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Algérie : la mémoire meurtrie des combattants harkis

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  • Algérie : la mémoire meurtrie des combattants harkis

    Pour ceux qui doutent de la fidélité des harkis envers leur maitres...

    Les harkis, ces combattants français musulmans, portent en eux une profonde blessure. Rencontre avec des harkis installés en Côte-d’Or.

    Moi Français. Si moi vouloir aller en Algérie, demander visa. » Le septuagénaire Ahmed, ancien harki, installé dans le secteur de Gevrey-Chambertin, a encore de la chance car lui pourrait retourner en Algérie, le pays où ses ancêtres sont enterrés. Mais le fera-t-il un jour sachant que là-bas, les harkis sont toujours considérés comme les pires traîtres ?
    Même s’il le souhaite, Ali, 71 ans, ne l’envisage pas du tout. Car il sait qu’il figure sur une liste noire. « Je suis fier d’être Français, mais les autorités des deux pays pourraient au moins se mettre d’accord pour qu’on puisse aller se recueillir sur la tombe de nos ancêtres. Mon père est mort et je n’ai pas été à son enterrement, idem pour ma mère, mes neveux sont restés en Algérie », déclare-t-il. Cinquante ans après de la fin du conflit, il a peur de représailles sur les membres de sa famille, y compris en France.

    J’ai été arrêté le 23 avril 1962, et libéré le 24 juillet 1963 par la Croix-Rouge internationale qui m’a sauvé. A Blida, à la maison d’arrêt, il y a eu 85 survivants sur 1 200 harkis. La tête, l’œil, le ventre, la cuisse… J’ai été torturé, et après être passé devant les médecins rue Hoche à Dijon, je suis reconnu grand invalide de guerre », raconte Ali.
    « Moi, je suis le seul survivant », explique un autre harki de Côte-d’Or. « Tous mes copains sont morts. Vous savez ce qu’ils ont fait à un gars qui était avec moi à la brigade ? Ils lui ont cloué les mains, et les pieds. Puis avec un couteau, ils lui ont enlevé des morceaux de chair en lui disant : « On enlève les sous de la France ! », et ils mettaient du sel dessus ».
    « J’ai un copain qu’ils ont fait fondre vivant. Ils lui ont tiré dessus, et l’ont blessé. C’était un gars de 23 ans qui mesurait 1 m 90. Ils l’ont attaché par les mains à un pneu et l’ont fait fondre vivant. Je n’arrête pas de faire des cauchemars », témoigne un autre harki, installé dans l’agglomération dijonnaise.
    Refuge en métropole

    Seuls 42 500 harkis, musulmans du département d’Algérie de l’Etat français, engagés dans l’armée de leur pays de 1957 à 1962 durant la guerre d’Algérie, purent trouver refuge en France métropolitaine. Une centaine de personnes ont atterri à Gevrey-Chambertin, environ autant à Is-sur-Tille, d’autres familles à Baigneux-les-Juifs, ainsi qu’à Vanvey-sur-Ouche…
    La majorité fut d’abord accueillie dans des camps. « Quand je suis arrivé à Marseille, je n’avais rien. J’étais en chemisette et j’avais froid. Un soldat m’a donné sa veste militaire ; je m’en rappelle comme si c’était hier. Il m’a dit : “le cauchemar, c’est fini. Tu es dans ton pays adoptif. Il ne peut plus rien t’arriver”. J’étais heureux. Et si je le retrouve aujourd’hui, je lui paye le champagne ! » A côté des toiles de tente du camp de Rivesaltes, où l’eau et les toilettes étaient à 1 km, et où les moustiques dévoraient les occupants, le hameau forestier d’Is-sur-Tille, c’était le paradis ; la Côte-d’Or avait demandé de la main-d’œuvre pour les eaux et forêts. Des préfabriqués avaient été construits à 3 kilomètres du village. Il n’y avait pas de ramassage pour les enfants, ils devaient faire le trajet à pied matin, midi et soir pour aller et revenir de l’école. C’était pareil pour les femmes qui allaient en courses. » Et de poursuivre : « Je ne retournerai jamais en Algérie. Ma tombe est prête à Is-sur-Tille. En 1962, il fallait vraiment se sauver d’Algérie. On était désarmés, parce qu’il avait fallu rendre nos armes avec le cessez-le-feu ; on n’avait que des fourches pour se défendre ! Les arrestations de harkis avaient lieu la nuit. Une nuit de fin juin 1962, les FLN avaient chopé une quinzaine de harkis. C’était horrible, parce que moi, je m’étais caché dans le vide sanitaire d’une maison et j’entendais leurs hurlements. Plus ils hurlaient, plus les FLN les battaient. Ils les massacraient avec n’importe quoi. Ils les traitaient de traîtres et de collabos. Le matin, j’ai appris que l’un d’eux avait été massacré à coups de hache. Je le connaissais bien ce gars-là […]. Maintenant avec l’âge, les cauchemars reviennent. Cette nuit-là, elle résonne dans mes oreilles. J’ai vraiment été traumatisé, mais, si un jour l’armée française me rappelle, je serai fidèle. Je recommencerai même avec la moitié de ma solde. Je ne dirai jamais non à l’armée française ! »
    « Moi aussi, je ne regrette pas. Ici on est libres et on est bien. Seulement, la France nous a laissé tomber ; elle a été à côté de la plaque », ajoute un harki de Gevrey. « On a vécu souvent comme des miséreux, alors qu’on a
    toujours combattu en première ligne dans l’armée française. Les harkis ont tout donné à la France. Beaucoup sont morts. On a perdu tous nos biens quand on a quitté notre terre natale. J’avais 50 hectares, et c’est le père d’un chef FLN qui a tout récupéré. Aujourd’hui, on voudrait enfin être reconnus, et que l’Etat tienne ses promesses de dédommagement. »

    Source: Bien Public

  • #2
    Ils les traitaient de traîtres et de collabos
    Je ne vois pas ce qui de faux dans ça ? !!!



    Pour le reste tout le monde a vécu sa misère, ils ont fait un choix ils n'ont qu' à assumer.
    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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    • #3
      Chiens parlants

      « J’ai un copain qu’ils ont fait fondre vivant. Ils lui ont tiré dessus, et l’ont blessé. C’était un gars de 23 ans qui mesurait 1 m 90. Ils l’ont attaché par les mains à un pneu et l’ont fait fondre vivant. Je n’arrête pas de faire des cauchemars », témoigne un autre harki, installé dans l’agglomération dijonnaise.
      Par contre, les villages et douars bombardés par ses maitres ça ne devait pas trop l'affecter et ca n'a donc laissé aucun cauchemard dans son petit esprit de traitre collabo.

      Qu'il remercie Dieu d'être encore en vie.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Citation:
        « J’ai un copain qu’ils ont fait fondre vivant. Ils lui ont tiré dessus, et l’ont blessé. C’était un gars de 23 ans qui mesurait 1 m 90. Ils l’ont attaché par les mains à un pneu et l’ont fait fondre vivant. Je n’arrête pas de faire des cauchemars », témoigne un autre harki, installé dans l’agglomération dijonnaise.
        ___________________________________________

        Combien d’innocents femmes enfants hommes de toute ages sont morts fondu par les bombes au napalms et au phosphore tiré sur la population civile par armée française en Algérie...!

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        • #5
          Comme les demandeurs d'asile politiques, ils inventent beaucoups de chose pour se faire accepter, ... prison, tortures, condamnation a mort... etc, tout les mensonges sont bon pour avoir la carte d'immigrant.

          Quand il y a des dizaines de milliers qui veulent partir et etre pris en charge par la France juste apres l'indépendance, il faut pas s'etonner qu'à l'époque plus le mensonge est gros plus vous avez des chances d'embarquer.

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          • #6
            Ils osent parler de la terre de leurs ancêtres, et depuis quant les traitres avaient-ils des racines, vous avez coupé les ponts le jour ou vous avez rejoins le camp de l'ennemi, bande de sales bâtards.
            Ved atswalidh, rouh adawidh, qim ulac...

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            • #7
              Ces supplétifs de l'armée française étaient recrutés en tant que mercenaires. A ce titre, ils ne devaient pas avoir de droits à la fin de leur mission.

              C'est simplement sur des considérations humanitaires que la France les a accueillis. C'étaient d'ailleurs la croix rouge qui les avaient rapatriés, pour la plupart.

              Depuis, ils n'ont cessé de réclamer, à leur employeur, des droits. Leurs enfants sont français mais marginalisés. Eux aussi sont en perpétuel combat avec l'état français.

              PP.

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              • #8
                Ils ne se sont jamais décolonisés, ils sont toujours colonisés. 132 ans ne leur suffisaient pas, alors ils peuvent encore attendre que la France défende leurs intérêts.

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                • #9
                  @Bsibsa

                  Plus encore, ce sont des colonisés qui se plaisent dans leur condition (ils le disent bien là), et qui ne veulent surtout pas de décolonisation !

                  L'éternité ne suffira pas à faire des hommes de ces chiens à leurs maitres !
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                  Commentaire


                  • #10
                    Tout ces faits se sont déroulés après les accords et sont donc des assassinats.
                    Les morts avant le 18 mars 1962 sont de morts de guerre (c'est pas pareil).

                    Une bonne partie d'Algériens comme vous sont des monstres sanguinaires, des primates capables de se retourner contre son peuple aujourd'hui.

                    Rappelez vous des années noires de 90.
                    On peut toujours dire que c'est à cause des extrémistes ou FIS, GIA et autres mais en fait ça reste des algériens (soit disant des frères).

                    Certains harkis avec qui j'ai discuté on bien été spectateur pendant ces années 90 et vous bien pris pour des débiles (on se serait cru à l'age de pierre) et je crois qu'aucun ne regrette son être parti.

                    Il faut nettoyer devant sa porte.

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                    • #11
                      A la guerre comme à la guerre ,
                      la guerre est toujours atroce ,
                      a la guerre les perdants ont tord ,
                      dans cette guerre ,les harkis on choisi les perdants ,
                      La France ne voulant pas assumer sa défaite ,
                      elle met en exergue la souffrance des harkis et des pieds noirs ,
                      et relativise la souffrance du peuple algérien ,
                      elle demande paradoxalement ,que les algériens lui demandent pardon ,
                      mais l'histoire est implacable ,la France coloniale est condamnée ,
                      seulement comme dirait Giap ,elle reste un mauvais élève
                      qui n'a pas retenu ses leçons d'histoire ,
                      Et tout le reste n'est que littérature ...
                      et certains prennent leurs fantasmes pour de la réalité .
                      L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                      • #12
                        @ MR NOUMIL.

                        Ne faite pas l'amalgame entre l'histoire des Harkis et les événements des années 90.Si vous etes boulversés par la "tragédie"des harkis c'est que vous etes dans les sentiments.Mais l'histoire est sans concéssions:Elle ne s'encombre pas de ses consédérations.
                        Un "témoignage" est par définition subjectif.Les harkis,ces supplétifs de l'armée francaise,étaient plus féroces que les soldats français eu méme.Ils excellaient avec zéle dans l'humiliation,la torture et parfois l'assassinat des algériens sous le simple fait de soupçons.
                        C'est une erreur de croire que tous les harkis avait quitté l'Algerie aprés le 19 mars 62:beaucoup sont restés.Ils "rasent les mures" bien entendu,mais personne ne les avaient inquietté.
                        Je comprend le désaroi de leurs déscendants:C'est un fardeau lourd a porter.
                        C'a me fait sourire d'entendre les fils de Harki,sur les plateaux tv français dire que leurs parents etaient français,et par conséquant ils n'avaient fait que leur devoir.Les algeriens au temps de la colonisation etaient considérés comme des "sous-hommes".la citoyenneté confisquée.'(code de l'indigeanat).

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                        • #13
                          Taghzut29
                          Ne faite pas l'amalgame entre l'histoire des Harkis et les événements des années 90


                          Les événements des années 90 sont bien pires et cette traitrise dépasse de loin celle supposé des Harkis.
                          Mais pour les événement des années 90 tout le monde se tait par peur du diable, toujours présent.

                          Ils excellaient avec zéle dans l'humiliation,la torture et parfois l'assassinat des algériens sous le simple fait de soupçons

                          Tu généralises, c'est l'effet des école algériennes.
                          Bon nombres de Harkis étaient là pour traduire et guider les chemins de campagne.

                          et par conséquent ils n'avaient fait que leur devoir

                          Si tu veux, oui, le devoir pour rester en vie.
                          Comment appelles-tu une personne à qui on donne une arme un treillis et et qui reçoit une solde du ministère de la guerre ?

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                          • #14
                            Bonjour,

                            Puis-je vous demander pourquoi cette information est postée dans le topic "Algérie Actualité" et non dans "Rubrique Internationale" ?
                            Il s'agit de ressortissants français qui se plaignent des effets d'une guerre française : en quoi cela nous regarde ?

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                            • #15
                              permettez moi MR NOUMIL,d'éclairer ta lanterne:Les événements des années 90,c'est les conséquences de pratiques insurrectionnels d'un parti politique radical,qui voulait imposer son idéologie par la terreur.L'état algérien avait répondu par des moyens légaux.
                              Libre a vous de faire l'apologie de la colonisation....Vous insultez les sacrifices de tout un peuple pendant 130 ans....

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