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Ete 62, quand l'Algerie prends le mauvais depart

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  • Ete 62, quand l'Algerie prends le mauvais depart

    Nous ne sommes pas encore sortis, 50 ans apres, de la crise de l'été 1962, elle a changé le destin de l'Algerie!


  • #2
    Le « crime inavoué » de l’histoire de l’indépendance algérienne

    Le dernier livre de Saïd Sadi, Amirouche. Une vie, deux morts, un testament, a secoué la vie politique et médiatique algérienne. Des historiens, des anciens de la guerre et des cadres du Front de libération nationale (FLN) sont intervenus dans la presse nationale. Même le Ministère de l’armement et des liaisons générales (MALG), le service de renseignement de l’Armée de libération nationale (ALN), est sorti de sa réserve habituelle pour dire ses vérités. Il s’agit de la biographie du colonel Amirouche Aït Hamouda, responsable de la wilaya III (Kabylie) et bête noire de la France qui mobilisa vainement, pour en venir à bout, « près de 11 000 hommes, auxquels s’ajoutèrent les unités locales ; 8 généraux et 27 colonels (1) » lors de l’opération Brumaire en 1958.

    Saïd Sadi confirme la thèse de la trahison d’Amirouche par certains de ses camarades. Alors qu’il se rend à Tunis, pour rencontrer l’Armée des frontières (2), les forces françaises lui tendent une embuscade : son itinéraire leur a été communiqué. Lui, son compagnon Abderrazak Hamouda (3) et une quarantaine d’hommes seront tués le 28 mars 1959. Le texte aborde aussi la « deuxième mort » du Colonel : en 1963, « Boumediene […] fit déterrer clandestinement ses restes pour les séquestrer dans la cave de l’Etat major de la gendarmerie nationale (4) » où ils ont été retrouvés en 1983.

    La polémique suscitée par le livre de Sadi n’est pas la première du genre. En 1999, Ali Kafi, colonel de la wilaya II (Nord Constantinois), publie ses mémoires où il discrédite le Congrès de la Soummam (5) et s’en prend à la figure d’Amirouche dont les compagnons ont répliqué via la presse nationale. En 2002, sur la chaîne Al-Jazeera, l’ancien président Ahmed Ben Bella défraie la chronique en accusant l’« Architecte de la Révolution », Abane Ramdane, assassiné en 1958 par ses camarades (6) d’avoir été un « traître ». Cette calomnie a été suivie par de nombreuses condamnations, dont celles de Abdelhamid Mehri, Yacef Sadi ou la veuve du révolutionnaire. En revanche, Lakhdar Ben Tobbal, à la tête de la wilaya II, justifie ce crime dont il est l’un des instigateurs : « Abane Ramdane mérite plus que la mort parce qu’il a été un dictateur (7). »

    Une année après, Khaled Nezzar publie Algérie. Le Sultanat de Bouteflika. Le général à la retraite reproche à l’actuel président son manque d’engagement dans la guerre d’indépendance et de n’avoir pas connu le maquis.
    D’après Nezzar, Bouteflika a appris, au Mali, « par l’ouïe (8) » les faits de guerre qu’il s’attribue. L’auteur revient aussi sur la prise du pouvoir, en juin 1965, par l’armée des frontières de Houari Boumediene, que Chadli Bendjedid, ancien chef d’Etat (1979-1992), a voulu légitimer lors d’un colloque organisé à El Tarf en 2008. Faisant fi des turpitudes de son mentor, il parle des « “déserteurs tardifs de l’armée française”, [qui] ont été affectés aux trois zones de la base de l’Est. “Pour nous espionner” (9) » et cite parmi ces « espions » Khaled Nezzar lequel répliquera et donnera lieu à une longue polémique dans la presse (10).

    Les différentes invectives de cette décennie tournent autour des dernières années de la guerre, profondément liées au présent. Les apports originaux à l’Histoire sont rares et chacun, comme le dit Chadli, veut « rectifier certaines choses » dans le récit historique. On assiste à des lectures variées sur des faits que les historiens tiennent depuis longtemps pour acquis. Pourquoi alors tant d’insistance à redire les mêmes choses ?

    L’enjeu principal est la légitimation ou la délégitimation de l’institution étatique post-coloniale et s’appuie sur les deux figures symboliques d’Abane Ramdane et Houari Boumediene. En effet, l’obsession des intervenants est « l’indépendance confisquée (11) » par le « clan d’Oujda » qui justifie la suppression du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), mythifie l’armée des frontières et calomnie l’armée de l’intérieur et les organisateurs du Congrès de la Soummam. Au même moment ceux qui s’identifient aux dirigeants historiques de l’intérieur déconstruisent le récit officiel et rappellent que l’armée des frontières a pris le pouvoir en menant la guerre contre les maquisards qui ont combattu la France.

    D’après l’anthropologue et psychanalyste algérien Nabile Farès, lui-même fils d’une grande figure indépendantiste, ces polémiques sont « la conséquence du crime inavoué : l’assassinat d’Abane Ramdane [car] l’impasse algérienne s’est constituée autour de la prise du pouvoir par l’Etat Major Général ». En effet, l’acte fondateur des institutions de l’Algérie indépendante n’est pas le Congrès de la Soummam qui redonnait une citoyenneté à tous les Algériens dans un pays multiconfessionnel assumant ses différences culturelles et qui, surtout, prônait la primauté du politique sur le militaire et de l’intérieur sur l’extérieur. Ces institutions ont surtout pour fondation le meurtre, en 1957, de l’architecte de la Révolution par Lakhdar Ben Tobbal et Abdelhafid Boussouf, successeur de Larbi Ben M’Hidi à la tête de la wilaya V (Oranie) (12). S’adressant à tous les Algériens sans exclusive, ouvert à toutes les différences, rassembleur et laïque, Abane était porteur d’un projet politique aux antipodes du régime militaire mis en place par le « clan d’Oujda ». L’assassinat des opposants au pouvoir a d’ailleurs été la règle sous Ben Bella et Boumediene. En témoigne la fin tragique du ministre des affaires étrangères, Mohammed Khemisti, assassiné en 1963. Il fut suivi par Mohammed Khider, Krim Belkacem, Mohamed Seddik Benyahia, André Mecili…

    Même les membres du « clan d’Oujda » s’entre-déchirent. Chacun voulant légitimer son autorité, ils se délégitiment en tant qu’institution clanique. Ici aussi, le débat tourne autour de la figure de Boumediene qui place qui il veut quand il veut et où il veut. Pour Nabile Farès, ces déchirements n’ont rien d’étonnant : « Ces gens ont été envoûtés par un discours hypnotique. Ils sont en train de se libérer de Boumediene ».

    Les historiens observent une certaine neutralité à l’égard de ces débats et refusent, comme Daho Djerbal, d’« ajouter à la polémique ». Ils continuent de dénoncer « l’inaccessibilité et la non-communicabilité des archives en Algérie (13) ». Pendant ce temps, ni Bouteflika, ni aucun autre membre du gouvernement n’a participé à la controverse, même si la ministre de la culture a voulu empêcher la parution du livre de Saïd Sadi. En revanche, le pouvoir central continue à donner de l’épaisseur à l’Histoire officielle. L’Etat veut financer un film sur l’émir Abd-el-Kader dont la réalisation serait confiée à Rachid Bouchareb, alors qu’une série sur l’héroïne Lalla Fatma N’Soumer (1830-1863), dans des décors du XXIe siècle, est diffusée actuellement par la télévision nationale.
    La source le monde Diplomatique

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    • #3
      Et les voila avec leurs clan d'oujda, indépendance dites confisquée etc..

      Déjà, je suis absolument pas un partisan du vieux Boutef mais les clan c'est plutôt les militaire et l’état dans l’état alias la DRS, avec le patron grand manitou Mediène.

      Ensuite de l'indépendance à aujourd’hui cela ne regarde que les algériens entre eux.

      Ces français verraient mieux de reconnaitre leurs 132 ans d'horreurs en tous genre et payer pour ça.


      Le monde diplomatique n'est certainement pas une référence avec leurs relent colonialiste et donneurs de leçons.

      Certains souffre gravement du syndrome de Stockholm.

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      • #4
        Au commencement, ils étaient tous beaux et jeunes («entre 20 et 30 ans» nous dit-on dans le documentaire). Ils s'activaient à libérer l'Algérie.
        Aujourd'hui, ils sont toujours là, tous moches et vieux (entre 70 et 90 ans). Ils s'efforcent d'enterrer l'Algérie.
        Quant aux 20-30ans actuels (pour ne pas dire, toutes les générations nées après 1962) ils leur reste l'harba ou les yeux pour pleurer.
        Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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        • #5
          Faisant fi des turpitudes de son mentor, il parle des « “déserteurs tardifs de l’armée française”, [qui] ont été affectés aux trois zones de la base de l’Est. “Pour nous espionner” (9) » et cite parmi ces « espions » Khaled Nezzar lequel répliquera et donnera lieu à une longue polémique dans la presse (10).
          Faudrait rappeler à la France qu'elle doit rapatrier ces supplétifs.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Extrait du Net ( site du MOAL )


            L'infiltration de l'armée de libération nationale (1957 - 1962)

            Le ralliement à l'armée de libération nationale d'officiers, de sousofficiers et de soldats algériens exerçant dans l'armée française s'est opéré de diverses manières entre 1956 et 1962.

            Au départ, les ralliements individuels et isolés n'étaient animés ni par les mêmes motivations ni ne répondaient à des consignes des autorités françaises. Il est clair que les premiers éléments opérant dans l'armée française qui avaient rejoint l'ALN dans diverses wilayate à titre individuel *21* ou en groupes*22* et quel que soit leur grade semblent avoir été motivés soit par un élan nationaliste ou par réaction à la répression du peuple par l'armée coloniale soit pour d'autres raisons. Chaque cas de désertion de l'armée française constituait un cas en soi. La généralisation et la systématisation à partir de cas isolés observés en 1955 et en 1956 risque d'aboutir à des conclusions erronées. Il importe de noter que les déserteurs de l'armée française entre 1955 et 1956 rejoignaient directement l'armée de libération dans les maquis et avaient combattu aux côtés de leurs frères moudjahidine.

            *21* De nombreux soldats ou sous-officiers algériens ont déserté l'armée française et rejoint le maquis à titre individuel et ce, dès 1955. Ils ont combattu loyalement au sein de l'ALN. Beaucoup d'entre eux sont d'ailleurs tombés au champ d'honneur.

            *22* Il y a eu des cas de désertion collective où des slodats et des sous-officiers ont rejoint ensemble l'ALN. Il convient de rappeler à cet égard, à titre d'exemple, la décision courageuse prise par Abderrahmane Bensalem et d'autres sous-officiers qui ont rejoint le maquis avec tous les soldats algériens d'une compagnie dans la région de Souk Ahras. A. Bensalem, dont j'ai gardé un excellent souvenir de maqisard dévoué, généreux et humain, a accédé assez rapidement à de hautes responsabiltés dans l'ALN. Il a dirigé le deuxième bataillon entre 1958 et 1959 avant d'avoir été nommé commandant de la Zone opérationnelle Nord aux frontières Est en 1960.
            Par contre, les ralliements individuels ou de groupes d'éléments algériens de l'armée française observés en 1957 et notamment à partir de 1958 s'opéraient non vers l'ALN, mais vers le FLN à Tunis pour entrer par la grande porte. Ceci répond à une stratégie précise de la France pour concrétiser sa démarche de « l'Algérie algérienne » en vue de maintenir l'Algérie, une fois l'indépendance politique acquise, sous domination française indirecte.

            2.1.1. Objectifs des « déserteurs » algériens de l'armée française

            Nous n'allons pas aborder ici le problème des « déserteurs » algériens de l'armée française dans sa globalité, d'autant plus que ceux d'entre eux qui ont rejoint directement l'ALN ont prouvé leur attachement à la cause nationale et ont lutté avec abnégation pour l'indépendance de l'Algérie. Ce serait d'ailleurs long et fastidieux et ne changerait rien à la nature de notre problématique, à savoir, la question de l'infiltration de l'ALN décidée et planifiée par les autorités françaises pour perpétuer la domination française en Algérie.
            Par contre, un éclairage sur le rôle, la promotion et l'ascension rapide d'une quarantaine de « déserteurs » algériens de l'armée française, qui ont rejoint le FLN à l'extérieur et qui ont joué par la suite un rôle déterminant au sein du ministère de la Défense après l'indépendance, permet de mieux cerner l'ampleur du plan et des objectifs élaborés à cet effet par la France.
            Il s'agissait de préparer les « déserteurs » de l'armée française pour contrôler et diriger la future armée algérienne après l'indépendance. Dans ce cadre, il est intéressant de noter la similitude de l'approche du gouvernement belge à l'égard du Congo, devenu plus tard Zaïre, et celle du gouvernement français vis-à-vis de la Révolution algérienne. La seule différence entre ces deux cas est que la Belgique avait réussi dès le départ à bien placer Mobutu, alors sergent. En moins de deux ans il a été nommé général, puis chef d'état-major de la jeune armée congolaise, poste qui lui avait permis d'éliminer d'abord le Premier Ministre Patrice Lumumba, puis de renverser Kasavubu, alors Président de la République. Quatre à cinq années avaient suffi au sergent Mobutu pour devenir chef d'Etat avec la bénédiction de l'ex-puissance coloniale.

            Dans le cas algérien, il a fallu aux « déserteurs » de l'armée française d'attendre le mois de janvier 1992 pour organiser leur coup d'Etat. Le chemin a été plus long pour les putschistes algériens. Mais au bout du compte, le résultat est le même dans les deux cas.

            Rappelons à cet effet que parmi les premiers officiers « déserteurs » de l'armée française en septembre 1957 il y avait les capitaines Benabdelmoumen, Mouloud Idir et Mohamed Zerguini suivis par les lieutenants Bouanane, Mohammed Boutella, Abdelkader Chabou et Slimane Hoffmann qui avaient rejoint le FLN en Tunisie. Ces derniers avaient été rejoints en 1958 et en 1959 notamment par les sous-lieutenants Abdelmadjid Allahoum, Abdennour Bekka, Larbi Belkheir, Mohammed Ben Mohammed, Hamou Bouzada, Mostapha Cheloufi, Abdelmalek Guennaizia, Mokhtar Kerkeb, Lahbib Khellil, Abdelhamid Latrèche, Madaoui, Rachid Mediouni, Khaled Nezzar et Selim Saadi.

            En 1961, à quelques mois de l'indépendance, un autre groupe de « déserteurs » formé de quelques militaires fraîchement promus au grade de sous-lieutenant par la France rejoint le FLN au Maroc et en Tunisie. Parmi eux, il y avait Mohamed Lamari et Mohamed Touati devenus hommes clés de l'ANP depuis le coup d'Etat de 1992.
            Quant aux aviateurs, les lieutenants Saïd Aït Messaoudène et Mehieddine Lakhdari, ils avaient rejoint respectivement Tunis en 1958 et Le Caire en 1957.

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            • #7
              L'infiltration de l'armée de libération nationale (1957 - 1962)

              ( site du MOAL )
              Il est ou le Moal...
              Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

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              • #8
                BabaMerzoug, Mohoo, Pangeen:

                Vous etes asynchrones ! essayez la salsa....

                ou sinon produisez ne serait-ce qu'un seul mot de votre propre boite crânienne comme commentaire ou introduction au moins, on pourra échanger avec vous ! comme zwina:

                Zwina:
                Faudrait rappeler à la France qu'elle doit rapatrier ces supplétifs.
                Je te file des adresses ? tu nous file une liste avec argumentation pour chaque supplétif en annexe.
                Dernière modification par GLP, 27 mars 2012, 09h11.
                ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

                Commentaire


                • #9
                  @glp

                  BabaMerzoug, Mohoo, Pangeen:

                  Vous etes asynchrones ! essayez la salsa....

                  ou sinon produisez ne serait-ce qu'un seul mot de votre propre boite crânienne comme commentaire ou introduction au moins, on pourra échanger avec vous !
                  ....
                  ça manque vraiment de discernement!!!!

                  Il suffit juste de regarder, pour chacun de nous, ce qui a été produit depuis nos inscriptions pour se rendre compte que tu n'es pas à la page bien que tu sois un vétéran.

                  Si non le débat s'articule aussi autour d'extraits, combien même, ces extraits soient dérangeant pour certains.

                  Ce qui est attendu de ta part c'est justement l'approbation ou la contradiction de ces citations avec une argumentation bien étayée bien entendu.

                  Commentaire


                  • #10
                    Pangeen: Je comprend bien que tu te sentes à peine offusqué! mais c'etait plutôt dans le ton "gaie" ! et c'est bien après avoir remarqué vos "date de sortie" si je peux dire ! à vous trois, et aucun n'a fait le pas de s'y lancer! que ça m'a "accroché" !

                    Vois tu, même si tu traines avec toi un historique des plus ... fourni, ça ne te permet pas de t'épargner d'être "discuté" sur tes idées/commentaires à toi, balancer comme ça des "articles" et autres "textes" sans un mot, même pas un bonjour de courtoisie, un rafale de copier coller qui se suivent et espérer une motivation à un débat riche, tu m'excuses mais c'est à la limite du hautain !.

                    d'ou mon conseil d'essayer la salsa, dans le sens: essayez de discuter entre vous même, l'un soutenant un point ou une idée de l'article de l'autre, peut être que ça incitera plus à discuter de vos idées à vous, critiquer non pas des textes qu'on croise un peu partout (ce qui les rend d'un ennui ! ) mais des idées, arguments nouveaux (sur des faits ou thèmes qui ne sont pas inédits, pas de soucis)

                    C'est assommant, des copies coller qui tendent apparemment à l'infini, sans âme. on dirait des tractes que vous distribuez passivement !

                    Voilà un peu du fond de ma remarque, maintenant ça n'engage que moi. S'il faut que je reprenne une de tes idées/arguments de 2008 pour en rediscuter... je m'incline et je continue mon chemin.

                    Enfin, je donnerai l'exemple de BabaMerzoug sur un autre topic (sondage du jugement), il n'a pas pris la peine d'exprimer la motivation du sondage à ce moment là (19 mars) et c'est parti dans tous les sens avec qui parle de X et qui lui sort Y. alors qu'une petite introduction aurait bien cadré le sujet du débat et assuré un échange serein. du coup je me suis retrouvé incapable d'y participer tellement c’était le pfffiiiiiww !!

                    Alors, quelques lignes de votre cru sont drôlement indispensables.

                    De toutes façons, et biensur bon vent au topic ! (voilà dans ce poste ci, j'ai échangé à propos d'une de tes propres idées)
                    Dernière modification par GLP, 27 mars 2012, 12h37.
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                    Commentaire


                    • #11
                      un exemple Pageen, pour reprendre la première phrase du topic!
                      Nous ne sommes pas encore sortis, 50 ans apres, de la crise de l'été 1962, elle a changé le destin de l'Algerie!
                      que je discute quoi sur ce scoop ? que je le désapprouve alors que par évidence chaque seconde change toutes celles qui viennent aprés ? ou que je l'approuve alors que le contenu de la vidéo ne fait que théoriser sur l’histoire que nulle ne peut prétendre l'avoir écrit ? confrontant l’intérieur Vs l’extérieur sur le ton d'un "fait historique", si j'en dis un mot, ça sera philosopher sur la philosophie !
                      Dernière modification par GLP, 27 mars 2012, 12h40.
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                      Commentaire


                      • #12
                        confrontant l’intérieur Vs l’extérieur sur le ton d'un "fait historique", si j'en dis un mot, ça sera philosopher sur la philosophie !

                        Donc si je comprends bien, il n'a jamais eu une armée de frontière qui est rentré de tunis , d'un bureau politique venus du maroc , de conflit entre colonel de l'intérieur et ceux (je vais pas dire de l'exterieur ) qui été à la tête de l'EMG.

                        il n'a jamais eu de conflit entre l'ALN des Wilayat et l'ALN stationné aux frontières ?
                        شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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                        • #13
                          Tu comprend presque bien Histo, pour la plus part que t'as cité, ils seraient des touristes ! n'ayant pas apprécié le paysage, auraient porté quelques retouches qui ne laissèrent presque rien de l'ancien paysage, alors se seraient proclamé architecte du "paysage" !

                          Et c'est, je cite "un fait historique", alors si tu veux discuter, tu n'as qu'à te contenter des titres, pas la peine de t'essayer à détailler , tu seras taxé d'un vilain "touriste" dangereux pour la patrimoine...archéologique !
                          Dernière modification par GLP, 28 mars 2012, 05h02.
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                          • #14
                            Bonjour a GLP,

                            GLP, je suis desole de te le dire mais tes intentions sont bien douteuses. Pourtant, pour une ame qui se veut comprendre l histoire de son pays et le pourquoi de la zizanie dans laquelle vit le pays aujourd'hui, il n y a qu a revenir a la fatidique journee du 19 Mars... ou encore pour utiliser un jargon populaire "chaab n 19 march".
                            J ai grandi ecoutant ma mere qui n a pas fait l ecole donc ne sait ni lire ni ecrire, et qu elle repose en paix, dire de temps a autre pour parler de notre peuple:"chaa'b 19 Mars" avec sa version kabylisee, elle qui est descendue de nos montagnes pour rejoindre mon pere a alger en 1954.
                            Il m a fallu longtemps pour decoder ce fameux "chaab du 19 MArs" et finalement le connecter aux defonceurs de portes de villa, ou plus precisement a l armee des frontieres usurpatrice du pouvoir et auteur de l independance confisquee..
                            Ce qui est rapporte dans la video je l ai appris en partie quand je vivais chez nous a el harrach mais bien plus bien sur quand je suis sorti du pays et j ai commence' a connaitre la vraie histoire de mon pays....
                            tiens, sur un autre thread tu m avais demande' d elaborer sur le commentaire que j ai fait sur Ait Ahmed... cette video est une autre confirmation, qu etant un homme de paix, il etait bien place' pour etre le pacificateur mais il ne savait pas avec qui il allait en decoudre en montant au maquis en 1963.
                            Toi qui est si eclaire' et intelligent, go ahead, partage avec nous ta vraie opinion laquelle je devine est contraire a celle rapportee par cette video...
                            maalic... c est ton opnion. Moi au contraire, je trouve que cette video apporte un peu plus de lumiere sur la tragedie qu a vecu ce beau pays pendant l ete 1962 avec des magouilleurs comme Benbella qui clame que le FLN c est lui alors qu il a passe' une bonne partie en prison....

                            nous n irons pas loin si une personne aussi intelligente que toi ecrit 3 messages sans pour autant avancer une opinion honnete.

                            Salutations... et elles sont sinceres.

                            M.
                            PS: je remercie Pangeen d avoir mis en ligne la video.
                            Dernière modification par mmis_ttaq-vaylit, 28 mars 2012, 06h05.
                            Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

                            Commentaire


                            • #15
                              Bonjour par ici

                              mmis ttaqvaylit :
                              Toi qui est si eclaire' et intelligent, go ahead, partage avec nous ta vraie opinion laquelle je devine est contraire a celle rapportee par cette video...
                              Pas "contraire" ! je ne vais pas nier les affirmation d'un témoin. mais je peux bien critiquer les raccourcis qu'on veuille en tirer et la generalisation maladroite qui souffre de plusieurs irrégularités (je ne toucherai pour ma part que de la logique des choses).

                              Mais permet moi de temporiser, je préfère exposer mes opinions/critiques à tête reposée, on me reproche fréquemment le manque de clarté et d'agencement. J'interviens là juste pour commenter deux points :

                              GLP, je suis desole de te le dire mais tes intentions sont bien douteuses.
                              normalement je ne devrais pas commenter ce point, il est évident que c'est un procès d'intention ! mais comme c'est GLP, je voudrai te prier de ne pas t'en désoler! puisque dans mon précédent poste, je reprochais à Pageen le manque d'argumentation/idée propre à lui ! Tu vien combler ce vide par la richesse de ton témoignage et ce n'est que tant mieux ! on a cette matière première pour échanger et développer.

                              nous n irons pas loin si une personne aussi intelligente que toi ecrit 3 messages sans pour autant avancer une opinion honnete.
                              comme je l'ai dis, graçe à ton intervention qui est ton produit, je peux échanger et developper. je ne sais pas si ce point est aussi ambigue que je le sens, mais il n'est pas évident de commenter des articles statiques de journaux ! je ne suis pas un critique littéraire ou historique ! il n'y a qu'à voir les commentaires désobligeants sur d'autres topic tout aussi récents ! reprochant justement à coup de jugements d'intention le fait d'orienter malhonnêtement le sujet dans un sens précis, ou de se focaliser sur un point précis (pour sa fragilité) pour dénigrer le reste, alors que l'auteur du topic n'a pas pris la peine lui même de l'encadrer !

                              Encore merci pour ces détails riches, et à bientôt.
                              Dernière modification par GLP, 28 mars 2012, 14h43.
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