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La polémique enfle sur Le lieu de son enterrement L’encombrante dépouille de Mohamed Merah

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  • La polémique enfle sur Le lieu de son enterrement L’encombrante dépouille de Mohamed Merah

    L’affaire Merah suscite bien des remous, aussi bien en France qu’en Algérie. L’assassin présumé de Toulouse sera-t-il enterré en France ou en Algérie ? Rien n’est encore clair.

    Alors que son père affirme vouloir l’enterrer dans la commune de Souaghi à Médéa, les autorités consulaires algériennes de Toulouse affirment n’avoir pas délivré d’autorisation de transférer le corps. Ce que confirment des sources proches d’Air Algérie qui indiquent que le vol d’aujourd’hui Toulouse-Alger ne transporte aucune dépouille.
    Par ailleurs, selon des sources bien informées, les autorités locales de Souaghi à Médéa ont rejeté, hier, la demande d’inhumation de la dépouille de Mohamed Merah, arguant le souci de préserver l’ordre public.
    Selon l’AFP, le permis d’inhumer a été délivré par le procureur de Toulouse le 23 mars dernier et déposé mardi au consulat algérien pour le transfert de la dépouille en Algérie. Le problème qui se pose : Mohamed, contrairement à ses autres frères, n’a pas la double nationalité et n’est donc pas inscrit au consulat algérien de Toulouse.
    Une mésentente familiale serait à l’origine de ce quiproquo. Les frères voudraient l’enterrer en France alors que leur mère souhaiterait son enterrement en Algérie, par crainte de voir sa tombe profanée. La surmédiatisation des assassinats attribués à Mohamed Merah, dans un contexte français marqué par la campagne électorale pour la présidentielle, a quelque peu irrité Alger dans la mesure où les politiques français n’ont pas manqué d’impliquer, d’une façon ou d’une autre, l’Algérie, dans une affaire franco-française.
    Le père de Merah, lui-même natif de France, mais vivant actuellement en Algérie, réclame le rapatriement de la dépouille de son fils, mais surtout menace de poursuivre l’État français pour assassinat. Une menace très mal appréciée par le gouvernement français dont le premier ministre a tout simplement conseillé au père Merah de “se taire”.
    Il est évident que la classe politique française, qui a trouvé une “belle affaire” en pleine campagne électorale, veut, à présent, léguer l’encombrant cadavre à l’Algérie et tourner au plus vite cette page, tout juste bonne pour des considérations électoralistes.
    Mais le risque de l’affaire Merah, qui a un effet boomerang sur ces mêmes politiques qui l’ont exploitée à fond, est grand. Certaines “gorges profondes” commencent déjà à prédire un “Toulouse Gate” dont les conséquences risqueraient d’emporter pas mal de responsables français. Alors Mohamed Merah, un agent des services secrets français ? Un pion que ces services auraient manipulé ? À quelle fin ? Des questions commencent à être posées en France et même dans la capitale européenne, Bruxelles. Les jours à venir promettent d’être riches en révélations.
    Mais d’ores et déjà, la France officielle semble vouloir se débarrasser au plus vite de cette affaire en jetant le cadavre dans les bras de l’Algérie.

    Liberté
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