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Le scandale des enfants exploités à Oran

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  • Le scandale des enfants exploités à Oran




    Des receleurs leur offrent le gîte dans des hangars avec une ponction sur le prix des produits volés.

    Le regard éveillé, constamment aux aguets, ils rôdent presque quotidiennement à l’entrée de la zone industrielle de Chteïbo. Il s’agit d’adolescents vêtus de guenilles et d’ont l’âge n’excède pas les 14 années. Ils se postent intentionnellement près d’une étroite bretelle qui bifurque vers ladite zone au niveau de l’autoroute menant à l’aéroport international d’Es Sénia.
    En empruntant cette bretelle, les véhicules poids lourds transportant diverses marchandises pour les entreprises installées dans cette zone industrielle, avancent au pas en raison d’un virage à épingle parsemé de nids-de-poule.
    Ces adolescents profitent de cet état de fait pour s’agripper aux camions afin de chiper des marchandises. Pour ce faire, l’un du groupe d’enfants use d’un subterfuge pour détourner l’attention du chauffeur pendant que les autres balancent sur la route les sacs de semoule, de sucre ou tout autre produit transporté par le camion.

    http://www.lexpressiondz.com/T20060613/ZA4-1.htm

  • #2
    Selon la FOREM, 300.000 mineurs touchés en Algérie

    Bonjour tanawarf-f,

    Il est a souligner aussi que 300.000 mineurs sont touchés en Algérie...

    =====
    La Forem estime que leur nombre oscille entre 2% et 2,5% de l’ensemble de la population.
    «Je m’appelle Djamel. J’ai 14 ans. Je suis orphelin et j’habite chez ma belle-mère. Je nettoie les moteurs des semi —remorques chez un mécanicien. Je touche 4000 dinars par mois». Et « que fais— tu de ton salaire?». «J’achète des vêtements pour mon petit frère, âgé de dix ans». La scène n’est pas tirée d’un film ni encore moins d’un roman, mais ce sont des témoignages d’un enfant ayant souffert des affres de l’exploitation sauvage de la part d’un mécanicien dénué de tout scrupule. Aujourd’hui, Djamel est pris en charge par le filet social qui lui octroie une aide financière de 8000 dinars. Mais de cette somme, il ne profite guère. C’est sa belle-mère qui l’accapare. Il ne faut surtout pas se leurrer ni déplorer la situation du jeune Djamel, car celui-ci n’est en fait qu’un cas parmi 300.000 enfants recensés par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem). Selon une enquête effectuée par cet organisme, 2% à 2,5% de l’ensemble de la population, dont l’âge n’excède pas 15 ans, sont sur les lieux de travail. «Et la situation ne cesse de se dégrader à mesure que le temps passe» a averti hier le directeur exécutif de la fondation Forem, M.Abdellah Mekki, lors d’une conférence de presse animée au Centre culturel Aïssa Messaoudi d’Hussein Dey, à Alger. Le conférencier a, en effet, avoué que l’enquête réalisée en 2005 par la Forem, et qui concerne dix wilayas, démontre que le travail des enfants dans notre pays est un phénomène qui prend des proportions alarmantes. En dépit de la signature en décembre 1992 de la Convention internationale interdisant le travail des enfants, l’Algérie tarde encore à respecter cet engagement. A quoi est dû ce fait? Si les causes sont d’autant plus multiples que complexes, il n’en demeure pas moins que le facteur principal ayant conduit à l’exacerbation de ce phénomène est «la mauvaise distribution des richesses du pays» pour reprendre l’argument de M.Mekki. Cet état de fait conduit inéluctablement à l’augmentation exponentielle du taux de pauvreté. Et cette situation pousse des milliers d’enfants à aller sur le marché du travail en vue de subvenir aux besoins de leurs familles. «A travers les chantiers du bâtiment que nous avons visités, les enfants que nous avons interrogés ne sont même pas payés au quart du Smig» a déploré le directeur exécutif de la Forem. Aussi, si l’on tient compte des 500.000 enfants qui quittent annuellement l’école, on peut affirmer, et sans réserve, que le taux réel des enfants qui travaillent dépasse les estimations de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche.
    Selon une enquête réalisée en 1999 par le bureau de l’Unicef à Alger, près de 500.000 mineurs travaillent en Algérie. Parmi ces enfants, 60% sont issus du milieu urbain et 40% du milieu rural. La situation ne cesse de se dégrader et le respect des droits de l’enfant en Algérie n’est pas pour demain. Il convient de souligner en ce sens que le projet de loi sur la protection des droits de l’enfant tarde encore à être examiné par le Parlement. En attendant, les enfants continuent à payer les frais d’une conjoncture dont ils ne sont nullement responsables.


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    • #3
      Ouais

      300.000 mineurs sont touchés en Algérie
      c'est beaucoup puré ..

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      • #4
        C'est beaucoup et cela veut aussi dire que 300 000 mineurs doivent voler pour manger et aider leurs familles qui sans cela crèverait de faim.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          C'est inadmissible. Surtout pour un pays se réclamant de l'Islam, religion qui interdit la maltraitance des enfants.

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          • #6
            Et oui, les cireurs de chaussures sont revenues sous une autre forme, mais le fond reste le même, l'exploitation est le propre de l'homme quelques soient sa nationalité, ou sa religion.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Ouais mais notre religion est censé nous changer...

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              • #8
                N'oublions pas

                La tendance aussi :

                C'est écrit plus haut :

                En 1999 :

                Selon une enquête réalisée en 1999 par le bureau de l’Unicef à Alger, près de 500.000 mineurs travaillent en Algérie
                Il y a un mieux et il ne faut pas relâcher les efforts .

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                • #9
                  Une bonne redistribution de la richesse par l'impôt, qu'il soit de 2.5 % ou de 17 %, on doit savoir quoi en faire, et quoi en faire c'est de la politique.
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                  Commentaire


                  • #10
                    Dans certains quartiers d'Alger les spectacles sont insoutenables c'est révoltant !!!!!!!!!

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                    • #11
                      500.000 mineurs travaillent en Algérie, UNE HONTE...

                      Travailleur social auprès d’enfants et d’adolescents à Marseille, je suis choqué par le nombre important (500.000 mineurs travaillent en Algérie) d’enfants déscolarisés, en Algérie.

                      C’est chiffres sont choquants alors qu’en même temps, notre pays se targue d’un excédent financier énorme, dégagé par les revenus pétroliers et évalué à des dizaines de milliards de "$".

                      Une partie de cette manne devrait logiquement être redistribuée au profit de l’Education et de la prise en charge de ces mineurs en dangers. Le niveau de développement d'un pays se détermine par rapport aux dépenses consacrées à l'Education des enfants... D’ailleurs, qui est l’avenir de ce pays, si ce n’est ces « Enfants ».

                      Au vue de ces chiffres, je ne peux que relativiser mes reproches sur la restriction et la rationalisation des moyens mis en œuvre en France par l’Aide Sociale à l’Enfance.

                      Si parmis vous, il y a des professionnel(les) de l’enfance préoccupé(es)par l'Enfance. Je serais particulièrement interessé de correspondre avec lui ou elle sur ce sujet qui me passionne énormément.
                      Amoureux révérencieux ; Impatients et envieux,
                      Quand l’amour parle ! La raison se tait ; Ne soyer pas odieux
                      L’amour ne regarde pas avec les yeux. Mais avec l’âme, quel vœux pieux (…)
                      Shakespeare

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                      • #12
                        Les filles sont aussi touchées

                        En s’appuyant sur son enquête de 2005 à travers six wilayas, Alger, Boumerdès, Bouira, Tizi Ouzou, Ain Defla et Béjaïa, On souligne que «les filles représentent 23% et les garçons 77% des 2 979 enfants exploités rencontrés lors de enquête.

                        ====
                        Le rapport de l'Observatoire des Droits de l’Enfant de 2003 a fait relever que les enquêtes et les études sur cette frange de la société «sont très peu nombreuses».
                        Des études et des enquêtes de spécialistes, qui pourtant apporteront des éclairages pour une intervention pertinente dans le traitement des causes qui font que des enfants vivent des situations extrêmes telles que leur exploitation par le travail.
                        La journée internationale contre le travail des enfants, hier en l’occurrence, a été l’occasion encore une fois d’attirer l’attention sur l’exploitation (travail) des enfants qui tend à se généraliser selon la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM). Celle-ci lors d’une conférence de presse tenue hier à son siège à la Maison de Culture d’Hussein Dey a fait remarquer que «le travail des enfants touche ces dernières années, même les filles» en ajoutant surtout dans les milieux ruraux. La FOREM et s’appuyant sur son enquête de 2005 à travers six wilayas, Alger, Boumerdès, Bouira, Tizi Ouzou, Ain Defla et Béjaïa de souligne que «les filles représentent 23% et les garçons 77% des 2 979 enfants exploités rencontrés lors de notre enquête». Les statistiques avancées par le conférencier M. Abdelhak Mekki, Directeur exécutif de FOREM tout au long de son intervention font paraître une situation critique qui va en s’accentuant si les causes ne sont pas traitées. La déperdition scolaire, estimée à «500 000 annuellement», la pauvreté et voire même les divorces, la perte des parents face à l’absence d’accompagnement des enfants sont à l’origine des enfants qui travaillent. Les conventions internationales pour les droits de l’enfant et celle relative à lutter contre le travail des enfants signées par l’Algérie «sont des pas importants» soutient M. Mekki. Poursuivant, il relève que «les lois demeurent insuffisantes si ce n’est non appliquées» d’où son attachement «à la promulgation du code de l’enfant».
                        Pour notre interlocuteur, même s’il relève que «le travail de enfants chez nous va de l’entreprise à l’informel» il soutient que «nous soupçonnons même l’existence de garçons victimes de pédophilie». Par ailleurs, il déclare que «lors de notre enquête, on a eu affaire à des entreprises qui font travailler des enfants». A la question sur les raisons de la non divulgation de l’identité de ces entreprises exploitant ces enfants, notre interlocuteur se limitera à «ce n’est pas notre travail» et d’ajouter que «d’autres entreprises sont conscientes à ne pas exploiter des enfants et oeuvrent à contribuer à la sensibilisation». Le travail des enfants dans le formel et l’informel, dont M. Mekkit cite l’exemple «des enfants travaillant dans le port, des petits dockers» en ajoutant qu’à la vue de tous, douanes et police, sans qu’il y ait une intervention de ces derniers pour l’application des lois» nous renvoie à nous interroger sur les conséquences d’une mentalité tendant à une normalité de cette pratique dans le conscient général de la société…
                        Pour notre interlocuteur, l’Etat qui lui inpute le rôle de protéger et de promouvoir les droits de l’enfant «n’est pas à critiquer de notre part sur cette situation» mais «c’est à la société civile de réagir et de bousculer les mentalités». Le garçon de 14 ans présent à la rencontre d’hier, orphelin «travaille pour un salaire de 5 000 Da selon M. Mekki et touche «3000 Da dans le cadre du filet social» et ce, pour subvenir aux besoins de ses frères et sœurs. Pour le petit garçon, adulte avant l’heure, «en lavant les pièces de semi-remorque» selon M. Mekki, et ce pour «acheter des vêtements pour son petit frère», qui d’ici peu rejoindra le monde de son frère travailleur si les prémices de la précarité et de la pauvreté persistent.
                        Concernant la législation algérienne, celle-ci interdit le travail des enfants avant 15ans et au-delà, l’autorisation paternelle «est exigée». Celle-ci, pour notre interlocuteur «n’est pas respectée si ce n’est l’accord verbal». D’ou l’interrogation de notre interlocuteur " «Où va-t-on ainsi ?»
                        Une interrogation dont les acteurs, législateurs, décideurs politiques et la société civile doivent dégager une démarche pertinente pour lutter contre la pauvreté qui arrache ces enfants de leur monde enfantin…


                        - L'expression

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                        • #13
                          L'Etat, le milieu associatif, les médias tous unis contre ce fléau

                          Certes, c’est une bonne chose que l’Etat promulgue des lois pour protéger les mineurs et ratifie les traités internationaux sur les droits de l’enfant et l’interdiction de travail des mineurs mais c’est insuffisant…
                          Quid de l’application et du suivi de ces lois au quotidien : (volet répressif et éducatif).
                          Il est aussi de la responsabilité de l’Etat de financer, soutenir et mieux organiser tous les intervenants: médias et milieu associatif afin que ces derniers se fédérent et communiquent plus autour des problématiques liées à l’enfance. La presse et le tissu associatif ont un rôle central à jouer tant dans la mobilisation que dans la sensibilisation des masses populaires. Ils restent le meilleur vecteur pour atteindre et bousculer les mentalités. C’est le lieu ou se situe le véritable combat : celui des mentalités. En effet une prise de conscience collective s’avère nécessaire et ce à tous les strates de la société pour refuser l’idée même d’une marchandisation des enfants.
                          Amoureux révérencieux ; Impatients et envieux,
                          Quand l’amour parle ! La raison se tait ; Ne soyer pas odieux
                          L’amour ne regarde pas avec les yeux. Mais avec l’âme, quel vœux pieux (…)
                          Shakespeare

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