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Une année après l’entrée en vigueur du nouveau code de la circulation...Le nombre des accidents de la route n’a pas diminué
Le nouveau dispositif de sanction des infractions au code de la route n’a changé en rien le comportement des chauffards au terme de la première année de son application. Le nombre des accidents, des morts et des blessés n’a pas diminué.
Nos routes continuent encore de tuer, comme avant. Le nouveau code de la circulation, en vigueur depuis mars 2005, n’a finalement pas eu d’incidence positive, du moins pour la première année de son application. Les statistiques de la Gendarmerie nationale, à elles seules, révèlent que nos routes ne sont toujours pas sécurisées.
En dépit de sa rigueur et de sa sévérité, le nouveau dispositif législatif n’a pu freiner le nombre des accidents, qui a même quelque peu augmenté durant les six premiers mois de l’application de la nouvelle réglementation. Au total, du 1er juin 2005 au 1er juin de cette année, 23 524 accidents ont été enregistrés à travers l’ensemble des wilayas du pays, causant la mort de 3 171 personnes, soit une moyenne de plus de 8 décès par jour.
Comparativement à l’année ayant précédé l’entrée en vigueur de ce nouveau code, les chiffres sont presque les mêmes. Les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré 23 723 accidents, soit seulement 200 de moins. S’agissant des décès, 3 159 ont été enregistrés.
La tendance à la baisse attendue est finalement insignifiante. Toujours en matière de chiffres, le nombre des blessés ne reflète nullement la rigueur attendue du nouveau code. Le nombre des blessés est passé de 40 802 avant l’entrée en vigueur du nouveau code de la circulation à seulement 40 209 après une année d’application.
Les données de la gendarmerie indiquent également que l’excès de vitesse, le non-respect du code de la route et les dépassements dangereux sont les raisons principales des accidents. Classée au quatrième rang mondial quant à la mortalité routière, avec une moyenne quotidienne de 10 à 11 décès, l’Algérie espère, avec ce nouveau code, renforcer la sécurité routière.
Avec cette nouvelle réglementation, plus répressive, il ne s’agit plus seulement d’amendes, mais de suspension, d’annulation, d’interdiction de délivrance ou de retrait du permis de conduire. Le wali, saisi d’une constatation d’infraction, peut prononcer à titre provisoire la suspension ou l’interdiction de délivrance du permis de conduire et ce, après avis d’une commission spéciale.
La conduite en état d’ivresse, l’excès de vitesse et le non-respect de la bande d’arrêt d’urgence sont immanquablement sanctionnés par un retrait immédiat du permis de conduire. Pourquoi donc le nombre des accidents de la route n’a-t-il pas diminué ? Cela serait-il dû à la mentalité des chauffards, envers qui les dispositifs législatifs ne seraient d’aucun effet ?
- Le Jeune Independant
Le nouveau dispositif de sanction des infractions au code de la route n’a changé en rien le comportement des chauffards au terme de la première année de son application. Le nombre des accidents, des morts et des blessés n’a pas diminué.
Nos routes continuent encore de tuer, comme avant. Le nouveau code de la circulation, en vigueur depuis mars 2005, n’a finalement pas eu d’incidence positive, du moins pour la première année de son application. Les statistiques de la Gendarmerie nationale, à elles seules, révèlent que nos routes ne sont toujours pas sécurisées.
En dépit de sa rigueur et de sa sévérité, le nouveau dispositif législatif n’a pu freiner le nombre des accidents, qui a même quelque peu augmenté durant les six premiers mois de l’application de la nouvelle réglementation. Au total, du 1er juin 2005 au 1er juin de cette année, 23 524 accidents ont été enregistrés à travers l’ensemble des wilayas du pays, causant la mort de 3 171 personnes, soit une moyenne de plus de 8 décès par jour.
Comparativement à l’année ayant précédé l’entrée en vigueur de ce nouveau code, les chiffres sont presque les mêmes. Les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré 23 723 accidents, soit seulement 200 de moins. S’agissant des décès, 3 159 ont été enregistrés.
La tendance à la baisse attendue est finalement insignifiante. Toujours en matière de chiffres, le nombre des blessés ne reflète nullement la rigueur attendue du nouveau code. Le nombre des blessés est passé de 40 802 avant l’entrée en vigueur du nouveau code de la circulation à seulement 40 209 après une année d’application.
Les données de la gendarmerie indiquent également que l’excès de vitesse, le non-respect du code de la route et les dépassements dangereux sont les raisons principales des accidents. Classée au quatrième rang mondial quant à la mortalité routière, avec une moyenne quotidienne de 10 à 11 décès, l’Algérie espère, avec ce nouveau code, renforcer la sécurité routière.
Avec cette nouvelle réglementation, plus répressive, il ne s’agit plus seulement d’amendes, mais de suspension, d’annulation, d’interdiction de délivrance ou de retrait du permis de conduire. Le wali, saisi d’une constatation d’infraction, peut prononcer à titre provisoire la suspension ou l’interdiction de délivrance du permis de conduire et ce, après avis d’une commission spéciale.
La conduite en état d’ivresse, l’excès de vitesse et le non-respect de la bande d’arrêt d’urgence sont immanquablement sanctionnés par un retrait immédiat du permis de conduire. Pourquoi donc le nombre des accidents de la route n’a-t-il pas diminué ? Cela serait-il dû à la mentalité des chauffards, envers qui les dispositifs législatifs ne seraient d’aucun effet ?
- Le Jeune Independant
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