RIDAN - Ah Les Salauds ! (LE CLIP QUI DÉRANGE)

[nacer-eddine06]

[shadok]

J'aime bien RIDAN (de son vrai nom NADIR inversé). Le meilleur est pour la fin "Au Phouquet"

[leonidas]

J'adore aussi et surtout ces clips, en plus je trouve que c'est un bon artiste il s"exprime super bien au video aussi et c'est vraiment syncho avec les paroles

[Arbefracom]

Cool les commentaires de fachos en dessous de la vidéo...

[leonidas]

de fachos en dessous de la vidéo...

oui j'ai lu quelques commentaires, mais je dis bien que le mec il vit sur une autre planète pas en france

[river]

de fachos en dessous de la vidéo..

.

Genre :

t'as peur que le FN gaze tous tes cousins muslims qd il sera au pouvoir nadir?..
ça c'est votre fantasme absolu.. le FN au pouvoir ça sera gagnant pour TOUS LES FRANCAIS seuls les étrangers ne seront pas bienvenue car nous n'avons pas à accueillir toute la misere du monde.

Même le FN au pouvoir , la France ne pourrait devenir raciste a l'image de ce Monsieur ...

[nacer-eddine06]

Ridan: «Mélenchon réveille la société»

INTERVIEWLe musicien chantera cet après-midi place de la Bastille avant le discours du candidat du Front de gauche. Il explique à Libération les raisons de son engagement.

Recueilli par CHRISTIAN LOSSON
Ce dimanche après-midi, vous allez «prendre la Bastille» avec Jean-Luc Mélenchon. Glisserez-vous aussi votre bulletin dans l’urne avec son nom?

Oui. Il y a l’artiste et le citoyen, et j’ai décidé de ne faire plus qu’un. Il y a des moments, dans la vie, où l’on ne peut pas être d’accord avec tout le monde. Où l’on ne peut plus faire semblant d’être consensuel de peur de froisser son public. Où l’on sait qu’une partie de ceux qui nous suivent ne seront pas ravis de ma prise de position.

Qu'est ce qui vous inspire chez le candidat du Front de gauche?

Mélenchon, c’est un discours novateur et radical, ce sont des idées concrètes qui poussent au mouvement, c’est une trajectoire qui réveille une société bercée par des politiques appauvrissantes, dans tous les sens du terme. Il ne va peut-être pas dans le sens des mes intérêts comme artiste. Mais il rejoint mes convictions. Je m’engage surtout pour les gens qui suivent le Front de gauche, cette masse qui peut enrayer la mécanique d'un air ambiant, nimbé de fatalisme et de résignation. Je m’engage parce que je n’en peux plus d’écouter toutes les saloperies déversées par une partie de la droite qui s’est moralement ralliée au le FN.

Madame la République, votre 4e album, sort le 10 avril, sur fond d'émancipation des gros labels et de boycott des radios FM et des télés. Un pressage de 15000 exemplaires d’un CD vendu à 8 euros… Avec vous le sentiment de vous radicaliser?

Je prends des risques sur ce coup. J’y mets beaucoup de billes personnelles. Quand j’ai commencé ma carrière, mon cheval de bataille a toujours été l’injustice, même dans les morceaux les plus mainstreams, faciles. Etre artiste, ce n’est pas abandonner le navire de de ses convictions. Etre artiste, c’est défendre des idées quitte à se mettre en porte-à-faux avec la pensée unique. Etre artiste, ce n’est pas faire deux actions caritatives dans l’année! C’est donc tracer un sillon personnel qui passe par l’affranchissement avec l’industrie du disque de masse.

Dans Ah, les salauds, chanson-réquisitoire anti-FN (à écouter plus bas), vous dites notamment: «J’ai trop d’amour pour ce pays pour le lâcher dans vos mains, vous les bons aryens.» On va vous taxer d’appel à la haine?

Ceux qui l’assurent n’ont rien compris à la chanson. Cette chanson est une révolte contre la lepénisation de la droite. Et aucune révolte ne se fait sans une forme de violence psychologique. Je l’ai encaissée pendant 36 ans, cette violence là. Il faut l’exorciser. Il y a donc deux cas de figure; soit on prend les armes contre les gens qui sont en train de couler la République, de brader les principes de la démocratie; soit on prend la voix et les mots. Je suis un artiste, donc je m’inscris dans la deuxième option. On oublie toujours les émeutes des banlieues en 2005. Elles se sont produites une fois, elles peuvent se reproduire 30 fois désormais. On oublie vite aussi comment le pouvoir actuel parle vraiment au peuple en crise. En recevant, comme jeudi, les métallos de Mittal à coups de gaz lacrymogènes… La France a de plus en plus des allures de totalitarisme libéral.

Vous n'avez pas peur de mots. Vous dites qu’«On assiste partout dans le monde à de véritables génocides économiques. On fait une croix sur une partie des populations». Sortie outrancière ou réalisme?

La réalité est plus violente que les mots que j’utilise. Tout dépend où l’on va chercher les infos, effectivement. La réalité, c'est qu'on baigne toujours dans le relativisme. Les victimes des économies ne sont pas équivalentes: les ouvriers chinois piégés dans le totalitarisme économique ne valent rien à côté d’autres. L’étrange, l’étranger suscitent toujours l’interrogation, la peur ou l’ignorance.

C’est le cas, notamment, de Philippe Poutou, ouvrier, ou d’Eva Joly, d’origine norvégienne et ex magistrate…

Ce sont des gens du peuple, des candidats de la société civile, dont la crédibilité ne dépend pas uniquement de leurs ressources financières. Face à cette inégalité face à l’argent, il reste l’élan de masse, le rapport direct aux citoyens. Faire bouger des gens de la France entière, sans affrêter des bus façon UMP, et sans budget de 3 millions de marketing ni chauffeur de salle, seul Mélenchon peut aujourd’hui le faire.

Il a un côté homme providentiel, avec une tendance à l'hyperpersonnalisation?

Mélenchon est quelque part entre De Gaulle et Mitterrand. Il incarne quelque chose qui touche les gens. Une culture, un aura, un héritage. Il a une maîtrise du verbe et de la politique, une envie et et une soif de réalisme mais aussi de rêve. Avec lui, les gens pensent que la France ira mieux. Qu’il y aura davantage de fraternité et de solidarité à l’heure où tant d’autres cherchent à diviser les français.

Au fond, qu’est ce qui vous fait rêver?

On peut sortir d’un sentiment de la castration d’un artiste prisonnier par l’industrie du disque. Et assumer être citoyen avant d’être un chanteur. Je n’ai plus besoin de chercher un miroir qui n’existe pas. Je l'ai trouvé.

[orrano]

Le plus grand gachi c'est l'ecartement de Devillepin.