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Les performances de la bonne gouvernance !!

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  • Les performances de la bonne gouvernance !!

    L’Algérie est, et reste, l’un des plus gros pourvoyeurs de fonds illicites. Le dernier rapport du Global Financial Integrity parle de pas moins de 18 milliards de dollars de transferts non enregistrés par la balance des paiements entre 2000 et 2009.

    L’Algérie exporte annuellement en moyenne 1,875 milliard de dollars de flux financiers issus de la corruption et des réseaux de blanchiment d’argent. L’organisme américain, qui compte de nombreux hauts magistrats et financiers spécialisés dans la traque de la fraude fiscale et le blanchiment d’argent, précise que les surfacturations au titre des opérations de commerce international ont coûté à l’Algérie, au cours de la même décennie, 4,391 milliards de dollars, soit 439 millions de dollars par an.
    Les données présentées par le GFI démontrent quelques écarts importants au fil des années. Ainsi, en ce qui concerne la majoration des prix à l’import, l’organisme américain note des pics importants en 2001 et en 2009.

    La manipulation des coûts a majoré la facture à hauteur de 1,6 milliard de dollars en 2001 et d’un peu plus d’un milliard de dollars en 2009. Globalement, l’organisme américain évoque un manque à gagner pour les pays en développement, dont l’estimation varie entre 775 milliards et 903 milliards de dollars, en 2009.Ces chiffres présentés peuvent susciter l’étonnement de par leur exactitude apparente. Cependant, ils demeurent non consolidés du fait de l’absence de données pour certaines années. C’est le cas pour l’Algérie, des flux financiers non enregistrés par la balance des paiements au cours des années 2001, 2008 et 2009. Il est vrai aussi que pour élaborer ses statistiques, le GFI se base sur les données concernant les balances de paiements, les réserves, les IDE, le commerce extérieur, et la dette extérieure, telles que rapportées par les banques centrales des pays membres du FMI et la Banque mondiale.

    Le GFI s’appuie également sur les modèles résiduels de la Banque mondiale pour calculer le manque à gagner en termes de manipulation des prix dans le commerce extérieur et pour détecter la fuite des capitaux non enregistrés par la balance des paiements. Capitaux issus des produits de la corruption, des détournements, des commissions occultes, etc. D’ailleurs, la différenciation entre les deux modèles permet au GFI de classer les grands exportateurs selon les modes de transfert des capitaux. Pour le cas de la Chine par exemple, économie essentiellement orientée vers le commerce, les flux illicites empruntent particulièrement le chemin de la manipulation des prix dans la chaîne du commerce extérieur.

    A contrario, pour les exportateurs de pétrole aux économies assises sur la rente, ce sont les conduits des capitaux non enregistrés dans la balance des paiements qui dominent. C’est d’ailleurs le cas de l’Algérie pour qui les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dominée par les flux informels qui contrôlent 60% des échanges et sclérosée par la bureaucratie, les modes de fonctionnement de l’économie algérienne ont favorisé les comportements rentiers et la corruption. Une décennie de hausse continue des cours du brut et d’accumulation des recettes et un contexte où la dépense publique a décuplé a largement contribué à multiplier les opportunités aux responsables indélicats.Le marché parallèle des changes et sa réactivité pour les transferts de fonds ne sont pas non plus étrangers à l’accélération des flux illicites.

    Roumadi Melissa
    El Watan
    Le Sage

  • #2
    Top 10 countries with the highest measured cumulative illicit financial outflows between 2000 and 2009 were:

    1. China: $2.74 trillion
    2. Russia: $504 billion
    3. Mexico: $501 billon
    4. Saudi Arabia: $380 billion
    5. Malaysia: $350 billion
    6. United Arab Emirates: $296 billion
    7. Kuwait: $271 billion
    8. Nigeria: $182 billion
    9. Venezuela: $179 billion
    10. Qatar: $130 billion

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    • #3
      waw! tout ce pognon qui echappe au peuple algerien !!!!!!
      comparés les marchands de kif marocains apparaissent comme des trés sous developpés .....et puis ils ne volent personne ...sauf les gogos qui consomment ce poison .

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      • #4
        Imaginons que ces Barons de Kif avaient la main mise sur le petrole et Gaz si on suppose que des decouverte on eu lieu au Maroc...

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        • #5
          les marocains qui cultivent, traitent et commercent dans le kif ont les c...lles.

          un baron de la drogue risque trop : des années d emprisonnement , des amendes en millions de dhs etc . il fait renter des devises au pays , fait travailler des milliers de personnes qui ont des famille. améliore la situation financièrement du pays ( devises )


          Un voleur d argent public et déposé a l étranger en algerie , au maroc et ailleurs reste un voleur , quelqu’un un qui dégrade la situations des devises , quelqu’un qui enrichi un autre pays en enlevant de la richesse donc des emplois a son propre pays .

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