ALGER - Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message au Secrétaire général de l’Organisation national des moudjahidine (ONM) à la veille de la tenue du 11e congrès de l’organisation. En voici la traduction APS :
"Chères sœurs moudjahidate,
Chers frères moudjahidine,
Je tiens tout d’abord à adresser mes fraternelles et chaleureuses salutations aux sœurs moudjahidate et aux frères moudjahidine, où qu’ils se trouvent dans notre chère patrie tout comme je rends grâce à Dieu Le Tout-Puissant de nous avoir accordé l’heureuse opportunité de nous réunir avec des frères qui nous sont chers et auxquels nous sommes attachés par des liens indissolubles depuis que nous avons épousé la cause nationale sacrée.
Ce qui avait alors rendu la séparation et l’exil supportables, ce sont bien ces liens qui nous unissaient à nos frères d’armes mais aussi notre attachement commun aux principes et notre constance en dépit des épreuves et malheurs rencontrés. Je saisis cette occasion pour souhaiter plein succès aux travaux du 11e congrès de notre illustre organisation.
J’ai l’intime conviction que l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), forte de ses hommes et de ses femmes et grâce à sa méthodologie reposant sur ses principes et les enseignements de sa lutte et à sa fidélité à ses convictions et à sa référence, apportera au cours de ce congrès un plus qualitatif qu’il s’agisse des préoccupations et des affaires internes de l’organisation ou de la qualité de la participation à la réalisation des objectifs nationaux.
Depuis sa création, l’ONM n’a point failli à sa mission. Elle s’est toujours acquittée pleinement de son devoir national et elle continue d’assumer, soutenue en cela par une composante au patriotisme avéré, des responsabilités cruciales puisque le pays et les nouvelles générations en particulier attendent d’elle qu’elle participe à l’accompagnement du processus de mutations en cours et des réformes à venir.
Il est évident à mon sens que l’Organisation nationale des moudjahidine continuera de nous éclairer et guider dans le contexte de dynamique globale de passage à une nouvelle étape dans la construction du pays et de l’homme. Certes la réforme vise dans son essence l’orientation du mouvement de vie des individus vers des valeurs à même d’améliorer la qualité de cette vie mais elle ne doit pas pour autant déboucher sur une cassure globale dans le système social avec les graves conséquences pouvant en découler.
J’entends par là que la réforme, donc le redressement de la trajectoire, est avant tout une nécessité et un devoir national qui vise à opérer des changements fondamentaux dans le système social et politique avec efficacité et conformément aux choix et aux aspirations populaires. Mais il n’est pas question de partir sur des bases sans identité car une telle attitude risque de porter un coup à la réforme en question et de produire un effet contraire à ses objectifs.
C’est dans ce contexte précis qu’intervient le rôle de l’ONM pour assurer le maintien et la perpétuation des liens avec les valeurs nationales authentiques et avec le legs éternel de la glorieuse révolution de novembre.
Ces réformes, bien que radicales, ne nous empêchent en rien d’assurer cette continuité et de garantir un havre sûr pour les nouvelles générations face aux tentatives de déracinement déferlant de tous bords.
La référence à l’importance de ces principes et à leur caractère inéluctable dans la réalisation des objectifs conformément à la volonté nationale et en prenant en compte les intérêts essentiels du pays et du citoyen ne doit pas renvoyer à une appréhension erronée de la nécessité de s’appuyer sur le principe de la souveraineté populaire, de revenir à la volonté du peuple et à la représentation émanant du choix démocratique libre des citoyens à différents niveaux.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la transition vers un nouveau mode de pratique politique, d’exercice des libertés individuelles et collectives et de liberté d’expression et de critique, est une évolution naturelle et une étape incontournable si nous voulons appréhender la nouvelle réalité avec les moyens nécessaires, une entreprise qui loin de renier ni dénigrer les efforts précédemment consentis, ambitionne de les consolider.
Elle est aussi une exigence nationale dans toute sa spécificité et sa différence tout comme l’était la glorieuse révolution de Novembre singulière par sa méthode, ses hommes et son message. Aussi, je reste convaincu que les prochaines élections législatives qui interviendront à la lumière de nouvelles donnes, en termes de garanties offertes et de moyens juridiques confortés et autres exigences, constitueront une transition sûre et de qualité qui cadre avec la volonté de changement et avec notre détermination à éradiquer certains procédés résiduels qui ont entaché les structures publiques voire l’image des institutions de l’Etat et leurs missions.
Il me faut également dire à cet effet, que l’élection d’une assemblée législative avec une composante humaine qui traduit la libre volonté du peuple et la représente de la meilleure manière qui soit, est une démarche à même de renforcer le processus de développement et de progrès dans tous les domaines. Je serai réellement heureux de voir notre nation concrétiser ce projet alors qu’elle s’apprête à célébrer le cinquantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale et prouver ainsi sa capacité de préserver cet acquis arraché au prix d’immenses sacrifices.
"Chères sœurs moudjahidate,
Chers frères moudjahidine,
Je tiens tout d’abord à adresser mes fraternelles et chaleureuses salutations aux sœurs moudjahidate et aux frères moudjahidine, où qu’ils se trouvent dans notre chère patrie tout comme je rends grâce à Dieu Le Tout-Puissant de nous avoir accordé l’heureuse opportunité de nous réunir avec des frères qui nous sont chers et auxquels nous sommes attachés par des liens indissolubles depuis que nous avons épousé la cause nationale sacrée.
Ce qui avait alors rendu la séparation et l’exil supportables, ce sont bien ces liens qui nous unissaient à nos frères d’armes mais aussi notre attachement commun aux principes et notre constance en dépit des épreuves et malheurs rencontrés. Je saisis cette occasion pour souhaiter plein succès aux travaux du 11e congrès de notre illustre organisation.
J’ai l’intime conviction que l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), forte de ses hommes et de ses femmes et grâce à sa méthodologie reposant sur ses principes et les enseignements de sa lutte et à sa fidélité à ses convictions et à sa référence, apportera au cours de ce congrès un plus qualitatif qu’il s’agisse des préoccupations et des affaires internes de l’organisation ou de la qualité de la participation à la réalisation des objectifs nationaux.
Depuis sa création, l’ONM n’a point failli à sa mission. Elle s’est toujours acquittée pleinement de son devoir national et elle continue d’assumer, soutenue en cela par une composante au patriotisme avéré, des responsabilités cruciales puisque le pays et les nouvelles générations en particulier attendent d’elle qu’elle participe à l’accompagnement du processus de mutations en cours et des réformes à venir.
Il est évident à mon sens que l’Organisation nationale des moudjahidine continuera de nous éclairer et guider dans le contexte de dynamique globale de passage à une nouvelle étape dans la construction du pays et de l’homme. Certes la réforme vise dans son essence l’orientation du mouvement de vie des individus vers des valeurs à même d’améliorer la qualité de cette vie mais elle ne doit pas pour autant déboucher sur une cassure globale dans le système social avec les graves conséquences pouvant en découler.
J’entends par là que la réforme, donc le redressement de la trajectoire, est avant tout une nécessité et un devoir national qui vise à opérer des changements fondamentaux dans le système social et politique avec efficacité et conformément aux choix et aux aspirations populaires. Mais il n’est pas question de partir sur des bases sans identité car une telle attitude risque de porter un coup à la réforme en question et de produire un effet contraire à ses objectifs.
C’est dans ce contexte précis qu’intervient le rôle de l’ONM pour assurer le maintien et la perpétuation des liens avec les valeurs nationales authentiques et avec le legs éternel de la glorieuse révolution de novembre.
Ces réformes, bien que radicales, ne nous empêchent en rien d’assurer cette continuité et de garantir un havre sûr pour les nouvelles générations face aux tentatives de déracinement déferlant de tous bords.
La référence à l’importance de ces principes et à leur caractère inéluctable dans la réalisation des objectifs conformément à la volonté nationale et en prenant en compte les intérêts essentiels du pays et du citoyen ne doit pas renvoyer à une appréhension erronée de la nécessité de s’appuyer sur le principe de la souveraineté populaire, de revenir à la volonté du peuple et à la représentation émanant du choix démocratique libre des citoyens à différents niveaux.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la transition vers un nouveau mode de pratique politique, d’exercice des libertés individuelles et collectives et de liberté d’expression et de critique, est une évolution naturelle et une étape incontournable si nous voulons appréhender la nouvelle réalité avec les moyens nécessaires, une entreprise qui loin de renier ni dénigrer les efforts précédemment consentis, ambitionne de les consolider.
Elle est aussi une exigence nationale dans toute sa spécificité et sa différence tout comme l’était la glorieuse révolution de Novembre singulière par sa méthode, ses hommes et son message. Aussi, je reste convaincu que les prochaines élections législatives qui interviendront à la lumière de nouvelles donnes, en termes de garanties offertes et de moyens juridiques confortés et autres exigences, constitueront une transition sûre et de qualité qui cadre avec la volonté de changement et avec notre détermination à éradiquer certains procédés résiduels qui ont entaché les structures publiques voire l’image des institutions de l’Etat et leurs missions.
Il me faut également dire à cet effet, que l’élection d’une assemblée législative avec une composante humaine qui traduit la libre volonté du peuple et la représente de la meilleure manière qui soit, est une démarche à même de renforcer le processus de développement et de progrès dans tous les domaines. Je serai réellement heureux de voir notre nation concrétiser ce projet alors qu’elle s’apprête à célébrer le cinquantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale et prouver ainsi sa capacité de préserver cet acquis arraché au prix d’immenses sacrifices.
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