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Les partis politiques se lancent à l’assaut d’Internet

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  • Les partis politiques se lancent à l’assaut d’Internet

    Tâtonnements et balbutiements sur les réseaux sociaux

    Pour renforcer ou améliorer leur image, vulgariser leur discours et vanter leurs programmes, de nombreux partis politiques essaient de communiquer sur le web, notamment à travers les réseaux sociaux. L'exercice n'est pas facile, à deux mois des élections législatives du 10 mai prochain.
    Sur Facebook, le Front de libération nationale (FLN) est présent à travers plusieurs pages publiques, mises en ligne depuis quelques mois. Un brin dynamique, FLN Djabhat Eltahrir Elwatani, totalise à peine 522 fans. Sur cette page, la première force politique au parlement rend compte des activités de son patron, quand elle ne répercute pas les articles de presse. « On n'a pas de page officielle, pour l'instant. Mais cela est voulu », indique le porte‑parole du parti, Kassa Aïssi, qui évoque une nouvelle stratégie. Sur ce même réseau, un groupe de candidats et de militants du FLN sont présents. Le parti dispose aussi d'un compte sur Twitter. Il y a déjà produit plus de deux mille tweets (messages).

    Pour le Rassemblement national démocratique (RND), parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia, la situation est différente. Présent sur Facebook à travers quelques pages, il est pratiquement absent sur Twitter. « On a un site. Nos pages sur Facebook sont gérées par des militants et sympathisants bénévoles », précise Miloud Chorfi, responsable de la communication au RND. Lui aussi parle d'une stratégie ne pouvant être dévoilée pour l'instant.

    Les partis politiques nouvellement agréés par le ministère de l'Intérieur se lancent, tant bien que mal, dans l'aventure. Le Mouvement populaire algérien (MPA) d’Amara Benyounès en fait partie. Mais pour l’heure, la page du MPA, totalise à peine 23 fans.

    Les partis d'opposition se sont tournés vers Internet, et plus particulièrement vers les réseaux sociaux, bien avant la vague de protestation qui frappe la région depuis 2011. Une vague qui a mis en valeur, plus que jamais, la puissante influence de ces nouveaux médias. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) en est, pour l'instant, le meilleur exemple. Il a été l'un des premiers à s'intéresser au web. Outre son site, qu'elle alimente régulièrement en actualités, la formation de Saïd Sadi a plusieurs pages sur Facebook, dont sa principale surface médiatique sur le réseau, qui existe depuis 2008. Avec tous les changements survenus au sein du parti, le Front des forces socialistes (FFS) commence, lui aussi, à s'y mettre. Il a créé, depuis quelques mois seulement, sa page officielle sur Facebook. Ses efforts restent néanmoins plus modestes sur Twitter.


    Popularité des islamistes

    Frappés d'interdiction, certains partis et mouvements islamistes arrivent, mieux que les autres, à tirer leur épingle du jeu. Le plus en vue est le mouvement Rachad, fondé, entre autres, par Mourad Dhina. Ses anciens camarades de l’ex‑FIS et de nouveaux sympathisants s'activent pour remettre en selle l'ancien parti islamiste. Ils inondent quotidiennement le réseau de news, d’images et de vidéos reprenant le plus souvent les "prouesses" de l'ancien numéro deux du parti, Ali Belhadj. Les partis islamistes, dont certains sont présents au Parlement et ont déjà fait partie du gouvernement, ne sont pas en reste. Le site du Mouvement de la société pour la paix (MSP) en est la preuve. Il est également très présent sur les réseaux sociaux, grâce à ses jeunes militants.


    Amateurisme des uns et des autres…

    Pour l'instant, les partis et courants politiques essaient d’asseoir leur présence sur la toile. « Ils y sont présents via leurs sites. Même si certains sont parfois actualisés, la plupart sont le plus souvent statiques. Les pages Facebook se comptent sur le bout des doigts », constate Younès Grar, consultant dans les TIC.

    Les formations politiques ne consacrent pas de gros investissements à la communication sur le web. Plutôt que de faire appel à des spécialistes, elles préfèrent confier la gestion de leur présence ou de leur image en ligne à des amateurs. « Cela pourrait s'expliquer par le fait que la majorité de ces formations sont dirigées par des personnes âgées et donc d'une génération baignant toujours dans cette culture du papier », estime M. Grar. Il y a aussi la peur du buzz négatif, selon lui. « Même les sites constamment actualisés ne sont pas dynamiques. On n'y retrouve pas de commentaires d'internautes », ajoute‑t‑il.

    Certains partis sont néanmoins conscients de l'enjeu. M. Grar affirme avoir été contacté par de jeunes militants d'un parti islamiste qui voulaient animer leurs pages sur le réseau Facebook et attirer le plus de fans possible. Mais ce genre de démarche demeure une exception. De nombreux partis préfèrent encore les conférences de presse et les communiqués envoyés par fax sur le fil de Tweeter et Facebook, ou encore les vidéos de Youtube…

    (c) Hadjer Guenanfa, 8/3/2012, TSA.

  • #2
    Malgré les 8 millions d'internautes algériens dont ~1 millions en adsl, les partis politiques n'ont pas l'air de prendre avantage comme c'est le cas ailleurs dans le monde.

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