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Prendre des aspirines tous les jours réduit non seulement le risque d'attraper de nombreux cancers mais aussi le danger que certaines tumeurs se propagent dans tout le corps selon le New York Times.
C'est en effet les principales conclusions d'une série d'études publiée sur le site médical britannique The Lancet et repris par le quotidien américain. Les chercheurs à l'origine de ces découvertes estiment notamment qu’après trois ans de prise quotidienne d'aspirine, le risque de développer un cancer a été réduit de près de 25% par rapport à un groupe témoin n'ayant pas suivi le même traitement.
Mais plus spectaculaire encore, selon les résultats de cinq expériences réalisées sur de larges groupes de patients en Grande-Bretagne, après 6 ans et demi un traitement quotidien à l'aspirine réduit de près de moitié les risques de développer des cancers très répandus, comme celui du poumon, de la prostate et du colon.
Pour le docteur Rothwell, l'un des scientifiques ayant participé aux recherches, la priorité est maintenant de créer et de tester en laboratoire des traitements comprenant des molécules à l'origine de l'aspirine (comme l'acide acétylsalicylique).
"En terme de prévention, n'importe qui ayant des antécédents familiaux devrait être prêt à prendre de l'aspirine", a-t-il ajouté.
Mais alors que certains experts trouvent que les nouvelles avancées des chercheurs d'Oxford sont "encourageantes", d'autres plus sceptiques rappellent que la prise régulière, mais inadaptée, d'aspirine présente aussi de nombreux effets secondaires bien connus: hémorragies internes, saignements gastro-intestinaux et accidents vasculaires cérébraux...
Les nouveaux travaux publiés par le site The Lancet ont d'ailleurs confirmé que ces effets secondaires existaient, mais montrent aussi qu'ils tendent à disparaître avec le temps.
De son côté le docteur Andrew T. Chan, professeur associé à l'école de médecine de l'université d'Harvard n'ayant pas participé aux travaux, a déclaré que ces résultats, malgré certaines limites, ouvrent clairement la voie à l'utilisation de l'aspirine "en tant que médicament pour la prévention des cancers".
"Si vous commencez à prendre en compte la possibilité que l'aspirine réduit le risque d'avoir un cancer bien au-delà du seul cancer du colon, alors le ratio risque-bénéfice change plus qu'un peu, surtout pour les cancers que nous avons du mal à dépister et à diagnostiquer tôt", a-t-il conclu.
Le New York Times rappelle enfin que de nombreux Américains ingèrent quotidiennement de l'aspirine pour réduire leur risque avéré de maladies cardiovasculaires dues notamment à des thromboses. Aux Etats-Unis, les médecins restent toutefois extrêmement réticents à prescrire sur le long terme de l'aspirine à des personnes en bonne santé.
Source: La Dernière Heure
C'est en effet les principales conclusions d'une série d'études publiée sur le site médical britannique The Lancet et repris par le quotidien américain. Les chercheurs à l'origine de ces découvertes estiment notamment qu’après trois ans de prise quotidienne d'aspirine, le risque de développer un cancer a été réduit de près de 25% par rapport à un groupe témoin n'ayant pas suivi le même traitement.
Mais plus spectaculaire encore, selon les résultats de cinq expériences réalisées sur de larges groupes de patients en Grande-Bretagne, après 6 ans et demi un traitement quotidien à l'aspirine réduit de près de moitié les risques de développer des cancers très répandus, comme celui du poumon, de la prostate et du colon.
Pour le docteur Rothwell, l'un des scientifiques ayant participé aux recherches, la priorité est maintenant de créer et de tester en laboratoire des traitements comprenant des molécules à l'origine de l'aspirine (comme l'acide acétylsalicylique).
"En terme de prévention, n'importe qui ayant des antécédents familiaux devrait être prêt à prendre de l'aspirine", a-t-il ajouté.
Mais alors que certains experts trouvent que les nouvelles avancées des chercheurs d'Oxford sont "encourageantes", d'autres plus sceptiques rappellent que la prise régulière, mais inadaptée, d'aspirine présente aussi de nombreux effets secondaires bien connus: hémorragies internes, saignements gastro-intestinaux et accidents vasculaires cérébraux...
Les nouveaux travaux publiés par le site The Lancet ont d'ailleurs confirmé que ces effets secondaires existaient, mais montrent aussi qu'ils tendent à disparaître avec le temps.
De son côté le docteur Andrew T. Chan, professeur associé à l'école de médecine de l'université d'Harvard n'ayant pas participé aux travaux, a déclaré que ces résultats, malgré certaines limites, ouvrent clairement la voie à l'utilisation de l'aspirine "en tant que médicament pour la prévention des cancers".
"Si vous commencez à prendre en compte la possibilité que l'aspirine réduit le risque d'avoir un cancer bien au-delà du seul cancer du colon, alors le ratio risque-bénéfice change plus qu'un peu, surtout pour les cancers que nous avons du mal à dépister et à diagnostiquer tôt", a-t-il conclu.
Le New York Times rappelle enfin que de nombreux Américains ingèrent quotidiennement de l'aspirine pour réduire leur risque avéré de maladies cardiovasculaires dues notamment à des thromboses. Aux Etats-Unis, les médecins restent toutefois extrêmement réticents à prescrire sur le long terme de l'aspirine à des personnes en bonne santé.
Source: La Dernière Heure
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