«Le critère politique entrave énormément le bon développement nos relations économiques»
Contacté lors de la «Rencontre algéro-marocaine des chefs d’entreprise», la semaine dernière à la SAFEX, en marge de la 39ème édition de la Foire internationale d’Alger, M. Reda Hamiani, vice-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), a accepté de nous expliquer, à travers cet entretien express, les entraves qui bloquent le développement de la coopération économique entre l’Algérie
et le Maroc
LA TRIBUNE : Pensez-vous que les relations politiques entre l’Algérie et le Maroc bloquent le développement des échanges commerciaux entre les deux pays ?
Reda Hamiani : Oui, bien sûr. Dans les relations qui nous unissent, le politique prime sur l’économique. Donc, les entrepreneurs que nous sommes ne sont pas à l’aise dans le cadre existant. C’est le critère politique qui entrave énormément le bon développement de nos relations économiques. En somme, nous avons des relations très faibles parce que la frontière est fermée, parce que nos relations sont difficiles et parce que le non tarifaire prime également dans l’organisation de nos échanges.
Quels sont les secteurs qui peuvent intéresser les investisseurs algériens et marocains ?
Tous les secteurs où nous sommes complémentaires, surtout là où on peut attaquer des stratégies à l’international ensemble. Dans cette rencontre, on en a évoqué plusieurs, dont ceux de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, des nouvelles technologies de l’information et dans le textile où on a perdu beaucoup de positions. Alors, il est intéressant qu’on puisse trouver des créneaux de coopération.
Les chiffres que vous avez avancés montrent que les échanges commerciaux entre les deux pays ont progressé de 8%, ils sont passé de 100 millions de dollars en 1996 à 304 millions de dollars en 2005. Hélas, les résultats demeurent, selon les professionnels, relativement faibles…
Exactement, cela reste dramatiquement faible, puisque nos échanges avec la Tunisie sont deux fois plus importants qu’avec le Maroc. Sur un milliard de dollars de balance commerciale algérienne d’importation à l’égard du Maroc, nous en sommes uniquement à 50 millions de dollars, ce qui représente une proportion infime. Cela nous interpelle à les développer davantage.
- La Tribune
Contacté lors de la «Rencontre algéro-marocaine des chefs d’entreprise», la semaine dernière à la SAFEX, en marge de la 39ème édition de la Foire internationale d’Alger, M. Reda Hamiani, vice-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), a accepté de nous expliquer, à travers cet entretien express, les entraves qui bloquent le développement de la coopération économique entre l’Algérie
et le Maroc
LA TRIBUNE : Pensez-vous que les relations politiques entre l’Algérie et le Maroc bloquent le développement des échanges commerciaux entre les deux pays ?
Reda Hamiani : Oui, bien sûr. Dans les relations qui nous unissent, le politique prime sur l’économique. Donc, les entrepreneurs que nous sommes ne sont pas à l’aise dans le cadre existant. C’est le critère politique qui entrave énormément le bon développement de nos relations économiques. En somme, nous avons des relations très faibles parce que la frontière est fermée, parce que nos relations sont difficiles et parce que le non tarifaire prime également dans l’organisation de nos échanges.
Quels sont les secteurs qui peuvent intéresser les investisseurs algériens et marocains ?
Tous les secteurs où nous sommes complémentaires, surtout là où on peut attaquer des stratégies à l’international ensemble. Dans cette rencontre, on en a évoqué plusieurs, dont ceux de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, des nouvelles technologies de l’information et dans le textile où on a perdu beaucoup de positions. Alors, il est intéressant qu’on puisse trouver des créneaux de coopération.
Les chiffres que vous avez avancés montrent que les échanges commerciaux entre les deux pays ont progressé de 8%, ils sont passé de 100 millions de dollars en 1996 à 304 millions de dollars en 2005. Hélas, les résultats demeurent, selon les professionnels, relativement faibles…
Exactement, cela reste dramatiquement faible, puisque nos échanges avec la Tunisie sont deux fois plus importants qu’avec le Maroc. Sur un milliard de dollars de balance commerciale algérienne d’importation à l’égard du Maroc, nous en sommes uniquement à 50 millions de dollars, ce qui représente une proportion infime. Cela nous interpelle à les développer davantage.
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