«C’est un véritable cauchemar pour notre famille, nous sommes réduits à néant», nous a déclaré ce lundi 26 mars Djamel Aziri, l’oncle de Mohamed Merah, le «tueur présumé» de Toulouse, abattu jeudi dernier par le RAID français.
«La dernière fois que je l’ai vu, c’était en 2010, c’était un jeune perdu, bon et naïf, j’avais l’impression de parler à un gamin de 16 ans et non de 23 ans ! Il faisait la prière, me posait beaucoup de questions sur comment faire les ablutions, les rituels religieux, mais il n’était pas un extrémiste».
Comment explique-t-il ce qu’a commis son neveu ? «J’ai compris en le voyant qu’il était très déçu de ne pas pouvoir intégrer l’armée en France. Il avait très mal vécu cela. De plus, il était vraiment perdu, sans vrai tuteur, il s’est fait son éducation quasiment seul», nous a raconté l’oncle qui vit dans la région de Médéa.
Quant à la question de l’inhumation de Mohamed Merah, qui commence à nourrir beaucoup de questionnements (enterrement en Algérie ou en France), Djamel Aziri nous a indiqué que le demi-frère de Merah, qui vit à Berouaghia, tente de rapatrier le corps, «bien que une partie de sa famille en France souhaite l’enterrer là-bas».
Adlène Meddi, El Watan
«La dernière fois que je l’ai vu, c’était en 2010, c’était un jeune perdu, bon et naïf, j’avais l’impression de parler à un gamin de 16 ans et non de 23 ans ! Il faisait la prière, me posait beaucoup de questions sur comment faire les ablutions, les rituels religieux, mais il n’était pas un extrémiste».
Comment explique-t-il ce qu’a commis son neveu ? «J’ai compris en le voyant qu’il était très déçu de ne pas pouvoir intégrer l’armée en France. Il avait très mal vécu cela. De plus, il était vraiment perdu, sans vrai tuteur, il s’est fait son éducation quasiment seul», nous a raconté l’oncle qui vit dans la région de Médéa.
Quant à la question de l’inhumation de Mohamed Merah, qui commence à nourrir beaucoup de questionnements (enterrement en Algérie ou en France), Djamel Aziri nous a indiqué que le demi-frère de Merah, qui vit à Berouaghia, tente de rapatrier le corps, «bien que une partie de sa famille en France souhaite l’enterrer là-bas».
Adlène Meddi, El Watan
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