Le gouvernement entend donner un tour de vis au droit des grèves. La multiplication des débrayages dans la fonction publique est à l’origine de cette initiative.
Jeudi, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, Mustapha Khalfi, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a soutenu que « le gouvernement est convaincu de l'impossibilité de continuer à exercer le droit de grève tout en bénéficiant de la rémunération pour les jours de débrayage », estimant qu'une telle situation s'avère d'autant plus paradoxale lorsque la grève a des répercussions négatives sur les intérêts des citoyens
Pour étayer ses dires, le ministre PJDiste s’est référé à l’article 154 de nouvelle constitution, lequel stipule que « les services publics sont organisés sur la base de l’égal accès des citoyennes et citoyens, de la couverture équitable du territoire national et de la continuité des prestations. Ils sont soumis aux normes de qualité, de transparence, de reddition des comptes et de responsabilité, et sont régis par les principes et valeurs démocratiques consacrés par la Constitution ». Ces précisions de Mustapha Khalfi interviennent au lendemain de la grève, les 20 et 21 mars, des greffiers. Le dialogue entre le Syndicat démocratique de la Justice, affilié à la FDT et Mustapha Ramid est dans l’impasse. La tension pourrait monter d’un cran si le SDJ observerait deux autres jours d’arrêts de travail, les 4 et 5 avril.
Benkirane fera-t-il mieux que Abbas El Fassi ?
Contrairement à l’équipe Abbas El Fassi qui voulait réglementer ce droit reconnu par toutes les constitutions du royaume à commencer par celle de 1962, par la présentation d’une loi, actuellement en examen à la Chambre des conseillers, l’exécutif Benkirane compte opérer différemment en frappant là où il fera le maximum de dégâts et du coup dissuader les syndicats à décider des arrêts de travail. C’est-à-dire par des prélèvements sur les salaires des grévistes. Ira-t-il jusqu’au bout ? L’équipe Abbas El Fassi qui nourrissait la même ambition s’est arrêtée à mi-chemin après que les centrales syndicales avait menacé d’organiser, mars 2009, une marche nationale. Une menace qui avait porté ses fruits, résigné l’ancien premier ministre avait fait marche arrière, les ponctions sur salaires rejetées et les grèves continuaient de plus bel.
ya biladi
Jeudi, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, Mustapha Khalfi, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a soutenu que « le gouvernement est convaincu de l'impossibilité de continuer à exercer le droit de grève tout en bénéficiant de la rémunération pour les jours de débrayage », estimant qu'une telle situation s'avère d'autant plus paradoxale lorsque la grève a des répercussions négatives sur les intérêts des citoyens
Pour étayer ses dires, le ministre PJDiste s’est référé à l’article 154 de nouvelle constitution, lequel stipule que « les services publics sont organisés sur la base de l’égal accès des citoyennes et citoyens, de la couverture équitable du territoire national et de la continuité des prestations. Ils sont soumis aux normes de qualité, de transparence, de reddition des comptes et de responsabilité, et sont régis par les principes et valeurs démocratiques consacrés par la Constitution ». Ces précisions de Mustapha Khalfi interviennent au lendemain de la grève, les 20 et 21 mars, des greffiers. Le dialogue entre le Syndicat démocratique de la Justice, affilié à la FDT et Mustapha Ramid est dans l’impasse. La tension pourrait monter d’un cran si le SDJ observerait deux autres jours d’arrêts de travail, les 4 et 5 avril.
Benkirane fera-t-il mieux que Abbas El Fassi ?
Contrairement à l’équipe Abbas El Fassi qui voulait réglementer ce droit reconnu par toutes les constitutions du royaume à commencer par celle de 1962, par la présentation d’une loi, actuellement en examen à la Chambre des conseillers, l’exécutif Benkirane compte opérer différemment en frappant là où il fera le maximum de dégâts et du coup dissuader les syndicats à décider des arrêts de travail. C’est-à-dire par des prélèvements sur les salaires des grévistes. Ira-t-il jusqu’au bout ? L’équipe Abbas El Fassi qui nourrissait la même ambition s’est arrêtée à mi-chemin après que les centrales syndicales avait menacé d’organiser, mars 2009, une marche nationale. Une menace qui avait porté ses fruits, résigné l’ancien premier ministre avait fait marche arrière, les ponctions sur salaires rejetées et les grèves continuaient de plus bel.
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