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Les islamistes bientôt au pouvoir en Algérie?

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  • Les islamistes bientôt au pouvoir en Algérie?

    Jamais, depuis Octobre 1988, la question de l’islamisme politique ne s’est posée comme elle l’est présentement. On aura tout essayé pour domestiquer, anéantir, puis amadouer cette nébuleuse, sans jamais oser traiter dans le fond ce dilemme.
    L’Algérie a essayé et a failli se transformer en “dawla islamiya”. Bien avant, le Printemps arabe aux visées et conséquences pas trop “catholiques”.
    La folie meurtrière, qui s’était abattue sur le pays, par la suite, était inouïe et n’avait fait réagir personne en dehors de nos frontières. La menace terroriste persiste, certes, avec moins d’intensité, mais elle est toujours là et ne rate aucun rendez-vous historique pour s’y inviter.
    Le procès de l’attentat contre le Palais du gouvernement intervient à un moment particulier : les islamistes ne jurent que par la victoire aux législatives, tout en évitant d’évoquer la décennie rouge qu’ils ont cautionnée d’une façon ou d’une autre.
    Les partis islamistes adoptent tous la même attitude : ils draguent la base électorale ayant permis à l’ex-FIS de réaliser les scores de 1992. Certains s’affichent ouvertement avec des leaders du parti dissous, alors que d’autres multiplient les appels aux militants et cadres de ce parti. Ils vont jusqu’à demander à ce que les repentis soient traités comme d’honnêtes citoyens dont le passé ne compterait plus !
    Mais tous ces calculs et toutes ces gesticulations risquent d’être vains. Hier, Abassi Madani et Ali Belhadj ont signé un appel au boycott des élections. Cet appel coupe l’herbe sous les pieds des autres partis islamistes qui croient en leur victoire aux législatives.
    Alors, la vague “verte” annoncée depuis des mois ne serait-elle qu’un simple ballon de baudruche ? Un épouvantail ? Des partis politiques sont formels : les islamistes ne vont pas avoir la majorité en mai prochain. Abdelaziz Belkhadem, dont le mot démission ne figure pas dans son dictionnaire, est, pourtant, allé jusqu’à affirmer qu’il démissionnerait de son poste si son parti n’obtenait pas la majorité.
    Le recteur de la mosquée de Marseille va dans ce sens en affirmant que le cas algérien est à part, dans la mesure où les Algériens ont déjà eu à expérimenter les islamistes en politique, mais surtout, au pouvoir.
    N’empêche, la question de l’islamisme politique ne peut être éternellement occultée, tout comme celle relative au débat sur le projet de société que les Algériens voudraient adopter.

    source: Liberté
    le DRS contrôle toute la Galaxie

  • #2
    tout comme celle relative au débat sur le projet de société que les Algériens voudraient adopter
    Voilà ce qui est vraie pour moi. Il faut débattre sur le projet de société.

    Commentaire


    • #3
      On aura tout essayé pour domestiquer, anéantir, puis amadouer cette nébuleuse, sans jamais oser traiter dans le fond ce dilemme
      Quand les pompiers eux-mêmes sont des piromanes, il ne faut pas s'étonner que le "vert" demeure dans le fruit.

      Commentaire

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