L’information est publié par le quotidien El Khabar de ce mercredi 7 mars 2012. Le quotidien qui cite « une source bien informé » affirme que « les services de sécurité ont lancé une enquête sur le financement d’associations non gouvernementales américaines et européennes d’une campagne appelant au boycott des élections législatives en Algérie. » Selon El Khabar, les « services de sécurité contrôlent quotidiennement la campagne qui appellent au boycott des élections législatives à travers les réseaux sociaux « Facebook et Twitter » ainsi que des sites d’informations et des forums, afin de déterminer la capacité de ces campagnes à convaincre les électeurs et à mobiliser l’opposition contre les élections. »
« Les services de sécurité ont entamé depuis le mois de janvier 2011 une enquête sur le financement présumé par des institutions comme le fond américain pour la démocratie et l’institution « Freedom House » ainsi que des associations françaises liées à des partis de la droite française et à Élysée, des campagnes qui ont appelé aux réformes politiques et à la chute du régime au mois de février et septembre 2011 » poursuit le quotidien arabophone.
Pour le régime, qui dénie aux citoyens le droit de s’opposer par eux mêmes, toute approche différente, est forcément une manipulation étrangère. Chaque fois qu’un citoyen refuse l’arbitraire, réclame ses droits et s’oppose à la politique du régime, il est immédiatement accusé d’être manipulé par la « main étrangère ».
Face aux boycott massif de l’élection législative du 10 mai 2012, le régime s’apprête donc à tenter de criminaliser l’abstention et faire passer les « boycotteurs » pour des traitres à la solde d’un complot international.
Les algériens connaissent ces pratiques et les subissent depuis un demi siècle. Comme les précédentes, elles n’auront aucun impact.
El Khabar
« Les services de sécurité ont entamé depuis le mois de janvier 2011 une enquête sur le financement présumé par des institutions comme le fond américain pour la démocratie et l’institution « Freedom House » ainsi que des associations françaises liées à des partis de la droite française et à Élysée, des campagnes qui ont appelé aux réformes politiques et à la chute du régime au mois de février et septembre 2011 » poursuit le quotidien arabophone.
Pour le régime, qui dénie aux citoyens le droit de s’opposer par eux mêmes, toute approche différente, est forcément une manipulation étrangère. Chaque fois qu’un citoyen refuse l’arbitraire, réclame ses droits et s’oppose à la politique du régime, il est immédiatement accusé d’être manipulé par la « main étrangère ».
Face aux boycott massif de l’élection législative du 10 mai 2012, le régime s’apprête donc à tenter de criminaliser l’abstention et faire passer les « boycotteurs » pour des traitres à la solde d’un complot international.
Les algériens connaissent ces pratiques et les subissent depuis un demi siècle. Comme les précédentes, elles n’auront aucun impact.
El Khabar
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