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Le patron du Raid : «Merah voulait rejoindre Allah et ses 72 vierges»

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  • Le patron du Raid : «Merah voulait rejoindre Allah et ses 72 vierges»




    INTERVIEW - Patron du Raid, le contrôleur général Amaury de Hauteclocque a dirigé l'assaut de l'appartement dans lequel Mohamed Merah a voulu mourir en moudjahid.

    LE FIGARO. - Pouvez-vous nous raconter l'assaut de l'appartement où se terrait Mohamed Merah?
    Amaury DE HAUTECLOCQUE. - À partir du moment où il a décidé de rompre le contact, mercredi à 22 h 45, on a compris que la phase de négociation n'avait été faite que pour qu'il se repose et se prépare à l'affrontement. Jusqu'à la dernière seconde avant le déclenchement de l'assaut, j'ai maintenu un négociateur juste derrière la porte pour lui offrir la possibilité de déposer les armes en lui parlant par haut-parleur. Mais Merah nous a dit qu'il était un moudjahid et qu'il était entré en guerre avec la France depuis le 11 mars (quand le premier soldat a été exécuté à Toulouse, NDLR). Il a déclaré vouloir mourir les armes à la main, rejoindre «Allah et ses 72 vierges». Jeudi à 10 h 30, mon plan d'assaut a été validé par les autorités et mis à exécution. Grâce à nos moyens techniques, j'ai de bonnes raisons de penser qu'il est dans la salle de bains, sans savoir s'il est vivant ou mort.
    À ce moment crucial, quel était le plan?
    Investir l'appartement par les portes et les fenêtres avec des hommes en masque à gaz et équipés d'armes non léthales, sécuriser les lieux, s'approcher de l'endroit où le forcené se trouve et le saturer de lacrymogène pour le faire sortir et l'appréhender. Nous mettons presque une heure pour progresser avec la plus extrême précaution dans l'appartement, sans aucune réaction de sa part. Embusqué, il nous attend. Au moment où l'on commence à percer le mur de la salle de bains pour envoyer le gaz lacrymogène, il commence nous à tirer à travers les parois au gros calibre. À feu nourri, quasiment la cadence d'une arme automatique. Je donne l'ordre à mes hommes de ne pas riposter. Les snipers envoient par les fenêtres deux grenades offensives pour le choquer. Il sort soudain de son réduit pour monter à l'assaut contre nous.
    Vous aviez déjà vu une scène de ce type?
    Jamais. Je pensais qu'il serait terré dans un coin et qu'on allait pouvoir le chercher quand il serait à court de munition. Au contraire, il est sorti comme un diable de sa boîte. Lorsqu'il est arrivé à hauteur du balcon pour essayer de poursuivre et d'abattre des policiers postés en protection, il est neutralisé. L'autopsie a révélé 28 impacts, mais il portait un gilet pare-balles. Il est atteint d'une balle dans la tête. Du bord du balcon où je me trouvais pour diriger l'assaut, je le vois tomber quasiment à mes pieds, l'arme encore à la main et que l'on écarte. Près de 300 coups de feu ont été échangés, cela a été intense pendant cinq minutes. Un véritable corps à corps.
    Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent d'avoir attendu trente-deux heures avant d'intervenir?
    Que j'aurais pu attendre encore des heures et des jours s'il le fallait pour prendre Merah vivant. Mais il a choisi son destin. Il nous a dit très clairement: «je vous attends». Il a voulu nous affronter sur son terrain et avait préparé son appartement en mettant des meubles, des canapés, des matelas devant l'ensemble des portes et fenêtres. Il avait transformé son logement en zone de combat. Il espérait l'affrontement et s'est même déclaré honoré de se mesurer au Raid…
    Pourquoi mobiliser soixante policiers d'élite pour le capturer?
    Quand il s'agit de préserver la vie de mes hommes, je mets le paquet. J'ai des moyens, il n'y a aucune raison que je ne les utilise pas. Outre les policiers à l'assaut et en protection, il y avait des techniciens, des maîtres chiens en réserve, quatre snipers qui sécurisent ou encore des spécialistes du dépiégeage. Rien n'a été laissé au hasard.
    Lors du premier assaut, pourquoi ne pas avoir ouvert la porte à l'explosif?
    Cela n'aurait rien changé car Merah a ouvert d'emblée le feu à travers sa porte. On intervenait au plus creux de la nuit, à 3 h 30 à dessein parce que c'est l'heure où l'on dort le plus profondément. Mais, à notre surprise, il ne dormait pas, comme souvent, et veillait devant sa porte, le Colt 45 à la main. À chaque fois qu'il étendait la porte de son immeuble s'ouvrir, il était aux aguets pour savoir ce qui se passait. On a riposté, mais juste le temps de se mettre à l'abri. Ma mission aurait été de l'abattre, je mitraillais l'appartement avec les calibres de notre arsenal et l'affaire était réglée en trois minutes. Mais, je le répète, nous voulions le prendre en vie.
    Et pourquoi ne pas avoir tenté d'envoyer des gaz à ce moment-là.
    On avait fait exploser les fenêtres pour éclairer l'intérieur de l'appartement et voir ce qu'il s'y passait. Avec toutes les voies d'aération qu'il y avait, les gaz auraient été extrêmement inefficaces. Et aussi gênant pour lui que pour nous.
    Quatre policiers ont été blessés, dont l'un à deux reprises. Un lourd tribut…
    C'est à l'honneur du service. On est allé jusqu'à risquer notre vie pour essayer de prendre Merah vivant. Nous sommes allés jusqu'au bout de notre mission, à savoir réaliser ce qu'a priori personne d'autre ne pourrait faire. Mais quand on se retrouve face à un individu endoctriné et décidé à nous affronter, pour qui c'est un bonheur de mourir, il n'y avait plus d'autres solutions au final.
    Si l'assaut était à refaire, est-ce que vous changeriez quelque chose.
    Non, je le referais de la même manière. Avec toutes les difficultés qui étaient les nôtres, l'exiguïté des lieux et la détermination, le plan retenu était le meilleur. Quoi qu'en pensent les donneurs de leçons, on a tout essayé.
    Allez-vous tirer des enseignements de cette singulière opération?
    Pour l'instant, nous sommes dans le soulagement et le soutien à nos blessés. Je ne sais pas si cette affaire sera un cas d'école. Mais si l'on enlève l'aspect religieux, le radicalisme et la détermination absolue de l'individu, nous retombons un peu dans un schéma identifié depuis longtemps par la police et que nous appelons le «suicide by cop». Il met en scène quelqu'un qui veut mourir, mais qui n'a pas le courage de le faire lui-même.


    Le Figaro
    Pas à la tique ..

  • #2
    un seul commentaire; tozz
    Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
    alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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    • #3
      Allez-vous tirer des enseignements de cette singulière opération?
      Question nuancé : cette singulière opération ?

      -eh bien voilà comment le journaliste ridiculise indirectement le contrôleur général Amaury de Hauteclocque ( opération singulière pour buter un gosse : des Rimbos en carton français )

      toute une armada de policiers , des centaines pour un gosse ???
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        re-tozz ! ......
        Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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        • #5
          tozz*3 !



          ;;au suivant

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          • #6
            Le patron du Raid : «Merah voulait rejoindre Allah et ses 72 vierges»
            Rien que cette affirmation prouve que ce patron n'est qu'un un idéologue. Les gens attendent de lui qu'il fasse bien son travail et pas de justifier ses échecs.

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            • #7
              Puisqu'il était seul dans ce batiment, sans otages, sans gaz, sans lumière, sans nourriture, sans eau, .....

              Guouli bark ya Sarko pourquoi donner l'assult ? qu'est ce qui urge ?
              Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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              • #8
                toute une armada de policiers , des centaines pour un gosse
                Il n'y a pas eu d'attaques depuis 1995 en France, preuve qu'ils sont trés sérieux dans leur lutte contre le terrorisme. Même pendant les entrainements ils engagent une centaine de policiers, pourquoi pas 70 pour traquer quelqu'un qui est armé?
                Pas à la tique ..

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                • #9
                  Le patron du Raid : «Merah voulait rejoindre Allah et ses 72 vierges»
                  Quel idiot! Comment peut on sortir des conneries pareilles...
                  Dernière modification par jamoman, 24 mars 2012, 21h53.
                  "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

                  Commentaire


                  • #10
                    incroyable !!!!!!!!!!!!!

                    ce patron de raid n'a pas froid au yeux de sortir de telles anneries !!!

                    demain on aura droit à quoi ??

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                    • #11
                      Il a déclaré vouloir mourir les armes à la main, rejoindre «Allah et ses 72 vierges»

                      Pendant des heures de discussion j'en suis sûre qu'il a déclaré pire comme bêtise, il ne faut pas oublier qu'il est malade..
                      Pas à la tique ..

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                      • #12
                        Un incompétent !

                        Avec toutes les voies d'aération qu'il y avait, les gaz auraient été extrêmement inefficaces.
                        Hier sur France5 (C'est dans l'air), il ont montré un extrait où il expliquait que le RAID (qu'il dirige) avait essayé de faire des trous dans le mur pour introduire les gaz.

                        L'ex patron du GIGN, Christian Prouteau (présent sur le plateau), n'en revenait pas devant tant d'incompétence.

                        "C'est scandaleux. J'aurai espéré qu'il ne dise rien au lieu de parler de trous dans les murs" rageait Christian Prouteau.

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                        • #13
                          il ne faut pas oublier qu'il est malade..
                          @bel court
                          A vrai dire : La France qui est malade : syndrome " Merah " le français
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                          Commentaire


                          • #14
                            Il a déclaré vouloir mourir les armes à la main, rejoindre «Allah et ses 72 vierges»
                            L'idiot en rajoute une couche pour satisfaire le nain Sarko! Le jeune a été tué bien avant l'assaut, mais les veaux racistes français du gouvernement exploitent en cette période électorale une triste fin d'un 'Mohamed' ! Je ne cautionne pas ses gestes, mais appuyer tous les discours électoraux sur cette affaire, cela devient louche...
                            Dernière modification par jamoman, 24 mars 2012, 23h34.
                            "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

                            Commentaire


                            • #15
                              L'idiot en rajoute une couche pour satisfaire le nain Sarko! Le jeune a été tué bien avant l'assaut
                              Je ne le savais pas.. c'est vrai que c'est trés important de le tuer avant l'assaut pour gagner les élections..waw
                              Pas à la tique ..

                              Commentaire

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