Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Territoires Autonomes : Le Bras De Fer

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Territoires Autonomes : Le Bras De Fer

    Les otages


    Les territoires palestiniens constamment soumis - ou parce qu’ils le sont - aux bombardements israéliens aussi aveugles que meurtriers, sont le théâtre d’un bras de fer entre l’Autorité palestinienne, décidée à mettre fin au blocus international et en soulager la population palestinienne, et le mouvement Hamas qui a décidé de faire la politique sans rien renier de son programme. Sur la base duquel, rappelle-t-il, il a obtenu une large majorité lors des élections législatives du 25 janvier dernier. Ce que ne conteste pas le président Mahmoud Abbas qui entend quant à lui prémunir la population palestinienne du risque de catastrophe humanitaire, qui se profile de plus en plus nettement, avec un élément jamais pris en compte aussi bien par celle-ci que par ceux qui voulaient accéder au pouvoir. Celui de l’hostilité internationale au Hamas, ou encore de cette complicité - il faut bien l’appeler ainsi - avec Israël qui fait des Palestiniens des otages. Mais l’on se souviendra que le comportement était presque le même à l’égard du défunt leader Yasser Arafat, amenant cette même frange de la communauté internationale à appeler à une nouvelle direction palestinienne. Pour avoir traversé toute cette période, Abou Mazen, aujourd’hui accusé de fomenter un coup d’Etat, n’ignore rien de tout cela. Il entend faire preuve de « réalisme, de pragmatisme et de modération », reprenant à son compte cette devise de l’OLP, dont il était l’un des éléments les plus en vue, débouchant sur la reconnaissance implicite d’Israël en acceptant que les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité servent de base de règlement au conflit du Proche-Orient. Un principe qui s’applique à toutes les organisations membres de l’OLP, mais le Hamas, qui n’en est pas un, porte le débat sur le terrain juridique pour récuser le principe du référendum, alors même que la question est traitée sous l’angle de l’urgence. Comment alléger la souffrance des Palestiniens ? La question pourrait, sans risque d’erreur, être ainsi posée. Et après dira-t-on, si bien entendu l’embargo venait à être levé ? C’est l’autre pari du président Mahmoud Abbas, à condition toutefois que la population palestinienne désavoue le Hamas. L’architecte des accords d’Oslo n’ignore rien de la situation. Il est très bien placé pour le savoir.

    T. Hocine (EL WATAN)

  • #2
    Ouais

    C'est vrai qu'il est difficile dans ces cas là de dialoguer.
    La provocation utilisé jusqu'à son paroxysme .
    C'est terrible

    Commentaire

    Chargement...
    X