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« Bombardements », perquisitions, tentatives d’infiltration, atrocités & manifs de nuit

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  • « Bombardements », perquisitions, tentatives d’infiltration, atrocités & manifs de nuit

    L’AFP continue imperturbablement de suggérer, dépêche après dépêche, que la Syrie est embrasée d’un bout à l’autre de son territoire, et que des combats et des bombardements « violents » touchent un certain nombre de localités. Bien sûr, c’est toujours de « militants« , des CLC et de l’OSDH qu’émanent les informations.



    Qui donc parlent de « bombardements violents » de plusieurs quartiers de Homs : Bab Houd (centre-ville), al-Hamidiyeh (quartier chrétien et alaouite du centre), la vieille ville, Bab el Sibbah (centre, près de la citadelle), Safsafa, Bab Dreib (centre-est) et Ouarche. Al Khaldeeye, plus au nord ferait aussi l’objet d’un bombardement au mortier « depuis près d’une semaine« .



    Bref, ce sont surtout les quartiers centraux qui semblent touchés par un regain ou un reliquat de violence. Nous écrivons « semblent » parce que, encore une fois, les propagandistes de l’opposition sont rodés à évoquer des combats de rues à partir de tirs sporadiques, et de transformer un immeuble ou une rue en quartier insurgé. Il y a des tirs à Homs, ce qui ne veut pas dire qu’il y a des « combats« . Il n’y a plus, en tous cas, de Bab Amr, en dépit du zèle et de l’imagination des « militants » de Homs.


    A Sarmin, l’AFP nous rejoue Bab Amr

    C’est donc avec la circonspection habituelle qu’on recensera les « points chauds » énumérés par les propagandistes de l’OSDH. Dans le nord-ouest, autour d’Idleb, on aurait entendu des tirs à Saraqeb, à une quinzaine de kilomètres au sud-est d’Idleb, et l’armée perquisitionnerait et arrêterait à tour de bras. Les mêmes évoquent des combats et des bombardements à Chatouya et Darkouch, ce dernier village se situant à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest d’Idleb et à à peine 2 kilomètres de la frontière turque. Toujours près d’Idleb, à Sarmin (cinq à six kilomètres au sud-est d’Idleb), l’AFP évoque avec une complaisance qui ne nous étonnera plus des « récits plus terribles les uns que les autres » sur les exactions qu’auraient commis les soldats de Bachar après leur reprise de contrôle.



    L’imagination fertile de témoins « horrifiés » se donne libre cours : blessés de l’ASL tués sur leur lits d’hôpital, habitants brûlés vifs à l’essence sans raison apparente, d’autres abattus systématiquement en tentant de fuir la ville, fidèle sunnite abattu alors qu’il était en prière, soldats déchirant consciencieusement des exemplaires du Coran.



    Le correspondant de l’AFP qui a recueilli pieusement ces allégations, samedi, commence d’ailleurs son article en évoquant « l’odeur de mort » flottant sur Sarmin après le passage des soldats, histoire de planter l’atmosphère. Les cyber-opposant diffusent sur Youtube une vidéo montant un enfant tué à Sarmin, vers le 15 mars, « par les gangs d’al-Assad« , et pleuré par sa famille. On ne sait rien des circonstances – balle perdue, et tirée par qui ? – mais on en profite pour demander une intervention militaire étrangère…


    La cohérence n’est pas le fort de ce journaliste qui explique que les valeureux combattants de l’ASL ont défendu la ville « rue par rue, maison par maison« . Mais c’est aussitôt pour préciser que « les combats n’ont pas duré très longtemps« , l’ASL ne pouvant rivaliser avec l’armée régulière.

    Bref, on commence par suggérer que c’était Stalingrad, pour avouer la phrase d’après que finalement c’était plutôt une escarmouche symbolique ou un « baroud d’honneur ». On est d’abord lyrique à l’AFP, objectif ensuite, à la Edith Bouvier, quoi…

    Un peu plus au sud, dans la région de Hama, un assaut de l’armée aurait été dirigé, lundi matin, contre Kafr Zeita, à 40 kilomètres au nord-ouest de Hama : selon le « militant » de service, les militaires ont arrêté des opposants et mis le feu à leurs maisons, plaçant des barrages à toutes les sorties de la localité et postant des snipers sur les hauteurs avoisinantes. « Bombardements » également quinze kilomètres plus à l’ouest, à Qalaat al-Madiq.


    A Hama même, selon la même source, des manifestations auraient eu lieu dans plusieurs quartiers dimanche soir pour protester contre des perquisitions survenues quelques heures plus tôt.


    L’opposition radicale nocturne

    Dans le nord-est, et dans le gouvernorat d’al-Hassake, l’OSDH dit qu’on a retrouvé le corps sans vie du militant kurde Khalaf Mohamed, par ailleurs neveu du leader kurde syrien Mechaal Tamo, assassiné lui-même en octobre dernier, probablement victime d’une faction kurde.



    Plus à l’est, à Deir Ezzor, des arrestations auraient eu lieu. Idem pour le sud et la vile de Deraa. Enfin, la capitale n’est pas oubliée des « feuilles d’activité » des militants correspondants de presse : on y parle d’un concept relativement récent, les manifestations nocturnes, préférées aux classiques manifestations diurnes « pour des raisons de sécurité« . Il est vrai qu’elles présentent un autre avantage, celui de faire passer plus facilement cent personnes pour un millier…

    Bref, à en croire ces rapport, il se passe toujours quelque chose de violent partout en Syrie. Et, de fait, il y a toujours de la violence, mais elle est exagérée avec conscience (militante), l’essentiel étant de faire accroire aux opinions – et faiseurs d’opinion – de l’Occident, que la contestation est toujours aussi répandue et déterminée, et l’ASL toujours aussi agressive et opérationnelle : mais quand on épluche un tant soi peu sérieusement ces rapports, o trouve bien peu de traces de véritables opérations de guerre : l’OSDH devra-t-elle comptabiliser les insultes anti-Bachar proférés par tel ou tel pour étoffer sa chronique de la « résistance » ?


    Selon notre habitude, nous complétons ce panorama par le compte-rendu de l’agence Sana. Pour ce lundi 26 mars, une tentative d’infiltration d’un groupe armé à partir du territoire turc a eté mise en échec entre Darkouch et Selqin (ou Salqin, 20 kilomètres au nord de Darkouch) : sur ce point au moins Sana confirme donc l’OSDH, mais donne d’avantage de détails : à Darkouch, plusieurs des activistes ont été tués ou blessés, et le reste du groupe a regagné son sanctuaire turc.



    Le correspondant de l’agence syrienne précise que certains insurgés blessés, et certains cadavres, ont été emmenés par des équipes médicales turques. Les militaires syriens ont ramassé des fusils à lunettes, des fusils à pompe, des RPG, des charges explosives et du matériel de communication : encore de l’argent qatari gâché ?


    Sinon, un pipeline acheminant le mazout de Homs à Hama a été coupé par un attentat, provoquant un incendie rapidement circonscrit.
    Et puis, bien sûr, cinq « martyrs de l’armée » supplémentaires, trois sergents, un caporal et un soldat, tous tombés dans le secteur de Deraa, ont été escortés une dernière fois, ce lundi, par leurs camarades et leurs familles.

    info syrie guy delorme 26 mars 2012


  • #2
    Avec toi Syrie, avec la liberté, le droit, contre l'ennemi des peuples l'impérialo-sionisme sanguinaire et ses mercenaires de tout poil : arabes, musulmans, qataris, turcs etc... traitres à leur patrie et sans foi ni loi...

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