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La Palestine s'embrase

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  • La Palestine s'embrase

    Forces de sécurité en alerte, parlement et siège du conseil des ministres en flammes, Coups de feux sur des bâtiments gouvernementaux à Naplouse, la Palestine s’enfonce un peu plus dans la guerre civile lundi soir.

    Des centaines de membres des forces de sécurité palestinienne contrôlées par le président Mahmoud Abbas, ainsi que des membres des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, bras armé du Fatah, le parti du président de l’Autorité palestinienne, ont manifesté violemment lundi après-midi en Cisjordanie contre le parti islamiste Hamas au pouvoir.

    Ils lui imputent le retour des violences dans la bande de Gaza, au lendemain de la mort de plusieurs civils. Dimanche, des palestiniens ont été victimes de tirs de l’artillerie israélienne, qui répliquait au lancement de roquettes artisanales contre le territoire de l’Etat Hébreu. Des tirs de roquette revendiqués par le Hamas. Mais ce sont les affrontements entre Hamas et Fatah qui ont eu lieu dans la matinée à Gaza.qui ont mis le feu aux poudres,

    « Chaque fois qu’ils toucheront à l’un des nôtres à Gaza, nous nous en prendrons à dix des leurs en Cisjordanie », menaçait un membre des forces de sécurité proches du Fatah.

    Un parlementaire du Hamas enlevé

    La manifestation des militants du président Mahmoud Abbas a rapidement dégénéré. Les activistes ont envahi le bâtiment qui abrite le conseil des ministres du gouvernement d’Ismaïl Hanyieh à Ramallah. Ils ont brisé des vitres, détruit du matériel informatique, puis mis le feu au quatrième étage. La même scène s’est déroulée au parlement palestinien, également dominé par le Hamas, que les activistes des Brigades ont incendié.

    Tout l’après-midi, les accrochages se sont multipliés entre militants du Fatah et du Hamas, parfois à coups de roquettes. Un militant du Hamas et un civil ont été tués. Les forces de sécurité ont été envoyées en renfort à Rafah, « sur ordre du président Habbas ». Elles doivent protéger leurs quartiers généraux contre une éventuelle attaque du Hamas.

    Dans l’après-midi, un responsable du mouvement, Salah Al-Rantissi, frère d'Abdelaziz Al-Rantissi, ex-chef du mouvement assassiné en 2004 par Israël, a été brièvement enlevé dans l’après-midi par des hommes armés, qu’on peut supposer proches du Fatah. Lundi en début de soir, on apprenait l’enlèvement d’un parlementaire du Hamas, Khalil Rabei, à Ramallah. L’homme, un élu d’Hébron, en Cisjordanie, se trouvait en réunion avec huit autres parlementaires lorsqu’il a été enlevé par des militants cagoulés et armés. Les autres députés ont ensuite été évacués par des membres des forces de sécurité. L'homme a été relâché, sain et sauf, plus tard dans la soirée.

    Lundi soir, on apprenait également qu’une tentative de négociation entre le président Abbas et des membres du Hamas, pour parvenir à un accord sur la question du référendum, avait échouée. Le président Mahmoud Abbas a convoqué pour le 26 juillet un référendum sur la question de la reconnaissance d’Israël, que le Hamas refuse catégoriquement. Le refus du Fatah et de Mahmoud Abbas de retirer ce référendum a contribué tout le week-end à faire grimper la tension.

    Par le Figaro

  • #2
    quelle tristesse alors que les Israéliens renforcent leur politique d'annexion de la Palestine.
    Ainsi ce mur n'est qu'à 5% sur la ligne verte. Le reste du temps, il empiète sur la Cisjordanie riche en eau...

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