Tweet
Emploi rural en Algérie : bilan positif
Le projet de développement de l’emploi rural en Algérie qui a été lancé en juillet 1997 et soutenu par la Banque Mondiale, a atteint les objectifs souhaités avec un peu plus de 1000 emplois crées pour un chiffre d’affaires d’environ 46 millions de dollars, selon Oki Abdelkrim.
jeudi 15 juin 2006.
Ainsi, la zone couverte par le projet (nord-ouest de l’Algérie) et le volume de certaines activités ont été augmentés dans les quatre wilayas retenues, à savoir Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Aïn Témouchent et Mascara, auxquelles ont été rajoutées trois autres wilayas, qui sont Mostaganem, Oran et Relizane.
L’objectif du projet, faut-il le rappeler, était de stimuler l’emploi dans les zones rurales les plus pauvres de ces régions d’Algérie, en mettant l’accent sur les travaux à forte intensité de main-d’œuvre et sur les investissements à petite échelle. Selon M. Oki Abdelkrim, spécialiste principal en gestion des ressources naturelles, et qui s’exprimait dans le second numéro de la revue Nawafid, les besoins croissants et pressants exprimés dans ces régions ont conduit les initiateurs du projet à multiplier par deux le nombre de communes couvertes, qui est passé de 67 à 139.
M. Oki, qui parle de résultats concrets auxquels le projet de développement de l’emploi rural en Algérie a abouti, cite 5 domaines en particulier. Le premier, celui de la réduction de l’érosion, a mobilisé 50,52 millions de dollars et permis de réaliser 14 210 hectares de reboisement, 7 370 ha de réhabilitation des terrassements et plus d’un million de mètres cubes de structures de lutte contre les inondations. Dans le domaine du développement agricole, 53,24 millions de dollars ont été mobilisés dans le cadre du projet. Ils ont notamment permis l’amélioration foncière sur 12 529 ha, la plantation de plus de 48 000 arbres fruitiers et de 6 000 ha de vignes et la réhabilitation de 602 km de pistes rurales.
M. Oki a souligné que tous les objectifs fixés initialement ont été atteints voire largement dépassés. Par ailleurs, plus des trois quarts de la superficie totale plantée l’ont été en remplacement de cultures céréalières qui avaient de faibles rendements et une faible valeur monétaire. Le troisième volet consacré à la mobilisation des ressources en eau dans ces zones pauvres d’Algérie, comprenait la construction de petites retenues collinaires et le fonçage de puits et de sources afin de fournir de l’eau pour la consommation et l’irrigation. Deux retenues d’une capacité d’environ 200 000 m3 ont été créées et des associations d’usagers de l’eau ont été mises en place pour la gestion de ces retenues.
Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant
Le projet de développement de l’emploi rural en Algérie qui a été lancé en juillet 1997 et soutenu par la Banque Mondiale, a atteint les objectifs souhaités avec un peu plus de 1000 emplois crées pour un chiffre d’affaires d’environ 46 millions de dollars, selon Oki Abdelkrim.
jeudi 15 juin 2006.
Ainsi, la zone couverte par le projet (nord-ouest de l’Algérie) et le volume de certaines activités ont été augmentés dans les quatre wilayas retenues, à savoir Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Aïn Témouchent et Mascara, auxquelles ont été rajoutées trois autres wilayas, qui sont Mostaganem, Oran et Relizane.
L’objectif du projet, faut-il le rappeler, était de stimuler l’emploi dans les zones rurales les plus pauvres de ces régions d’Algérie, en mettant l’accent sur les travaux à forte intensité de main-d’œuvre et sur les investissements à petite échelle. Selon M. Oki Abdelkrim, spécialiste principal en gestion des ressources naturelles, et qui s’exprimait dans le second numéro de la revue Nawafid, les besoins croissants et pressants exprimés dans ces régions ont conduit les initiateurs du projet à multiplier par deux le nombre de communes couvertes, qui est passé de 67 à 139.
M. Oki, qui parle de résultats concrets auxquels le projet de développement de l’emploi rural en Algérie a abouti, cite 5 domaines en particulier. Le premier, celui de la réduction de l’érosion, a mobilisé 50,52 millions de dollars et permis de réaliser 14 210 hectares de reboisement, 7 370 ha de réhabilitation des terrassements et plus d’un million de mètres cubes de structures de lutte contre les inondations. Dans le domaine du développement agricole, 53,24 millions de dollars ont été mobilisés dans le cadre du projet. Ils ont notamment permis l’amélioration foncière sur 12 529 ha, la plantation de plus de 48 000 arbres fruitiers et de 6 000 ha de vignes et la réhabilitation de 602 km de pistes rurales.
M. Oki a souligné que tous les objectifs fixés initialement ont été atteints voire largement dépassés. Par ailleurs, plus des trois quarts de la superficie totale plantée l’ont été en remplacement de cultures céréalières qui avaient de faibles rendements et une faible valeur monétaire. Le troisième volet consacré à la mobilisation des ressources en eau dans ces zones pauvres d’Algérie, comprenait la construction de petites retenues collinaires et le fonçage de puits et de sources afin de fournir de l’eau pour la consommation et l’irrigation. Deux retenues d’une capacité d’environ 200 000 m3 ont été créées et des associations d’usagers de l’eau ont été mises en place pour la gestion de ces retenues.
Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant