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Les investisseurs britanniques appelés à saisir les opportunités d’affaires au Maroc

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  • Les investisseurs britanniques appelés à saisir les opportunités d’affaires au Maroc

    Des décideurs politiques et économiques britanniques, réunis jeudi à Londres à l’occasion d’une conférence de haut niveau sur les opportunités d’investissement en Afrique du nord au lendemain du printemps arabe, ont appelé les opérateurs économiques de leur pays à saisir les opportunités d’investissements offertes par le Maroc dans plusieurs secteurs.

    Les participants, qui ont passé au crible lors de cette conférence organisée par le département britannique du commerce et de l’investissement (UKTI) la situation politique et économique en Egypte, en Libye, en Tunisie, en Algérie et au Maroc, se sont attardés sur le modèle marocain.

    Le leadership de SM le Roi Mohammed VI, un gage de confiance dans l’avenir du Royaume

    Les différents intervenants ont tenu à souligner la singularité du Maroc, un pays qui jouit d’une grande stabilité contrairement aux pays de la région en proie à l’incertitude depuis le début de la vague de protestation qui a déferlé sur la région suite à l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi en Tunisie.
    «Contrairement aux pays de la région qui ont connu des révolutions, le Maroc vit au rythme d’une évolution sereine sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI», a indiqué Lord Jonathan Marland, Secrétaire d’Etat britannique chargé de l’Energie et des Changements Climatiques.
    Lord Marland, qui a récemment effectué une visite de travail au Maroc, a rendu un vibrant hommage à SM le Roi, «un souverain clairvoyant et dynamique», qui a conduit le changement au Maroc, en proposant une nouvelle Constitution, plébiscitée par le Maroc lors d’un référendum populaire en juillet 2011.
    «Le Maroc, qui dispose d’une stratégie claire définissant ses objectifs, est dirigé par un Roi clairvoyant et dynamique qui a voulu le changement que le pays a connu», a souligné le responsable britannique, qui dirige en plus de ses responsabilités gouvernementales un réseau de 35 ambassadeurs britanniques pour les investissements.
    La réforme constitutionnelle et les élections législatives qui se sont déroulées au Maroc en novembre 2011 ont donné lieu à la formation d’un gouvernement «dynamique», a ajouté Lord Marland, soulignant que le nouveau gouvernement marocain a mis en place une stratégie claire couvrant plusieurs domaines .

    Une attractivité pour les investisseurs, renforcée par une diversité visible

    Revenant sur les principaux domaines de l’activité économique qui font la force du Maroc, le responsable a notamment cité l’aéronautique, rappelant la mise en place dans le Royaume d’un hub pour cette industrie avancée qui offre, a-t-il dit, aux investisseurs britanniques d’importantes opportunités.
    L’agro-alimentaire, les énergies renouvelables, le tourisme et la distribution sont autant d’autres secteurs qui renforcent l’attractivité du Maroc, a-t-il enchainé, soulignant les grands progrès réalisés par le Maroc dans le secteur des infrastructures avec la mise en place du port ultra-moderne de Tanger-Med.
    Le secteur financier a également été cité parmi les secteurs ou le Maroc dispose d’un avantage compétitif avéré, comme l’ont souligné Michael Parr, Président de la banque commerciale arabo-britannique, et Zino Benatia, Président du London Maghreb Network Society, pour qui, le secteur financier marocain demeure de loin le plus développé dans la région d’Afrique du nord.
    Par ailleurs, les débats, organisés dans l’après-midi autour de table-rondes consacrées aux différents pays, ont fait ressortir les efforts consentis par le Maroc pour le renforcement de la diversité et de l’ouverture de son économie.
    Prenant la parole dans le cadre de la table-ronde consacrée au Maroc, David Flint, directeur de l’UKTI au Maroc, a mis en valeur l’importante place qu’occupe le développement économique au sein du programme du gouvernement marocain.
    Ce gouvernement «est conscient de l’importance de stimuler la croissance économique comme moyen de concrétiser ses objectifs sociaux», a dit M. Flint, soulignant devant les investisseurs britanniques la volonté déjà exprimée par le gouvernement marocain d’améliorer l’environnement des affaires.
    La dimension politique a été présente dans l’intervention du responsable de l’UKTI, qui a souligné que la nature pacifique et sereine des changements intervenus au Maroc est d’une grande importance pour l’avenir du pays.
    Ces changements forment une forte base pour la stabilité du Maroc, a-t-il dit, avant d’aborder le climat économique général du Royaume. Le Maroc a réussi à bien négocier la crise économique mondiale, a-t-il dit, soulignant que cette réussite est à mettre à l’actif des réformes macro-économiques introduites depuis plusieurs années.
    Grace à ces réformes, le Maroc a pu gagner la confiance des grandes institutions financières, a ajouté le responsable, relevant, dans ce contexte, que l’économie marocaine ne souffre d’aucun problème financier.
    Les perspectives de croissance économique sont également largement encourageantes, a-t-il indiqué, notant que l’économie marocaine, qui a enregistré un taux de croissance de 3,8 pc en 2011, devra croitre de 4,9 pc cette année. Le Fonds Monétaire International prévoit, quant à lui, un taux de croissance moyen de 5,3 pc durant les cinq prochaines années, a-t-il fait observer.
    S’adressant aux investisseurs de son pays, M. Flint a appelé ces derniers à se montrer plus agressifs pour mieux saisir les opportunités offertes par le Maroc et à abandonner ce qu’il a qualifié de «mythe» dont l’obstacle linguistique.
    Le Maroc est un pays ouvert aux affaires, a-t-il dit, rappelant les anciennes relations commerciales qui lient le Maroc et le Royaume-Uni. La Grande-Bretagne disposait d’un représentant commercial au Maroc en 1583, a-t-il dit, soulignant que le gouvernement marocain souhaite voir davantage d’investisseurs britanniques venir investir dans le Royaume.
    Et le responsable de souligner que les investisseurs britanniques ne doivent pas perdre de vue la présence de plus en plus forte des compagnies et des banques marocaines en Afrique subsaharienne. Le Maroc peut servir de hub vers cette région promise à un bel avenir eu égard à ses ressources et son grand potentiel de développement, a-t-il dit.


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