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Les scandales financiers se suivent et se ressemblent en Algerie…

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  • Les scandales financiers se suivent et se ressemblent en Algerie…

    Le cas Khalifa est loin d’être un fait isolé...

    Si le cas Khalifa constitue un scandale financier et bancaire inédit dans les annales judiciaires de l’Algérie indépendante, il n’est, malheureusement, pas le seul fait ayant éclaboussé l’actualité nationale de ces dernières années, tant les affaires de corruption et de détournement se succèdent et se ressemblent.

    Après l’onde de choc occasionnée par l’affaire Khalifa, qualifiée «d’arnaque financière du siècle», le secteur financier et bancaire algérien a été ébranlé par un autre scandale, celui de la Banque commerciale et industrielle d’Algérie (BCIA), qui avait éclaté peu de temps après, en 2003.
    L’affaire de la BCIA, domiciliée à Oran, qui avait pris au départ les allures d’un simple litige commercial entre cette banque et la BEA avait fini par tourner à un autre scandale financier dont le préjudice financier avait été estimé à 11,6 milliards de dinars.
    Sur la liste des bénéficiaires des transactions, les noms de nombreux opérateurs économiques très connus sur la place d’Oran.
    L’affaire Khalifa n’avait pas fini de prendre au dépourvu les autorités politiques et financières du pays que celle de la BCIA est venue s’ajouter à la polémique, jetant un sérieux discrédit sur tout le système financier et bancaire algérien.

    D’autres banques privées, dont la CA Bank, ont été atteintes par le phénomène des détournements et autres transactions illicites.

    Le secteur public n’est pas en reste, puisque plusieurs institutions bancaires et financières qui en dépendent n’ont pas manqué de défrayer la chronique judiciaire de ces dernières années.
    En octobre 2005, plusieurs hauts responsables de la Banque nationale d’Algérie (BNA), dont l’ancien président-directeur général, ont été inculpés dans le cadre d’un scandale, unique dans les annales de cette institution bancaire. Au moins six d’entre eux avaient été mis sous contrôle judiciaire pour les besoins de l’enquête.
    En effet, tout au long de trois années, de 2002 à 2005, des centaines d’opérations de mouvements de fonds vers des comptes non alimentés avaient causé un préjudice financier évalué, par une enquête interne à la banque, à une somme approximative de 15 milliards de dinars.
    Ces irrégularités ont été constatées notamment dans les agences de Bouzaréah, Koléa et Cherchell et avaient révélé la complicité de certains agents et cadres de la BNA, notamment au niveau central, où toutes les opérations des agences sont censées être contrôlées. Les virements, avait révélé la même enquête, se faisaient de compte à compte et certains ont été transférés vers l’étranger. La minutie avec laquelle étaient exécutées ces opérations était telle qu’elle avait donné du fil à retordre aux enquêteurs.

    Outre cette affaire, rappelons celle des fausses domiciliations au niveau de la Banque de développement local (BDL), qui avait causé un préjudice de 12 000 milliards de centimes au pays, durant l’année écoulée.

    Celle-ci avait été suivie peu de temps après par l’affaire des prêts non remboursés accordés par la Banque extérieure d’Algérie (BEA), d’une valeur totale estimée à plus de 2 000 milliards de centimes, notamment au niveau de l’agence de Constantine.

    Le parquet d’Alger avait ouvert, toujours en 2005, un autre dossier, celui relatif à un prêt qualifié par cette instance «d’excessif» (plusieurs milliards de dinars) sans garanties suffisantes accordées par la Banque algérienne de développement rural (BADR) à la société privée Tonic Emballage, vers le début de l’année 2000.

    Face à la multiplication de ces scandales, la Banque d’Algérie avait décidé, il y a quelques années, de prendre le taureau par les cornes en arrêtant des décisions visant le renforcement de l’arsenal juridique régissant l’activité des banques, mais aussi pour garantir la traçabilité des opérations bancaires.
    Plus tard, l’Assemblée populaire nationale (APN), interpellée par les conséquences désastreuses de l’affaire Khalifa, adoptera des projets de loi tendant à prévenir contre d’éventuels scandales et à prémunir le système financier algérien de pareilles banqueroutes.

    - La Tribune

    Sans oublier le CPA, les CNAS, les assurances les affaires de mandats et autres au niveau des PTTdans pleines d'autres villes (des affaires qui n'ont pas ete citées dans l'article...mais qui iont eu lieu....

  • #2
    Scandale Union Bank

    Et le scandale de l'Union Bank dont le propriétaire Brahim Hadjas et ses enfants sont en fuite au Canada ?!.

    L’Union Bank était pour son propriétaire une planche à billets, d’où il s’approvisionnait pour contracter des marchés douteux et faire des acquisitions illégales. 26 milliards de centimes est le montant qu’il a puisé dans ses caisses pour acheter une quinzaine d’exploitations agricoles collectives (EAC) et 3 exploitations agricoles individuelles (EAI).

    Les faits remontent à 2002. Grâce à la mise en place d’un réseau d’intermédiaires, l’homme d’affaires accapare 320 hectares de terres fertiles disséminées à Chéraga et à Zéralda, dans des anciens domaines de Bouchaoui, Ouled Fayet, Aïn Bénian et Staouéli.
    Dernière modification par shadok, 13 juin 2006, 19h10.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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