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GESTION PÉNITENTIAIRE L'Algérie traite mieux ses prisonniers
Une société peut être jugée par la façon dont elle traite ses prisonniers.
«On dit souvent qu'une société peut être jugée par la façon dont elle traite ses prisonniers», c'est à travers ces mots qu'a fait part de sa vision, l'ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, Martyn Roper, lors d'un séminaire sur la planification stratégique de la gestion pénitentiaire, qui a débuté hier à Alger à l'initiative du ministère de la Justice en collaboration avec le Centre international d'études pénitentiaires (Icps) basé à Londres.
Dans son allocution d'ouverture des travaux, Martyn Roper a soutenu que «les gouvernements ont une responsabilité pour la sécurité publique, mais nous avons aussi réussi que nos prisons libèrent des individus qui sont les mieux placés pour apporter une contribution positive à la société et éviteront la récidive».
Les origines de ce projet «remontent à plusieurs décennies lorsque le Royaume-Uni a entamé une révision fondamentale de notre propre système carcéral, qui vise à recréer un service pénitentiaire pour le XXIe siècle», a indiqué le diplomate britannique.
Pour lui, «ni le Royaume-Uni, ni l'Algérie travaillent dans l'inconnu. Les règles minimales pour le traitement des prisonniers sont les normes mondiales établies par le Haut commissaire pour les droits de l'homme, adoptées en 1957 et modifiées en 1977». Une convention à laquelle ont adhéré et le Royaume-Uni et l'Algérie.
Des cadres et responsables de la direction générale de l'administration pénitentiaire, ainsi que les gestionnaires des établissements pénitentiaires et des responsables de l'Icps, dont le directeur des projets, M.Andry Barclay, ont pris part à cette rencontre de deux jours.
Les participants ont fait le bilan de quatre années de partenariat entre Alger et Londres dans le domaine de la gestion pénitentiaire avant de se pencher sur l'examen d'un programme d'action pour les prochaines années.
Le directeur général de l'Administration pénitentiaire, Mokhtar Felioune, et le directeur des projets à l'Icps, M.Barclay, ont évoqué l'organisation du système britannique de sécurité et de réintégration des détenus. Le directeur des projets au centre Icps, M.Andry Barclay, a affirmé en marge de ce séminaire, que le système pénitentiaire algérien est «arrivé à s'adapter aux normes internationales».
Le Icps, selon Andry Barclay, a pour mission d' «aider l'Algérie à trouver des solutions adaptées à son contexte et ses conditions».
«On a visité quelques prisons algériennes. Les nouveaux établissements pénitentiaires ont été construits selon les normes internationales avec une gestion moderne répondant aux normes requises», a soutenu M.Barclay.
Pour l'Algérie, qui connaît une surpopulation dans les prisons, cet expert relève que c'est un problème existant dans tous les pays du monde.
Par ailleurs, la coopération entre l'Algérie et le Royaume-Uni en matière de gestion pénitentiaire ne se limite pas seulement aux droits de l'homme et aux conditions de détention, mais concerne aussi la formation du personnel dirigeant des établissements pénitentiaires.
source: Expressiondz
«On dit souvent qu'une société peut être jugée par la façon dont elle traite ses prisonniers», c'est à travers ces mots qu'a fait part de sa vision, l'ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, Martyn Roper, lors d'un séminaire sur la planification stratégique de la gestion pénitentiaire, qui a débuté hier à Alger à l'initiative du ministère de la Justice en collaboration avec le Centre international d'études pénitentiaires (Icps) basé à Londres.
Dans son allocution d'ouverture des travaux, Martyn Roper a soutenu que «les gouvernements ont une responsabilité pour la sécurité publique, mais nous avons aussi réussi que nos prisons libèrent des individus qui sont les mieux placés pour apporter une contribution positive à la société et éviteront la récidive».
Les origines de ce projet «remontent à plusieurs décennies lorsque le Royaume-Uni a entamé une révision fondamentale de notre propre système carcéral, qui vise à recréer un service pénitentiaire pour le XXIe siècle», a indiqué le diplomate britannique.
Pour lui, «ni le Royaume-Uni, ni l'Algérie travaillent dans l'inconnu. Les règles minimales pour le traitement des prisonniers sont les normes mondiales établies par le Haut commissaire pour les droits de l'homme, adoptées en 1957 et modifiées en 1977». Une convention à laquelle ont adhéré et le Royaume-Uni et l'Algérie.
Des cadres et responsables de la direction générale de l'administration pénitentiaire, ainsi que les gestionnaires des établissements pénitentiaires et des responsables de l'Icps, dont le directeur des projets, M.Andry Barclay, ont pris part à cette rencontre de deux jours.
Les participants ont fait le bilan de quatre années de partenariat entre Alger et Londres dans le domaine de la gestion pénitentiaire avant de se pencher sur l'examen d'un programme d'action pour les prochaines années.
Le directeur général de l'Administration pénitentiaire, Mokhtar Felioune, et le directeur des projets à l'Icps, M.Barclay, ont évoqué l'organisation du système britannique de sécurité et de réintégration des détenus. Le directeur des projets au centre Icps, M.Andry Barclay, a affirmé en marge de ce séminaire, que le système pénitentiaire algérien est «arrivé à s'adapter aux normes internationales».
Le Icps, selon Andry Barclay, a pour mission d' «aider l'Algérie à trouver des solutions adaptées à son contexte et ses conditions».
«On a visité quelques prisons algériennes. Les nouveaux établissements pénitentiaires ont été construits selon les normes internationales avec une gestion moderne répondant aux normes requises», a soutenu M.Barclay.
Pour l'Algérie, qui connaît une surpopulation dans les prisons, cet expert relève que c'est un problème existant dans tous les pays du monde.
Par ailleurs, la coopération entre l'Algérie et le Royaume-Uni en matière de gestion pénitentiaire ne se limite pas seulement aux droits de l'homme et aux conditions de détention, mais concerne aussi la formation du personnel dirigeant des établissements pénitentiaires.
source: Expressiondz