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Le nombre d'enfants renonçant à un héritage à cause de dettes contractées par leurs parents défunts est en augmentation depuis 2000.
Contrairement aux générations précédentes, les enfants sont moins enclins à assumer les dettes héritées de leurs parents, explique la «NZZ». Depuis 2000, le nombre de faillites faisant suite à un décès ont augmenté, alors que le nombre de faillites personnelles sont en baisse depuis 2007. 4510 cas ont été dénombrés l’année dernière, contre 1238 cas de faillites personnelles.
«Les héritiers peuvent, dans le cas où le défunt est insolvable, rejeter l’héritage. Ainsi, ils évitent de devoir assumer une dette extérieure», explique au journal alémanique Raoul Egeli, président de l’union suisse des créanciers Creditreform. «En général, on peut dire qu’il y a une corrélation entre le nombre d’héritages répudiés et l’augmentation de l'endettement en Suisse.»
Cette tendance est beaucoup plus marquée dans la plupart des cantons romands ainsi que dans le canton de Bâle-Ville. Le nombre d’héritages auxquels les enfants renoncent y est supérieure au reste de la Suisse. La raison est toujours la même: les parents avaient des dettes que les enfants ne veulent pas assumer. Et les différences entre cantons sont grandes: à Uri ou Appenzell Rhodes-Intérieures les dettes des parents sont rejetées à 1,5%, tandis que, dans le canton de Genève, ce chiffre s’élève à 16,6%.
Creditreform a estimé le montant total des pertes provenant de factures impayées réclamées par les créanciers à plus de 11 milliards de francs par an.
(man)
Contrairement aux générations précédentes, les enfants sont moins enclins à assumer les dettes héritées de leurs parents, explique la «NZZ». Depuis 2000, le nombre de faillites faisant suite à un décès ont augmenté, alors que le nombre de faillites personnelles sont en baisse depuis 2007. 4510 cas ont été dénombrés l’année dernière, contre 1238 cas de faillites personnelles.
«Les héritiers peuvent, dans le cas où le défunt est insolvable, rejeter l’héritage. Ainsi, ils évitent de devoir assumer une dette extérieure», explique au journal alémanique Raoul Egeli, président de l’union suisse des créanciers Creditreform. «En général, on peut dire qu’il y a une corrélation entre le nombre d’héritages répudiés et l’augmentation de l'endettement en Suisse.»
Cette tendance est beaucoup plus marquée dans la plupart des cantons romands ainsi que dans le canton de Bâle-Ville. Le nombre d’héritages auxquels les enfants renoncent y est supérieure au reste de la Suisse. La raison est toujours la même: les parents avaient des dettes que les enfants ne veulent pas assumer. Et les différences entre cantons sont grandes: à Uri ou Appenzell Rhodes-Intérieures les dettes des parents sont rejetées à 1,5%, tandis que, dans le canton de Genève, ce chiffre s’élève à 16,6%.
Creditreform a estimé le montant total des pertes provenant de factures impayées réclamées par les créanciers à plus de 11 milliards de francs par an.
(man)
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