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L’Algérie compte plus de 13 000 enseignantes universitaires

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  • L’Algérie compte plus de 13 000 enseignantes universitaires

    Le secteur de l’enseignement supérieur compte plus 13 500 femmes, soit 34% du personnel du secteur, selon une étude faite par la tutelle en 2010. Ainsi, la femme algérienne est présente dans le secteur avec 13 671 femmes, dont 11 217 femmes au niveau des universités, 209 au niveau des centres universitaires et 852 au niveau des écoles, a indiqué le sous-directeur chargé de la planification et des ressources humaines au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Nacreddine Fassi, à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la femme.Selon le même responsable, les femmes algériennes activant dans le secteur sont réparties sur les différentes spécialités, dont la médecine qui enregistre la présence de 3 567 femmes. Cette forte présence de la femme lui a permis de concurrencer l’homme en occupant avec mérite une place, notamment en tant qu’hospitalo-universitaires avec 45% des effectifs, le plus haut taux par rapport aux autres spécialités, a précisé M. Fassi. Les femmes sont par ailleurs réparties sur 39 universités, avec 298 enseignantes, alors qu’une seule femme est présente parmi 38 enseignants au niveau de 17 Centres universitaires, et 28 enseignantes réparties sur 33 Ecoles supérieures. La femme est aussi présente dans les spécialités sociales notamment les sciences sociales et humaines et les filières gestion et économie.Selon le même responsable, les enseignantes sont réparties de manière «disproportionnée» à travers le pays. L’université d’Alger I vient en tête avec 976 enseignantes parmi 2220 enseignants contre 28 enseignantes parmi 180 enseignants à l’université d’Adrar et 756 enseignantes parmi 1790 enseignants à l’université d’Oran. La femme a aussi réussi à accéder aux hautes fonctions administratives au sein de l’université, selon les statistiques de 2010, avec 14 962 femmes sur un effectif de 44 056 employés, soit 34% de l’ensemble du personnel administratif du secteur. Selon M. Fassi, les femmes algériennes occupent désormais des postes supérieurs au sein des universités à l’instar de la rectrice de l’université d’Oran et celle de l’université de Boumerdès qui est également coordinatrice régionale des universités du Centre. Elles occupent également d’autres postes de responsabilités à l’université comme doyenne de faculté, directrice-adjointe de centre
    universitaire ou chef de département. Pour sa part, la sous-directrice du potentiel scientifique et humain au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Aïcha Slimani, a indiqué que les dernières statistiques ont montré que 422 femmes
    activaient dans le domaine de la recherche scientifique, soit 39,50% de l’ensemble des chercheurs. Dans ce cadre, Mme Slimani a souligné que le Centre de développement des énergies renouvelables comptait 52 femmes sur 126 chercheurs et que le Centre de développement des technologies modernes comptait, quant à lui, 56 femmes chercheurs.Selon ces statistiques, les femmes chercheurs algériennes optent pour le secteur de l’informatique. En effet, sur les 116 chercheurs, le Centre de recherche sur l’information scientifique et technique compte 61 femmes chercheurs. 56 femmes chercheurs activent également au Centre de recherche scientifique et technique en analyses physico-chimiques. Ce chiffre est «modeste» mais les études et travaux de recherche réalisés par des femmes chercheurs sont de «qualité» et sont classées parmi les «plus hauts niveaux scientifiques à l’échelle mondiale», a tenu a précisé Mme Slimani. Quant au choix du domaine de la médecine, la même responsable a souligné que la femme algérienne se distinguait par
    «sa patience, son intelligence et sa réussite scolaire». Outre la médecine, la femme a intégré les secteurs de l’économie, des sciences physiques et chimiques et de la biologie. Le rôle efficace de la femme dans le domaine de la biologie a été marqué par les travaux de recherche réalisés par une femme chercheur en biologie pour trouver un médicament traitant le cancer à partir du venin du scorpion, a ajouté Mme Slimani, précisant que cette dernière avait présenté récemment cette étude au ministère de la Recherche scientifique.
    Le chercheur en général joue un rôle fondamental dans la recherche de solutions techniques à moindre coût aux problèmes de l’époque dans les domaines de l’environnement, la désertification, la médecine et l’économie.
    Synthèse de Rami Narimène
    latribune
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Combien sont-elles rectrices, doyennes, chefs de départements? combien sont-elles membres de conseils d'administrations d'institutions universitaires?

    Très peu bien sûr. Comme leurs collègues hommes; les postes de décisions et de gestions sont réservés uniquement à une catégorie d'algériens et d'algériennes souvent incompétente.

    A quand une gestion démocratique de l'enseignement supérieur basé uniquement sur des critères de compétences et de performances?

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    • #3
      Combien sont-elles rectrices, doyennes, chefs de départements?
      Assez peu, c'est vrai !

      A quand une gestion démocratique de l'enseignement supérieur basé uniquement sur des critères de compétences et de performances?
      Cela dépend de quel poste de responsabilité, il s'agit !


      Un enseignant universitaire (qui peut être un physicien, un matheux, ou un sociologue) a t-il les compétences pour occuper un poste de vice-recteur chargé des équipements par exemple ? En quoi son diplôme de physique du solide peut-il lui servir à établir des cahiers de charge, des appels d'offre, de gérer des budgets colossaux ou de faire le suivi de commande et veiller au respect des contrats ?

      Ne serait-il pas plus logique de confier à des gestionnaires l'acte de gestion au lieu de parachuter des enseignants dans de postes pour lesquels ils n'ont ni compétence et encore moins une formation ?

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      • #4
        Jawzia, bsrr

        Mais un recteur peut tres bien etre élu par le corps professoral comme ça se fait ici dans certaines universités.

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        • #5
          Un enseignant universitaire (qui peut être un physicien, un matheux, ou un sociologue) a t-il les compétences pour occuper un poste de vice-recteur chargé des équipements par exemple ? En quoi son diplôme de physique du solide peut-il lui servir à établir des cahiers de charge, des appels d'offre, de gérer des budgets colossaux ou de faire le suivi de commande et veiller au respect des contrats ?
          Les profs en poste de responsabilité prendre de meilleurs décisions que gestionnaires étranger au monde universitaires, et ces taches que tu décrit peuvent pris en charge par leurs assistants qui maitrisent ces domaines.

          Les profs ne sont pas tous les mêmes, certains n'aimeraient pas sortir de leur bouquins, d'autres se trouvent des dons de gestion et d’organisation de quoi donné de cours au diplômé de l'ENA. Un équilibre se créer de lui même.

          C'est comme même une institution universitaire, un concentré de compétence qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Ils seront s'organiser, évoluer et relevé les défis sans qu'il y a besoin de tuteur.

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          • #6
            Mais un recteur peut tres bien etre élu par le corps professoral comme ça se fait ici dans certaines universités.
            Je le conçois parfaitement pour le poste de recteur, de vice-recteur chargé de la pégaogie ou de la recherche ... mais je ne conçois pas qu'un prof puisse s'occuper de vice-rectorat chargé des équipements.

            Mieux encore, quelqu'un peut-il m'expliquer quel serait la pertinence d'attribuer le poste de directeur (national) des oeuvres sociales à un enseignant ?

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            • #7
              L’Algérie compte plus de 13 000 enseignantes universitaires,c'est de la quantité
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              qu'en est-il de la qualite?
              Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

              Gödel

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