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Pour l'achat d'armes, de munitions et le «recrutement de djihadistes» libyens Mokhtar Belmokhtar entré clandes

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  • Pour l'achat d'armes, de munitions et le «recrutement de djihadistes» libyens Mokhtar Belmokhtar entré clandes

    Pour l'achat d'armes, de munitions et le «recrutement de djihadistes» libyens Mokhtar Belmokhtar entré clandestinement en Libye



    Mokhtar Belmokhtar alias Khaled Abou El Abbès et alias Belaouar (le borgne), un des émir d'Aqmi dans le grand sud algérien, se trouve, selon des sources locales, en Libye, où il serait entré clandestinement, empruntant des chemins utilisés par des barons de trafic de stupéfiants et de contrebande, sévissant dans la région.
    15 Mars 2012, Le Temps d'Algerie



    Terroristes, narcotrafiquants et contrebandiers ont depuis des années scellé une «alliance» dans la bande sahélo-saharienne, une complicité profitable à toutes les organisations s'adonnant à des activités criminelles dans la région.
    La présence de Khaled Abou El Abbès en Libye s'expliquerait par la détermination de l'organisation terroriste d'accaparer le maximum d'armes et de munitions circulant en Libye, profitant de la confusion prévalant dans ce pays.
    Mokhtar Belmokhtar qui avait reconnu en novembre dernier qu'il s'était procuré des armes en Libye, serait, pour la première fois, dans ce pays.
    L'information est appuyée par RFI qui cite des sources présentées comme étant des «responsables sécuritaires» à Niamey et rapporte le passage, le week-end dernier, d'un convoi de sept véhicules tout-terrains en provenance de Libye. Ce convoi roulant à vive allure malgré son lourd chargement, a gagné depuis le Mali. Des sources précisent, cependant, ignorer si Belmokhtar et ses hommes faisaient partie du convoi.
    Les autorités nigériennes, quant à elles, et selon des sources, ont maillé la zone frontalière, et rappellent que les mêmes autorités avaient «intercepté 640 kilos d'explosifs Semtex en provenance de Libye en juin dernier, et ont prêté main forte en janvier à l'armée algérienne qui a intercepté une importante cargaison de fusils d'assaut, de munitions et de RPG».
    Etendre son activité à davantage de territoires

    On ignore pour le moment pourquoi Belmokhtar s'est rendu en personne en Libye, (information à confirmer), puisque n'ayant pas besoin de faire le déplacement, sauf si la quantité et la qualité des armes et munitions recherchées par cet émir sont d'une grande importance.
    Il est à noter que Mokhtar Belmokhtar est engagé dans un bras de fer avec l'autre émir d'Aqmi, Abdelhamid Abu Zeid, désigné émir de la zone 5 de l'organisation terroriste, sévissant dans le Grand Sud.
    Des sources n'écartent pas l'hypothèse que l'éventuel déplacement de Khaled Abou El Abbès en Libye ne serait pas motivé par seulement l'achat d'armes et de munitions, mais aussi par le «recrutement» parmi les «djihadistes» libyens pour tenter d'équilibrer ses forces vis-à-vis de Abdelhamid Abou Zeid et étendre son activité à davantage de territoires faisant partie de la bande sahélo-saharienne.
    Pour rappel, l'actuel émir d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, avait désigné Abdelhamid Abou Zeid comme émir de la zone 5, en remplacement de Amari Saïfi, alias Abderrezak El Para, un proche de Hassan Hattab, alias Abou Haydara, ex-émir national de l'organisation terroriste. «Khaled Abou El Abbès est connu pour être en bons termes avec Abderrezak El Para et Hassan Hattab, ennemi juré de Abou Mossaâb Abdelouadoud.
    La «guerre» ne concernait pas uniquement le partage de territoires et de leadership, mais tournerait autour de dividendes financières. L'activité terroriste dans le Grand Sud rapporte énormément d'argent à travers rapts et demandes de paiement de rançons et autres activités, dont le trafic de stupéfiants et la contrebande.
    Une partie de l'argent provenant du paiement des rançons est investi par les émirs d'Aqmi dans l'achat d'armes et de munitions pour continuer à sévir, tandis qu'une autre partie est investie par les chefs terroristes dans des projets lucratifs, dans le cadre du blanchiment d'argent, ont révélé des enquêtes menées précédemment.
    Alors qu'il était émir de la zone 5, Abderrezak El Para avait soutenu Khaled Abou El Abbès en tant qu'émir de la zone 9, avant que Hassan Hattab ne soit condamné par Abdelmalek Droukdel qui prend la tête de l'organisation terroriste et décide de mettre ses hommes à la tête des zones 5 et 9.
    Aujourd' hui, Khaled Abou El Abbès chercherait à renforcer ses effectifs en hommes et en matériels militaires, face à l'autre partie d'Aqmi dirigée par Abdelmalek Droukdel.
    Le tout sur fond de circulation d'armes et de munitions provenant de Libye et du «recrutement» de «djihadistes», prêts à l'emploi après la fin du conflit armé ayant opposé les rebelles libyens au régime de Mouammar Kadhafi.
    La circulation d'armes et de munitions, provenant de Libye, est évoquée d'ailleurs dans le rapport d'une mission dépêchée par l'ONU.
    Le rapport a été, comme rapporté dans de précédentes éditions, communiqué par Ban Ki-moon au président du Conseil de sécurité.
    M. A.
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