Une voiture de police qui brûle au Rif (Photo Capture d'écran d'une video du site Rifnow)
Tanger.- Les services secrets marocains et leurs comparses de la « baltagia royale » ont lancé ces derniers jours des opérations coup de poing de piratage du net pour prendre possession des sites rifains qui sont à l’avant-garde des informations sur ce qui se passe dans les émeutes à Beni Bouayach, Imzouren, Boukidane, etc..
Mais cela n’a pas empêché les manifestants de sortir dans la rue pour affronter les forces de l’ordre, débordées ces derniers temps, comme durant les événements de Taza.
En guise de réponse, les forces de l’ordre ont procédé à la méthodologie de la terreur en insultant, en tabassant et en menaçant de viol la population locale, même celle qui n’est pas partie prenante dans ces événements.
De son côté, la police a procédé à l’arrestation de Driss Hassani, le frère de Kamal Hassani, l’activiste rifain du Mouvement du 20 février assassiné dans d’obscures circonstances par un « baltagi royaliste » il y a quelques mois.
Des journalistes et des activistes locaux ont également été arrêtés, sans qu’on connaisse les charges retenues contre eux.
Hier, dimanche, des affrontements ont eu lieu à Tamassint, pas très loin de Beni Bouayach, menaçant de s’étendre à tout le Rif. Et à Tanger, où réside une importante communauté rifaine, des manifestations de solidarité avec les Rifains ont eu lieu au quartier de Beni Makada, l’un des fers de lance du M20F dans cette ville.
En Europe, la très importante communauté rifaine installée en Espagne, en Belgique, en Hollande et en Allemagne s’organise pour venir en aide à ses fils au pays.
La harira mijote à feu doux.
Abdellatif Gueznaya
Tanger.- Les services secrets marocains et leurs comparses de la « baltagia royale » ont lancé ces derniers jours des opérations coup de poing de piratage du net pour prendre possession des sites rifains qui sont à l’avant-garde des informations sur ce qui se passe dans les émeutes à Beni Bouayach, Imzouren, Boukidane, etc..
Mais cela n’a pas empêché les manifestants de sortir dans la rue pour affronter les forces de l’ordre, débordées ces derniers temps, comme durant les événements de Taza.
En guise de réponse, les forces de l’ordre ont procédé à la méthodologie de la terreur en insultant, en tabassant et en menaçant de viol la population locale, même celle qui n’est pas partie prenante dans ces événements.
De son côté, la police a procédé à l’arrestation de Driss Hassani, le frère de Kamal Hassani, l’activiste rifain du Mouvement du 20 février assassiné dans d’obscures circonstances par un « baltagi royaliste » il y a quelques mois.
Des journalistes et des activistes locaux ont également été arrêtés, sans qu’on connaisse les charges retenues contre eux.
Hier, dimanche, des affrontements ont eu lieu à Tamassint, pas très loin de Beni Bouayach, menaçant de s’étendre à tout le Rif. Et à Tanger, où réside une importante communauté rifaine, des manifestations de solidarité avec les Rifains ont eu lieu au quartier de Beni Makada, l’un des fers de lance du M20F dans cette ville.
En Europe, la très importante communauté rifaine installée en Espagne, en Belgique, en Hollande et en Allemagne s’organise pour venir en aide à ses fils au pays.
La harira mijote à feu doux.
Abdellatif Gueznaya
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