ALGER - La lutte contre l’économie informelle doit, selon l’expert péruvien Hernando De Soto, passer par la formalisation de l’informel, une action qui requiert une bonne connaissance du phénomène et l’instauration par les politiciens de règles accessibles à tous.
QUESTION : Il y a un consensus sur la nécessité de lutter contre l’informel. Mais comment peut-on définir l’informel ?
REPONSE : La définition est simple : l’informel c’est l’illégal. C’est les personnes qui ne respectent pas le droit de leur pays. J’étais agréablement surpris d’apprendre que le colloque international sur l’économie informelle (qui se tient à Alger) est organisé par des entrepreneurs activant dans la légalité.
QUESTION : Quelle est la meilleure façon de lutter contre ce fléau ?
REPONSE : Il faut d’abord commencer par identifier l’informel, s’interroger sur le nombre de personnes qui sont dans des situations de non droit et à quel degré. Cela vous donnera une carte sur le phénomène. Il faut absolument connaître l’ampleur du problème auquel vous devriez faire face.
Il faut s’intéresser après aux causes de ce phénomène dans votre société. Une fois que vous avez la réponse à toutes ces questions, l’informel ne sera plus un problème académique pour vous. Et c’est l’Etat qui doit mener ces réformes.
Les grandes réformes qui ont été accomplies et que nous essayons aujourd’hui d’imiter sont celles faites par l’Occident aux 18è et 19è siècles. A ce moment tout l’agenda politique était basé sur la nécessité d’intégrer dans le secteur formel tous ceux qui étaient en dehors du système légal. C’est à cette époque-là qu’il faut s’intéresser.
QUESTION : Cela signifie-t-il que les pays touchés par l’informel doivent s’inspirer de ce qui a été accompli par les occidentaux au 18è siècle pour combattre efficacement l’informel ?
REPONSE : Il faut juste ne pas perdre de vue que la grande révolution européenne qui a permis la modernisation de ses nations n’a pas abandonné la majeure partie de la population qui était exclue du système légal. Il faut s’organiser dans ce sens-là. Quand on parle de l’informel on a tendance à le folkloriser, à regarder les symptômes, alors que tout ceci n’est qu’un voile.
APS
QUESTION : Il y a un consensus sur la nécessité de lutter contre l’informel. Mais comment peut-on définir l’informel ?
REPONSE : La définition est simple : l’informel c’est l’illégal. C’est les personnes qui ne respectent pas le droit de leur pays. J’étais agréablement surpris d’apprendre que le colloque international sur l’économie informelle (qui se tient à Alger) est organisé par des entrepreneurs activant dans la légalité.
QUESTION : Quelle est la meilleure façon de lutter contre ce fléau ?
REPONSE : Il faut d’abord commencer par identifier l’informel, s’interroger sur le nombre de personnes qui sont dans des situations de non droit et à quel degré. Cela vous donnera une carte sur le phénomène. Il faut absolument connaître l’ampleur du problème auquel vous devriez faire face.
Il faut s’intéresser après aux causes de ce phénomène dans votre société. Une fois que vous avez la réponse à toutes ces questions, l’informel ne sera plus un problème académique pour vous. Et c’est l’Etat qui doit mener ces réformes.
Les grandes réformes qui ont été accomplies et que nous essayons aujourd’hui d’imiter sont celles faites par l’Occident aux 18è et 19è siècles. A ce moment tout l’agenda politique était basé sur la nécessité d’intégrer dans le secteur formel tous ceux qui étaient en dehors du système légal. C’est à cette époque-là qu’il faut s’intéresser.
QUESTION : Cela signifie-t-il que les pays touchés par l’informel doivent s’inspirer de ce qui a été accompli par les occidentaux au 18è siècle pour combattre efficacement l’informel ?
REPONSE : Il faut juste ne pas perdre de vue que la grande révolution européenne qui a permis la modernisation de ses nations n’a pas abandonné la majeure partie de la population qui était exclue du système légal. Il faut s’organiser dans ce sens-là. Quand on parle de l’informel on a tendance à le folkloriser, à regarder les symptômes, alors que tout ceci n’est qu’un voile.
APS
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