de la gent masculine. De son côté, Mme Ben-maghsoula, ancienne DTN de la Fédération algérienne de natation, actuellement, chargée d'études et de synthèse (CES) auprès du MJS a rappelé que la première médaille d'or olympique algérienne fut remportée par une Algérienne, à savoir Hassiba Beulmerka et dont le nom et le prénom rappellent la célèbre chahida algérienne. Elle n'a pas manqué de poursuivre que le legs de Novembre est à transmettre aux futures générations.
    De son côté, Mme Belhadi, en sa qualité d'entrepreneur, a constaté que les Algériennes sont de plus en plus nombreuses à embrasser des «métiers d'hommes» comme ceux du bâtiment.
    «Les femmes essayent d'arracher des marchés et les filles sont autant présentes que les garçons dans les dispositifs de crédits à l'investissement.» a-t-elle expliqué.
    Mme Benkadour et Mme Fatima Ouzegane ont toutes deux relaté leurs épopées héroïques, en rappelant, dans un franc-parler, que les fruits de la Révolution doivent profiter à tout le peuple algérien. Mme Benkadour aura évoqué son combat avec des moudjahidine et moudjahidate algériens mais également français, convaincus de la cause nationaliste comme Evelyne Lavalette.

    L'Expression
    la curiosité est un vilain défaut.

  • #2
    Vigilance c'est certain, il ne faudrait pas que l'Algérie sombre dans une nouvelle décennie noire pas plus qu'il n'est souhaitable que le pays ressemble à la Lybie ou à l'Irak. La colonisation ça suffit !
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

    Commentaire


    • #3
      Si elles veulent continuer à conduire des voitures en Algérie elles savent pour qui ne pas voter

      Commentaire

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