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Opération Mains Propres

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  • Opération Mains Propres

    Ont le sent bien ..
    L'Algerie est de plus en plus forte .
    une justice qui se réimpose petit à petit .
    Le temps de l'Ordre est de retour .

    Il est vrai que j'aime beaucoup répeter cette phrase :

    L'Algerie sera un Etat de droit ou ne sera pas

    L'Article suivant est tiré du journal de l'expression de ce jour .Son titre est perché ci dessus .

    A noter et pour information qu'un Wali est un préfet .

    Les juges font trembler les walis
    14 juin 2006 .


    Les temps des personnes responsables intouchables est sans doute arrivé pour mettre un terme au détournement et à la corruption.


    Apparemment, il ne fait pas bon être wali depuis quelque temps en Algérie. Après l’affaire du wali de Blida, qui défraie la chronique depuis quelques années à cause de ses démêlés avec la justice, à la suite de sa suspension par le ministre de l’Intérieur, voilà que l’actualité s’accélère ces jours-ci autour de l’ancien wali de Batna et de celui d’El Tarf. Des faits remontent à la surface et on se bouscule dans les prétoires ou les bureaux des procureurs de la République.
    L’Algérie du pétrole à 70 dollars le baril et d’un plan de consolidation de la croissance de 80 milliards de dollars est ainsi amenée tout bonnement à multiplier les garde-fous pour éviter le détournement des deniers publics, car il fallait à un moment ou un autre sévir pour que les montants débloqués par l’Etat pour la construction des infrastructures de base, la création d’emplois, l’éducation, la santé ou la promotion de l’économie nationale n’aillent pas dans la poche des particuliers, en premier lieu celle de ceux-là mêmes chargés de réaliser les projets programmés.
    Les deux secteurs les plus touchés par la corruption sont paradoxalement les banques, où l’on a relevé diverses infractions et anomalies, avec la complicité des responsables bancaires, et les walis.
    Le point de départ de tout cela, en plus de la complicité flagrante, est le fait que certains se soient cru intouchables, pour une raison ou une autre. Certains responsables bancaires ou au niveau des wilayas croyaient à l’impunité justement parce qu’ils se prévalaient d’un certain voisinage avec, disaient-ils, le cercle présidentiel. C’est une notion récurrente. A toutes les périodes, des clans qui ont des affinités ou des relais dans les rouages proches de la présidence affirment jouir de tous les privilèges, n’hésitant pas à utiliser cette carte pour un enrichissement sans cause, pour eux et pour leurs proches.
    Les sommes considérables détournées dans les établissements bancaires, comme la BNA, la Badr ou la BEA, n’ont été possibles que parce que des responsables au niveau de ces établissements bancaires entretenaient des relations plus ou moins interlopes ou louches avec des agents d’administrations (daïra, wilaya...) ou bien des personnes influentes dans les rouages de l’Etat (ministres ou autres). Si les banques sont les lieux ciblés par les prédateurs et les milieux mafieux, c’est justement parce le système bancaire algérien n’est pas suffisamment sécurisé, caractérisé qu’il est par son archaïsme anachronique et une bureaucratie qui ne profite qu’aux délits d’initiés et à ceux qui bénéficient de l’injonction administrative, elle-même ennemie déclarée du fonctionnement sain de l’économie. D’où la difficulté de mettre en oeuvre la réforme, qui remet en cause cet édifice basé sur la rente et le détournement des deniers publics. Quant aux walis, on voit bien à la lumière des affaires mises au jour, à quel point leur pouvoir est énorme dans le foncier et la passation des marchés publics. Là aussi, tous les moyens sont bons pour faire main basse sur les richesses nationales: détournement, faux et usage de faux, abus de pouvoir, utilisation des biens publics pour un usage personnel, atteinte au foncier agricole. Plus que les maires et les chefs de daïra, les walis gèrent un véritable pactole, une caverne d’Ali Baba qui leur permet de se servir, de sévir contre les biens de la collectivité, au lieu de servir les citoyens et les administrés placés dans leur juridiction. A El Tarf, avons-nous appris, une affaire judiciaire a été ouverte alors qu’une enquête diligentée par la gendarmerie a été menée à son terme, laissant présager des révélations fracassantes. Dans l’affaire de la Badr, il y a au moins vingt inculpations dans le cadre de l’affaire de la succursale de Blida. Quant à l’ancien wali de Batna, son passeport a été confisqué alors qu’il lui est interdit de quitter le territoire national.
    La proximité de ces responsables avec, non seulement les centres de décision, mais aussi et surtout les leviers de commande économiques, leur confère des pouvoirs énormes, au point de leur ouvrir toutes grandes les portes de la corruption et de l’abus de biens sociaux. Paradoxalement, un ministre n’a pas autant de pouvoir, vu qu’il ne gère pas directement le foncier, le parc immobilier ou des sommes considérables entreposées au Trésor de la wilaya, lieu de collecte des impôts et d’affectation du budget. Que les juges s’intéressent de près à un tel commerce juteux n’est que justice.
    Il est bon que les affaires de la République soient gérées de la meilleure manière qui soit. Un wali mis en examen, cela donne à réfléchir aux autres, pour savoir que l’impunité n’existe pas, et que la justice est là pour faire son travail en toute indépendance, quand des preuves de corruption et de détournement sont apportées en bonne et due forme. Sinon, quand une personne est innocente des accusations portées contre elle, les juges sont tenus de la laver de tout soupçon. L‘orthodoxie dans la gestion des affaires de la cité recommande donc d’être transparent tout en laissant la justice suivre son cours.

    Ahmed BEN ALAM

  • #2
    "gallou gallou douga douga, beshwiya douga douga"...ca vient, doucement mais surement

    Commentaire


    • #3
      Oui

      Et rajoutons l'effet Exponentialité

      Allez je vais rêver un peu seul

      Commentaire

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