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LA RÉVOLUTION SYRIENNE RÉVEILLE LES VIEILLES PRATIQUES Risques calculés de la France?

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    LA RÉVOLUTION SYRIENNE RÉVEILLE LES VIEILLES PRATIQUES

    Risques calculés de la France?


    Par Nardjes FLICI - Dimanche 25 Mars 2012 -

    Alain Juppé maître d'oeuvre de la cabale contre Bachar Al Assad?
    Si ces informations se confirmaient elles auraient l'effet d'un tremblement de terre sur la campagne présidentielle française.
    Le président syrien Bachar Al Assad dérange et n'a nullement l'intention d'abdiquer. Dans la conjoncture actuelle, les Occidentaux cherchent à tout prix à faire tomber le régime syrien en place. Etant l'un des derniers maillons du «printemps arabe», Al Assad a très bien cerné le jeu, et a su tirer des leçons de la mésaventure de ses anciens pairs. Pour le président syrien, il n'est pas question de subir le même sort. Face à cette résistance, Occidentaux et monarchies du Golfe, qui outre de fouler aux pieds le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, vont encore plus loin. Envisager et mettre place des scénarios pour éliminer Al Assad. Dans son édition du 29 février 2012, l'hebdomadaire français Le Canard enchainé évoquait un «complot barbouzard» pour faire tomber le président syrien. Armer les insurgés pour pousser le président Assad à fuir, serait la première option envisagée par les services secrets américains et européens, qui, officiellement, tentaient de convaincre Bachar Al Assad de démissionner. «Trois des livraisons (d'armes) sont prévues», dit-on au Quai d'orsay et à «la Direction du renseignement militaire (DRM), via des pays arabes, et notamment du Qatar», rapporte le journal satirique. Lors de leur rencontre à Tunis, une semaine auparavant, les représentants des services secrets occidentaux et des monarchies auraient ouvertement évoqué la préparation d'un coup d'Etat. Des représentants des services de renseignements américains, britanniques, français, turcs, saoudiens et qataris ont, affirme-t-on, participé à cette réunion «secrète». Selon un des officiers français, «le coup d'Etat contre Assad serait la meilleure solution», indique l'hebdomadaire satirique français. Car pour son pays, «il est catégoriquement impossible de répéter le scénario libyen et de bombarder l'armée syrienne qui est plus ferme et plus forte que l'armée d'El Gueddafi. Les chars syriens marchent en liberté dans les villes rebelles, et les Nations unies ne nous donneront pas (cette fois-ci), un feu vert», confie l'un des participants à cette réunion secrète. Plus récemment, le 19 mars 2012, un haut fonctionnaire français a invité des journalistes arabes basés à Paris pour leur révéler la bataille qui se livre actuellement au sein du gouvernement français en général et du Quai d'Orsay en particulier à propos de la Syrie. Selon cette personnalité, l'ambassadeur de France à Damas, Éric Chevallier, dont l'ambassade vient d'être fermée et qui est rentré à Paris, a pris à partie le ministre des AE devant ses collègues. Il a accusé, clairement, Alain Juppé de ne pas avoir tenu compte de ses rapports et d'avoir falsifié les synthèses pour provoquer une guerre contre la Syrie. Au début des événements, en mars 2011, le Quai d'Orsay avait dépêché des enquêteurs à Deraa pour savoir ce qui s'y passait. Leur rapport, transmis à Paris, indiquait qu'après quelques manifestations, la tension était retombée, en contradiction avec les reportages d'Al Jazeera et de France 24 qui indiquaient à l'inverse que la ville était à feu et à sang. Manipulation, falsification de documents, pression, intimidation...Alain Juppé aurait tout fait pour que les rapports de son ambassadeur en Syrie, concernant la situation dans ce pays, soient négatifs, et surtout alarmants. Il fallait faire état d'une répression sanglante! Immédiatement après, indiquent des sources proches du dossier, le cabinet d'Alain Juppé fit pression sur l'AFP pour qu'elle publie des dépêches mensongères confortant la vision du ministre. Aussi, et selon ce haut fonctionnaire, les journalistes présents sur le terrain en Syrie étaient des agents de la Dgse travaillant sous couverture d'envoyés de presse. Cependant, après l'accord survenu entre Washington, Londres et Moscou pour calmer le jeu en Syrie, Alain Juppé a cherché l'appui d'Ankara, de Riyadh et de Doha, ainsi que des principaux médias, mais se trouve isolé en France et privé des moyens nécessaires à sa politique... Sur le terrain, il semblerait que la France n'a pas attendu que le pacte soit scellé pour passer à l'acte. Effectivement, d'après l'agence iranienne Irib, «les services spéciaux syriens ont arrêté un bataillon français de transmission composé de 120 militaires, à Zabadani». «Cette nouvelle explique le changement de ton de Paris, qui fait désormais profil bas, de peur que cette affaire n'affecte la campagne de Nicolas Sarkozy. Alain Juppé a été chargé de négocier avec son homologue russe Sergueï Lavrov pour trouver une solution et libérer les 120 militaires français». D'après la même source, «le président français aurait envoyé un arsenal militaire pour les opposants au régime, mais les informations collectées par les services de renseignements français confirment que la majeure partie du matériel est tombé entre les mains de l'armée syrienne». Si ces informations se confirmaient elles auraient l'effet d'un tremblement de terre sur la campagne présidentielle française. On constate surtout qu'un épais brouillard entoure ce qui se passe en Syrie où les informations sont à sens unique, lesquelles tendent toutes à faire croire qu'un génocide avait lieu à huis clos dans ce pays.
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