La Ligue des droits de l'Homme (LDH) a demandé vendredi « aux plus hautes autorités de l'État » de dévoiler « la vérité » sur la mort du mathématicien Maurice Audin, disparu à Alger en 1957 après avoir été arrêté par l'armée française, qui l'a exécuté, selon un livre paru récemment.
« Le jeune mathématicien Maurice Audin, arrêté à son domicile à Alger par les parachutistes durant la guerre d'Algérie, en juin 1957, et transféré par eux au centre d'interrogatoire d'El Biar, n'a jamais été revu vivant », rappelle la LDH dans un communiqué. Or, ajoute l'ONG, « un manuscrit du colonel Godard, alors ancien commandant de la zone Alger‑Sahel, contient, dans un passage qui a été rendu public par l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur (...) de nouvelles informations sur la mort » du disparu.
« Contredisant la thèse officielle selon laquelle Maurice Audin se serait évadé, ce manuscrit affirme qu'il a été tué par les militaires qui le détenaient et mentionne même le nom de celui qui aurait mis fin à ses jours, le sous‑lieutenant de l'infanterie coloniale, Gérard Garcet, aide de camp du général Massu », poursuit la LDH. Le témoignage du colonel Godard a été publié dans un livre paru le 4 mars, Le camp de Lodi (éditions Stock), de la journaliste Nathalie Funès.
Comme la famille Audin le fait depuis des décennies, « la Ligue des droits de l'Homme s'adresse aux plus hautes autorités de l'État pour qu'elles répondent enfin à la demande de sa veuve, Josette Audin, qu'on lui dise la vérité sur la disparition de son mari », selon le communiqué diffusé vendredi. En juin 2007, juste après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, Josette Audin lui avait envoyé une lettre ouverte dans laquelle elle lui demandait de mettre fin à « la dissimulation honteuse de cette mort » et expliquait qu'il lui était « insupportable de ne pas connaître cette vérité ». Sans résultat.
TSA
« Le jeune mathématicien Maurice Audin, arrêté à son domicile à Alger par les parachutistes durant la guerre d'Algérie, en juin 1957, et transféré par eux au centre d'interrogatoire d'El Biar, n'a jamais été revu vivant », rappelle la LDH dans un communiqué. Or, ajoute l'ONG, « un manuscrit du colonel Godard, alors ancien commandant de la zone Alger‑Sahel, contient, dans un passage qui a été rendu public par l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur (...) de nouvelles informations sur la mort » du disparu.
« Contredisant la thèse officielle selon laquelle Maurice Audin se serait évadé, ce manuscrit affirme qu'il a été tué par les militaires qui le détenaient et mentionne même le nom de celui qui aurait mis fin à ses jours, le sous‑lieutenant de l'infanterie coloniale, Gérard Garcet, aide de camp du général Massu », poursuit la LDH. Le témoignage du colonel Godard a été publié dans un livre paru le 4 mars, Le camp de Lodi (éditions Stock), de la journaliste Nathalie Funès.
Comme la famille Audin le fait depuis des décennies, « la Ligue des droits de l'Homme s'adresse aux plus hautes autorités de l'État pour qu'elles répondent enfin à la demande de sa veuve, Josette Audin, qu'on lui dise la vérité sur la disparition de son mari », selon le communiqué diffusé vendredi. En juin 2007, juste après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, Josette Audin lui avait envoyé une lettre ouverte dans laquelle elle lui demandait de mettre fin à « la dissimulation honteuse de cette mort » et expliquait qu'il lui était « insupportable de ne pas connaître cette vérité ». Sans résultat.
TSA
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