les cris de douleur d’une société
« Entre Baudelaire et Si Muhend U M’hend, il n’ y a vraiment pas de différence si ce n’est la langue » disait Mouloud Mammeri de son vivant.
Ses poèmes furent une source d’inspiration pour plusieurs artistes Kabyles de renom tels que Slimane Azem, Cheikh El Hasnaoui et Matoub Lounes.
avait apprit le Coran et la jurisprudence à la Zaouia de "Sidi Abderahmane El Illouli" tout en assurant que c’est la société kabyle de l’époque qui avait "façonné" Si Mohand. Il "portait et exprimait, dans ses poèmes, toute la souffrance endurées par cette même société écrasée par le colonialisme français"
Né en 1845 à Icheriouène à Tizi Rached, Si Mohand U M’hand est décédé à l’hôpital de Ain El Hammam le 8 décembre 1905. Ses poèmes furent une source d’inspiration pour plusieurs artistes Kabyles de renom
un de ses poemes
Ce siècle fait fuir
Qui a enrichi les chiens
Vous êtes brisés, ô nobles cœurs
Je dois aux méchants mes cheveux blancs
Ma raison m’a abandonné,
Je suis " le fils dépravé "
Il faut donc me résigner
Puisque le lâche se fait craindre :
Tant pis, ô mon âme, tant pis.
Si cette âme qui est la mienne
pouvait prendre une forme humaine
Pour elle j’entrerais au bagne.
Insensible à mes remords
Elle m’a plongé dans la débauche
Elle m’abandonne dans la misère.
Dans l’indifférence, traîne toi par terre !
M’en souviendrais-je au moins ?
J’accepte qu’on m’abreuve d’injures
« Entre Baudelaire et Si Muhend U M’hend, il n’ y a vraiment pas de différence si ce n’est la langue » disait Mouloud Mammeri de son vivant.
Ses poèmes furent une source d’inspiration pour plusieurs artistes Kabyles de renom tels que Slimane Azem, Cheikh El Hasnaoui et Matoub Lounes.
avait apprit le Coran et la jurisprudence à la Zaouia de "Sidi Abderahmane El Illouli" tout en assurant que c’est la société kabyle de l’époque qui avait "façonné" Si Mohand. Il "portait et exprimait, dans ses poèmes, toute la souffrance endurées par cette même société écrasée par le colonialisme français"
Né en 1845 à Icheriouène à Tizi Rached, Si Mohand U M’hand est décédé à l’hôpital de Ain El Hammam le 8 décembre 1905. Ses poèmes furent une source d’inspiration pour plusieurs artistes Kabyles de renom
un de ses poemes
Ce siècle fait fuir
Qui a enrichi les chiens
Vous êtes brisés, ô nobles cœurs
Je dois aux méchants mes cheveux blancs
Ma raison m’a abandonné,
Je suis " le fils dépravé "
Il faut donc me résigner
Puisque le lâche se fait craindre :
Tant pis, ô mon âme, tant pis.
Si cette âme qui est la mienne
pouvait prendre une forme humaine
Pour elle j’entrerais au bagne.
Insensible à mes remords
Elle m’a plongé dans la débauche
Elle m’abandonne dans la misère.
Dans l’indifférence, traîne toi par terre !
M’en souviendrais-je au moins ?
J’accepte qu’on m’abreuve d’injures
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