Un calme précaire semblait revenu à Sebha ce vendredi. Cette ville du sud libyen, à 700 kilomètres de Tripoli, est secouée depuis ce lundi par des affrontements entre tribus arabes et toubous. Les combats ont fait soixante-dix morts et cent cinquante blessés d'après un bilan provisoire donné par les autorités de transition libyenne mercredi soir.
Combattants blessés acheminés à l'hôpital de Sebha, le 28 mars 2012. REUTERS
Plusieurs accrochages ont été signalés à une quinzaine de kilomètres au sud de Sebha ce vendredi sur l'axe menant à la ville de Murzuk qui abrite aussi, une importante communauté toubou.
Mais Sebha semble avoir été épargnée hier. Le croissant rouge libyen a profité de l'accalmie durant la journée pour prédisposer du matériel médical. dans la ville. Les chefs toubous sont toutefois sur leurs gardes. Ils réclament l'intervention de la communauté internationale et dénoncent des rafles dans des quartiers toubous.
Des dizaines de familles seraient détenues dans une école, une information que nous n'avons pas pu vérifier. La population civile souffre. Elle est dans le noir, la centrale électrique a été bombardée.
Des Touaregs de Sebha ont indiqué que la plupart des maisons du quartier toubou d'al-Hijara avaient été incendiées. La mission des Nations unies en Libye, dans un communiqué, encourage les parties au conflit à privilégier le dialogue. L'UNSMIL exige aussi des belligérants qu'ils facilitent l'évacuation des blessés. Les Toubous n'ont pas accès au centre médical de Sebha qui est aux mains des combattants Ouled Slimane.
Le dirigeant des Toubous de Libye, Issa Abdelmajid Mansour, demande aux Nations unies d'intervenir afin d'empêcher un « nettoyage ethnique ». « Nous demandons de l'ONU et de l'Union européenne d'intervenir pour faire cesser le nettoyage ethnique des Toubous », a déclaré cet ex-opposant au régime de Mouammar Kadhafi.
Source: RFI
Combattants blessés acheminés à l'hôpital de Sebha, le 28 mars 2012. REUTERS
Plusieurs accrochages ont été signalés à une quinzaine de kilomètres au sud de Sebha ce vendredi sur l'axe menant à la ville de Murzuk qui abrite aussi, une importante communauté toubou.
Mais Sebha semble avoir été épargnée hier. Le croissant rouge libyen a profité de l'accalmie durant la journée pour prédisposer du matériel médical. dans la ville. Les chefs toubous sont toutefois sur leurs gardes. Ils réclament l'intervention de la communauté internationale et dénoncent des rafles dans des quartiers toubous.
Des dizaines de familles seraient détenues dans une école, une information que nous n'avons pas pu vérifier. La population civile souffre. Elle est dans le noir, la centrale électrique a été bombardée.
Des Touaregs de Sebha ont indiqué que la plupart des maisons du quartier toubou d'al-Hijara avaient été incendiées. La mission des Nations unies en Libye, dans un communiqué, encourage les parties au conflit à privilégier le dialogue. L'UNSMIL exige aussi des belligérants qu'ils facilitent l'évacuation des blessés. Les Toubous n'ont pas accès au centre médical de Sebha qui est aux mains des combattants Ouled Slimane.
Le dirigeant des Toubous de Libye, Issa Abdelmajid Mansour, demande aux Nations unies d'intervenir afin d'empêcher un « nettoyage ethnique ». « Nous demandons de l'ONU et de l'Union européenne d'intervenir pour faire cesser le nettoyage ethnique des Toubous », a déclaré cet ex-opposant au régime de Mouammar Kadhafi.
Source: RFI
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